Hier, Intervilles était de retour sur nos postes. Le jeu télévisé culte des années 1960 est revenu modernisé, customisé pour s’adapter à son époque !
C’est l’une des fiertés de notre patrimoine national. Ce n’est pas ni un grand cru, ni un délicieux fromage, mais une émission télé : Intervilles est de retour. Pour cell·eux qui ne connaissent pas, c’est le jeu le plus populaire de notre pays. Créée en 1962, l’émission a été diffusée durant plus de 50 ans, avec plus de 30 animateurs qui se sont succédé.
On rappelle la règle de base : des villes s’affrontent lors d’épreuves plutôt physiques et d’adresse. C’est tourné en plein air dans l’une des communes, mais historiquement c’est plutôt ambiance sud-ouest.
Voici donc sa version modernisée. Déjà premier changement notable : le générique. La musique ancestrale a été customisée.
Il n’y a pas simplement la musique qui a changé. Il n’y a aussi plus de vachette. Révolution. À l’époque, il y avait toujours une épreuve, un peu style corrida, où le bovin poursuivait les participants. Évidemment, sans la mise à mort. France 2 a dit stop à cette épreuve, pour éviter toute souffrance animale. C’est ça qui est intéressant, ce n’est pas la première émission historique qui s’adapte à l’époque.
Fort Boyard et Le Juste Prix : les vieux shows qui se lancent le défi du moderne
Depuis 2022, dans l’émission culte Fort Boyard, fini les tigres de Felindra. Leur détention, après plus de 30 ans d’émission, a été jugée choquante.
Il y a une autre émission culte qui a dû s’adapter : Le Juste Prix, créé en 1987, présenté notamment par un certain Philippe Risoli. Désormais, c’est l’animateur star de M6 qui a repris le flambeau, Eric Antoine.
Finies les hôtesses, qui n’ont pas de droit de parole et qui présentent les cadeaux. Aujourd’hui, l’image choquerait, à juste titre. Les lots aussi doivent être d’époque : il n’y a pas de cuir animal, ni dans les canapés, ni dans les sièges de voiture. Les véhicules, justement, sont hybrides ou électriques.
Pour traverser les époques ou pour resurgir du passé, ces programmes vintage ont donc dû se mettre au goût du jour. En fait, c’est comme si le tonton facho, qui vit seul, devenait woke pour se remarier. Hé ben quoi, il a le droit à une seconde chance non ?
