Des scientifiques nord-américains, argentins et finlandais, ont découvert que des montagnes de caca de manchots peuvent sauver les banquises, en les rafraîchissant.
Si les pets de vache sont avérés être nocifs pour la couche d’ozone à cause de leur concentration en méthane, tout ce que les animaux défèquent n’est pas mauvais pour la planète : figurez-vous que fienter (oui oui, c’est un vrai verbe) pourrait même sauver le climat !
Les gaz du caca de manchot depuis le ciel
Le guano de manchot, c’est une accumulation à long terme d’excréments d’oiseau, terme plus joli, vous en conviendrez, que fosse septique. Il se voit depuis le ciel, et les satellites au-dessus du Pôle Sud rapportent de nombreuses images de ces petites montagnes de merde.
Des scientifiques nord-américains, argentins et finlandais ont mesuré la concentration d’ammoniac dans l’air sur un site proche de la base scientifique de Marambio à l’extrémité de la péninsule Antarctique, et se sont rendu compte que lorsque le vent soufflait en direction d’une colonie de 60 000 manchots Adélie, située à environ 8 km, la concentration de ce gaz incolore et irritant augmentait radicalement. Or, “l’ammoniac s’échappant du guano des manchots joue un rôle déterminant dans la formation des nuages et du brouillard”.
L’ammoniac : la solution miracle du guano pour rafraîchir le Pôle Nord
Combiné aux composés de soufre provenant du phytoplancton, l’ammoniac permet la formation d’aérosols, qui eux-mêmes engendrent la formation de noyaux de condensation, particules à l’origine des nuages.
Et qu’est-ce qu’ils font ces nuages ? Ben, ils font de l’ombre, ils cachent le soleil, donc ? Ainsi, ils participent à rafraîchir considérablement la péninsule et permettent de lutter contre le réchauffement climatique. CQFD ! Enfin, c’est ce qu’estiment les scientifiques qui travaillent actuellement sur cette deuxième partie de l’enquête, et affirment que “Tout le monde a intérêt de savoir ce qu’il se passe en Antarctique.”
“Fiente de manchot”, ceci n’est donc pas une insulte, no shit, c’est une de nos chances de salut !
