Et sort un clip branché ciné. Avec Marina Foïs dedans.
Paris, la scène pop française y habite souvent (c’est l’avantage ou l’inconvénient d’un pays où tout est si centralisé), y joue beaucoup, et y dédie aussi, régulièrement, quelques-unes de ses comptines. Ces dernières semaines ainsi, et dans la lignée des chants (anti ?) parisiens de Taxi Girl (« Paris ») ou d’Orties (« Paris pourri »), on a ainsi vu Grand Blanc (« Belleville »), La Femme (« S.S.D » pour Strasbourg – Saint-Denis) ou Juniore (qui se souvenait d’Yves Simon dans « Les héros de Barbès ») chanter la ville lumière, vu d’ailleurs souvent via son versant le plus sombre.
Aujourd’hui, c’est au tour de L’Impératrice, via un morceau qu’on vous a également playlisté sur Nova, de déconstruire les a priori toujours liés à la capitale parisienne. « Paris, Paris, tu n’es pas comme au cinéma… » Le clip, le troisième issu de l’album Matahari (« Erreur 404 », « Matahari »), est signé Clémence Demesme, qui explique, justement, les raisons d’une vidéo exclusivement consacrée au cinéma, bourrée de références qu’il vous faudra retrouver (ce n’est pas une obligation hein). Dans le clip, vous verrez également l’actrice Marina Foïs.
« Dans le clip de Paris j’ai voulu raconter le destin d’une jeune femme emportée par ses désirs de gloire. Paris nous fait rêver. Cette ville brille dans la nuit par ses étoiles réelles qu’elle a su faire grandir, mais aussi par les âmes qu’elle consume. À travers le rêve d’une jeune femme, nous traversons différents styles et époques du cinéma. Les références cinématographiques s’entremêlent, certaines apparaissent à nous clairement alors que d’autres s’entrechoquent et se croisent. Les rôles qu’elle traverse sont le fruit d’un fantasme, d’une idée qu’une jeune âme débarquée à Paris peut se faire du cinéma. Mais saura t-elle garder la notion du réel ? J’ai voulu construire ce clip comme une mise en abîme étourdissante entre deux flammes : celle qui anime nos désirs et celle qui les brûle. »
Visuel : (c) capture d’écran du clip de « Paris »