
Richard Gaitet
Spécialiste des désastres de Tchernobyl, cette historienne et dissidente russe considère que « rien n’est pire que des utopies réalisées : le rêve communiste a produit non pas des géants, mais le Goulag et l’asservissement ».
À Brest, ce musicien à géométrie variable entrevoit la réalité quotidienne d’une dystopie transhumaniste « à la perfection glaçante », dictée par les algorithmes.
Ces deux musiciennes du Maine-et-Loire, « sourcières » d’un maloya irrigué de folk-jazz-blues, nous éclaboussent d’un poème sur la patience, inspiré de Paul Valéry, pour « nous aventurer à l’intérieur ».
Cet écrivain et poète malien, diplômé du master de création littéraire de Paris-VIII, tourne en dérision la pseudo-amélioration des conditions de vie de certains élevages industriels, en prônant le retour aux transhumances traditionnelles.
Spécialiste de Philip K. Dick, auteur d’un essai en forme de réservoir à fictions vitales pour bricoler l’après, ce journaliste parisien réexplore pour nous, à pas de loup, la « Zone » mutante de « Stalker ».
Lyrique et audacieuse, cette musicienne parisienne nous murmure une liste de « talismans » pour le futur, suivie d’une reprise solaire et dédoublée de David Bowie, enregistrée rien que pour nous.

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Co-auteur d’un album de magnifique mystique, ce pianiste et vibraphoniste anglais, posé en Bourgogne, passe un coup de fil au Très-Haut – qui s’avère être une femme – et demande, clope au bec, une « mise à jour ».
À Montréal, cette documentariste québécoise prône la non-violence à travers la fable authentique du coati tenu en laisse, héros griffu d’une historiette de l’écrivaine Clarice Lispector.
Dans le sillage des « Garçons sauvages » de Bertrand Mandico, cette psychanalyste parisienne prophétise une mutation fertile : les hommes auront leurs règles et les femmes « des glands robustes ». Prêt.e.s ?