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Vendre ses cheveux : la lutte de l’ombre des femmes afghanes

par Ségo Raffaitin

Publié le 27 mars 2025 à 13 h 20 min
Mis à jour le 27 mars 2025 à 13 h 21 min

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Se doucher, conserver précieusement les cheveux partis avec l’eau et le shampoing, et revendre le butin. C’était l’activité quotidienne de milliers de femmes afghanes, pour arrondir un peu les fins de mois… Avant que l’arrivée de talibans au pouvoir ne bouleverse les choses. Le business de cheveux sombre dans l’illégalité, mais la résistance continue.

100 grammes de cheveux. Pas grand-chose, et pourtant beaucoup, puisque ça représente un petit complément de revenu facile pour beaucoup de femmes en Afghanistan, qui les récoltent dans la douche, ou en se les coupant.  

L’économie des cheveux : une source d’argent vitale

La vente généralisé était en place depuis longtemps déjà, mais elle a pris une dimension symbolique nouvelle depuis le retour des talibans au pouvoir, en 2021. Avant que l’organisation fondamentaliste n’interdise la quasi-intégralité de leurs droits, les femmes afghanes revendaient librement leurs cheveux. La chose était si courante et répandue que des démarcheurs venaient directement toquer à la porte des familles pour acheter les cheveux, qui servaient ensuite à l’export et la fabrication d’extensions ou de perruques.


19 Mars 2025 / Une femme afghane récolte ses cheveux / Claire GOUNON / AFP
19 Mars 2025 / Une femme afghane récolte ses cheveux / Claire GOUNON / AFP

« On ne doit pas vendre des parties de son corps »

En 2024, les autorités talibanes ont promulgué une loi « sur le vice et la vertu » régissant tous les aspects de la vie des Afghans et interdisant « de vendre et de se servir de toute partie du corps humain, comme les reins, le foie, les yeux ou les cheveux.” Saiful Islam Khyber, porte-parole du ministère de la Propagation de la vertu et de la Prévention du vice (PVPV) a défendu la mesure auprès de l’AFP : « On doit respecter l’aspect que Dieu a donné aux hommes et lui donner de la dignité : on ne doit pas vendre des parties de son corps.” La sanction n’est pas précisée, mais on peut s’imaginer le pire. Depuis, le régime taliban surveille cette pratique qui l’insupporte, à travers le PVPV, qui confisque et brûle systématiquement les touffes de cheveux interceptées. En janvier, près d’une tonne de cheveux sont partis en fumée dans la province de Kaboul, « pour protéger les valeurs islamiques et la dignité humaine« , d’après un communiqué officiel des talibans. 

Un marché noir des cheveux, pour survivre

Mais le marché illégal s’organise. L’AFP a récemment recueilli le témoignage de Fatima, qui contourne l’interdiction. Le processus est simple : aux heures de prière, lorsque les talibans sont davantage à la mosquée que dans les rues, l’employée kaboulie de 28 ans se rend discrètement dans une déchetterie de Kaboul, et vend ses cheveux ainsi que ceux de ses proches. Montant de la vente : 3 euros pour 100 grammes de cheveux. Grâce à ce business de l’ombre, Fatima cumule généralement une centaine d’euros par mois. Un salaire de misère, mais absolument nécessaire pour les femmes afghanes, qui n’ont plus à l’emploi pour la plupart. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), 85% des Afghans vivent avec moins d’un dollar par jour. Ainsi vendues, les cheveux partiront vers le Pakistan et la Chine, et le même commerce est en train de se mettre en place en Iran. À défaut de pouvoir montrer leurs cheveux librement, les femmes afghanes se mettent à les vendre.

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