Cette 15ème édition des Rencontres Tambor y Canto nous transporte en musique au Venezuela, un pays où le festival piloté par l’Assos’Picante a déjà fait escale en 2006, « un pays si riche de traditions et de styles musicaux » explique l’organisateur dans son dossier de presse pour justifier ce nouveau focus en plusieurs escales. « Qui plus est, c’est un signe de solidarité et d’amitié envoyé à la population de ce pays frappé par une crise sans pareille. ». Le décor ou ce qu’il en reste est planté entre pénuries, hyperinflation et exode massif !
L’ouverture du festival se fera en deux temps à la Cité de la Musique le 22 novembre, avec dès 18h30, le vernissage de l’exposition Marseille – Caracas, artistes voyageurs, suivie à 21h du concert d’El Grupo Caney. Cette formation toulousaine a construit son répertoire en reprenant, réinterprétant quelques classiques joropo, la musique traditionnelle des paysans des grandes plaines herbeuses vénézuéliennes au pied des Andes (12 € / 10 €). Quand à l’expo, il s’agit « d’une série de portraits d’artistes – français et vénézuélien – qui ont choisi de traverser l’Atlantique pour s’exprimer et pour créer ». L’exposition est à voir du lundi au samedi jusqu’au 18/12. Entre ces deux moments, il sera possible de se restaurer en découvrant quelques-unes des spécialités culinaires vénézuéliennes.
Le lendemain (23/11), rendez-vous à l’Alcazar à 17h30 pour une conférence autour des musiques traditionnelles du Venezuela, conférence au cours de laquelle Simon Bolzinger, le responsable de cette manifestation et pianiste émérite présentera Venezuela mi amor, une création présentée le lendemain et dont il est le grand ordonnateur.« C’est une lettre ouverte à la paix » confie-t-il en amont. Ensuite direction, le Molotov pour déguster dès 19h30, le fameux arepas, le burger peï comme on dit à la Reunion. Un arepas pour prendre des forces avant le grand retour de Zumbao dans la Cité de Phocée. Les plus anciens se réjouiront de retrouver cette formation constituée de musiciens de Caracas et Marseille qui avait enflammé aux sons de sa salsa les scènes des deux villes il y a 12 ans et initié de véritables échanges culturels et humains. A l’époque, le Molotov s’appelait le Balthazar. Si les noms ont changé, si les choses et les êtres ont connu l’usure du temps, l’esprit reste le même, festif et militant ! . (8 € / 5 €).
Le 24/11, une table ronde dressée à la Cité de la Musique permettra en la présence des musiciens de ces rencontres, de débattre dès 18h30, « de la place de l’art et des artistes dans un contexte conflictuel et de ses apports au cheminement vers la paix ». Comme chaque jour, des plats vénézuéliens seront proposés avant la première de Venezuela mi amor, une création qui imbrique chants traditionnels, effluves fruitées d’un piano jazz, sonorités des cordes pincées du cuatro, cette petite guitare à 4 cordes utilisée en Amérique centrale et au Nord de l’Amérique du Sud et grooves boisés des tambours afro-vénézuéliens. (entrée libre).
Le dernier jour de ces Rencontres Tambur y Canto sera consacré à deux ateliers (30 € un atelier, 50 € les deux) aux Fils qui s’touchent, la salle de répétition et de spectacle de la rue Bédarride :
- Tambours afro-vénézuéliens avec Edwin Sanz et Luis Viloria (de 13h à 15h).
- Danse avec Aurora Quintero et chant avec José Hernandez. (de 15h à 17h)
Une restitution publique est prévue à 18h suivi d’un apéro de clôture des Rencontres Tambor y Canto. (entrée libre).
Nova aime ces Rencontres Tambur y Canto et offre :
– une invitation pour deux personnes pour le concert d’El Grupo Caney à la Cité de la Musique
– deux invitations pour deux personnes pour le concert de Zumbao au Molotov –
– deux invitations pour deux personnes pour la création « Venezuela mi amor » à la Cité de la Musique.
Pour gagner, rendez-vous sur la page facebook Nova aime pour attraper d’un jet de bolas le mot de passe.