En plein lancement, la nouvelle série Harry Potter est déjà dans les polémiques : la créatrice de la saga originale, J.K. Rowling, est une militante transphobe un peu trop riche pour ne pas faire de bêtises.
Vous avez sûrement vu passer l’info : Harry Potter est tourné en série. 7 saisons, pour 7 tomes. On a vu passer les photos des acteurs et des actrices, les articles cliquables sur les dates de sortie, la bande-annonce… On a aussi bien vu le nom de la productrice exécutive de cette série : J.K. Rowling. C’est elle qui a écrit les Harry Potter et c’est elle qui, depuis 7 ans, mène une drôle de croisade qui vise à interdire aux femmes trans de vivre leur vie paisiblement.
L’écrivaine écossaise de 59 ans a annoncé début juin, sur son compte X, qu’elle créait un fonds pour soutenir les gens et les organisations qui “luttent pour maintenir les droits des femmes fondés sur le sexe biologique” – comprenez, les transphobes. La série, pensée par Warner Bros et diffusée par HBO, va ainsi générer de l’argent dont une partie servira à nourrir la haine des personnes trans et la lutte contre leurs droits.
Une association transphobe investie de 70 000 de livres de J.K. Rowling
J.K. Rowling avait jubilé en avril dernier, quand la Cour Suprême Britannique avait rendu une décision de justice ahurissante : une femme est définie par son sexe biologique et non son genre. Concrètement, une femme trans sera donc interdite d’entrer dans des toilettes pour femmes ou d’avoir accès à des services pour femmes battues, ou de concourir dans le sport féminin.
Cette décision, c’est la suite d’une plainte déposée par une association transphobe écossaise (roulements de tambours), soutenue par J.K. Rowling à hauteur de 70 000 livres.
J.K. Rowling se revendique TERF, un acronyme qui veut dire féministe, radicale et anti-trans. Pourtant, c’est elle qui en 2015 applaudissait quand un théâtre recrutait une Hermione noire pour rejouer Harry Potter, qui a défendu les exilés, le système de santé publique, l’avortement, le respect des homosexuels… C’est comme une meuf woke mais pas woke du tout.
Harry Potter, une fortune à 1 milliard d’euros
Le dernier Harry Potter, c’était en 2007. Sans qu’elle ne crée plus rien, son compte en banque lui continue à bien se porter : sa fortune est estimée à 1 milliard d’euros… Bon, c’est peut-être pour ça qu’elle se moque des appels au boycott et des critiques qui fusent.
Il y a les fans indignés, mais aussi les soutiens transphobes et les gens qui s’en fichent, qui séparent la femme de l’artiste, et qui regarderont la série en 2027 sans s’encombrer d’une quelconque culpabilité à l’idée d’enrichir Rowling, parce que “c’est comme toi, ton iPhone, il est fabriqué comment tu crois ?”
Comme le dit merveilleusement bien le rédacteur en chef du journal le Monde, “la société de consommation a toujours faim et digère tout très bien”.