Rayon musicien.ne syrien.ne, il faut bien admettre que la plupart d’entre nous séchons lamentablement dès qu’il s’agit de donner un nom. Les forcené.e.s de l’humour noir peuvent bien avancer que Bachar el-Assad, c’est de la bombe, mais tout ça ne mène pas plus loin que la petite porte dévolue aux mauvais plaisantins.
Une autre solution est possible, cependant : dégainer l’antisèche idéale, convoquer la figure d’Omar Souleyman. Qui ça ? Mais si, c’est lui, en photo avec le parfait it-combo keffieh, lunettes de soleil et moustache.
Depuis un peu plus d’une décennie, Omar Souleyman (réfugié en Turquie depuis plusieurs années) est devenu l’un des représentants les plus emblématiques des entrecroisements entre musiques occidentales et orientales. Tantôt associant, tantôt alternant les rythmiques en 4/4 avec les cadences frénétiques du dakbeh, Omar Souleyman a joué son electro chaâbi sur les scènes du monde entier, emportant dans la transe des milliers de danseur.se.s, ravi.e.s comme les convives des mariages dans lesquels Souleyman jouait au milieu des années 90 (et durant lesquels, selon la légende, il enregistra entre 500 et 700 cassettes !).
Après un bail aux côtés de Four Tet ou Modeselektor, c’est sur Mad Decent, le label de Diplo, que le natif de Tel Amir a publié l’an dernier son cinquième album studio, au titre parlant : To Syria with love. Et c’est bardé de cette nouvelle brassée de morceaux à même de vous faire taper du pied et tanguer des hanches qu’Omar Souleyman sera de retour dans les parages, au Rocher de Palmer.
Nova Bordeaux ne pouvait laisser passer une si belle occasion. Du coup, on vous a dégoté quelques précieux tickets ; pour les obtenir, il ne vous reste plus qu’à cocher le mot de passe Nova Aime puis espérer que les planètes s’alignent en votre faveur.
Omar Souleyman, le jeudi 25 octobre à 20h30, au Rocher de Palmer (Cenon)