L’Arche de Nova
À Reims, cet écrivain et infirmier clame sa colère contre l’obsession de rentabilité « sortie des cerveaux détraqués de technocrates ignobles », incluant une « tarification à l’acte », qui plombe les services hospitaliers entre burn-out et turn-over.
La bamboche, c’est terminé ? Alors tentons de faire bombance entre Toulouse et Nice via les bals psychédéliques de ce power trio de troubadours afro-punks, « où ceux qui veulent être en haut se retrouvent en bas ».
Fondatrice du fanzine « Violences », cette écrivaine de Saint-Étienne cherche un exutoire au sexisme ordinaire, en rêvant du jour où « les trottoirs n'auront plus de dents et les murs plus de langues adipeuses », quand les filles pourront « sortir mollets nus et fouler la ville sans devenir minuscules ».
Contre le flux mortifère des chaînes d’info en continu, l’élégant groupe de rock parisien propose d’instaurer « le jeudi des bonnes nouvelles », constitué d’authentiques trouvailles et exploits de l’espèce humaine, pour « remettre de la gaieté sur le monde ».
À Paris, cette traductrice et cette éditrice rendent hommage au ténébreux dramaturge, metteur en scène et poète suédois Lars Norén (1944-2021), interné à 18 ans, dont les terribles spectacles nous demandaient : « Qu’est-ce qui fait que l’homme survit, même dans les conditions les plus atroces ? »
Lauréat 2020 du Prix de la Page 111, cet écrivain de Châlons-en-Champagne se fait le guide de néo-musées de la chasse, chargés de reliques et d’hologrammes « lorsque les bois seront remplis d’oiseaux et de cerfs qui auront fini de nous craindre comme la peste ».
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Du « 105e étage » de « la bibliothèque de Babel », ce jeune musicien venu de Saint-Etienne aimerait « stopper le progrès intellectuel de l’humanité », avant d’improviser au piano sur un thème de Stevie Wonder.
Des micro-communautés interdépendantes et solidaires, écosystèmes d’amour et d’amitié mixtes et autogérés, semblables aux plantes : telle est l’utopie de cette écrivaine et performeuse lyonnaise, membre du collectif de poésie queer RER Q.
Après la grande apocalypse de 2021 » qui « rendra sourde la quasi-totalité de la population mondiale », ce duo de bardes alpins se rendra au sommet de l’Aconcagua, pour un concert à 7000 mètres d’altitude.