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3 min

Le théâtre de John Malkovich

par Thomas Carrié

Publié le 19 septembre 2012 à 11 h 35 min
Mis à jour le 25 septembre 2012 à 11 h 08 min

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Le Pudding de Radio Nova se plonge dans la tête de l’acteur/metteur en scène…

Dimanche soir, dans le Pudding, Nicolas Errera (qui avait composé la musique de sa première mise en scène, Good Canary) et Jean Croc, ont reçu John Malkovich, à l’occasion des Liaisons Dangereuses, une histoire qu’il connaît bien puisqu’elle l’a révélé (dans l’adaptation cinématographique de Stephen Frears, datée de 1988) et qu’il mettait en scène au Théâtre de l’Atelier, à Paris, en 2012.

La voix grave, avec cet accent américain qu’on lui connaît, celui qui croit en Freud plus qu’en Dieu s’est confié à Radio Nova sur sa vision du métier d’acteur, avec en filigrane… « le chemin de la liberté« .

 

La liberté, John Malkovich la connaît bien. Elle a porté sa carrière, aussi bien dans son jeu d’acteur que dans ses choix personnels – blockbusters ou films de genre. Des Saisons du Coeur à Transformers 3, de Burn After Reading à l’Homme au masque de Fer, en passant par l’égo-scénario sans égal de Dans la Peau de John Malkovich, ses performances sont aussi diverses que marquantes.

 

Et Les Liaisons Dangereuses, ont, elles aussi, une exigence de liberté. Ce n’est pas vraiment une pièce, tout est parti d’un roman. Le roman épistolaire majeur de Choderlos de Laclos. Une écriture brutale, lumineuse qu’il a su faire sienne et à laquelle il est profondément attaché. Un rôle qu’il a pensé et dont il n’attendait qu’une occasion, celle de pouvoir le mettre en scène. C’est aujourd’hui chose faite.

 

Malkovich est un acteur de théâtre avant tout. Il a grandi sur les rives du Mississipi, dans l’Illinois. Amérique profonde. Entourés de « gens drôles mais aussi souvent bizarres« . Son père travaille dans l’environnement. Sa mère dirige le journal local, propriété familiale. La brutalité fait partie de son quotidien. John se renferme, pour mieux s’ouvrir vers un ailleurs… la scène.

 

Sa première expérience théâtrale viendra après l’Université. C’est sa copine qui l’a amené au théâtre. « La première fois que j’ai assisté à une représentation, je me suis dit que c’était pas mal comme boulot de faire semblant d’être quelqu’un d’autre (…) Je connais pas mal d’acteurs qui ont pour principal but de se camoufler derrière un personnage. Comprendre où il va, d’où il vient, ce qu’il sent. Ce n’est jamais le même traitement, jamais les mêmes réponses« .

 

 

A 22 ans, Malkovich ignore tout des off de New-York, de l’art Undeground, du théâtre que l’on appelle « moderne ». Mais il monte une troupe, dans une petite église, où il n’y a « presque pas de public ». Pas de décor sinon une table, un bureau et une chaise. Le ton est déjà là, la liberté aussi… Juste avant qu’on leur demande de partir – « Monseigneur trouvait nos pièces trop obscènes« .

 

Le théâtre est sa vie. La suite on la connaît. Mais l’exercice qu’il aime, c’est celui auquel il se livre aujourd’hui. Mettre en scène. Question de disponibilité et d’ouverture d’esprit.

Il ne sait pas et ne veut pas mélanger les deux. « Je ne trouve pas intéressant de jouer et de mettre en scène à la fois. Comment un guitariste peut-il prendre du plaisir à jouer un riff s’il est perpétuellement en train de se poser des questions ?« .

 

Jouer et prendre du recul, « deux côtés du cerveau qui ne sont pas les mêmes« .
Pour son adaptation de la pièce, au théâtre de l’Atelier, l’acteur s’est entouré de jeunes talents presque « vierges » – tout juste sortis du Conservatoire, ou encore étudiants. Les choix ont été pénibles ; « Tous étaient très bons, mais il  a fallu décider » (…) « Mon rôle maintenant est de leur apprendre la liberté, de la déclencher. Je n’ai pas voulu trop les guider pour éviter qu’ils ne perdent leur spontanéité. Quand les acteurs se libèrent d’eux-mêmes, ils en ressortent enrichis« .

 

Une liberté risquée. « Au théâtre on ne peut pas mentir, c’est trop évident. il faut être capable de suivre son instinct. C’est ce qui donne la passion« . Le contraire du cinéma où dit-il, « la caméra fait illusion. Si tu as une bonne gueule, que tu es photogénique, alors le tour est joué« .

 

Au théâtre de l’Atelier, cette liberté est omniprésente. « Les acteurs ont une énergie vitale, je n’avais pas envie d’un décor lourd (…) Les costumes sont d’ailleurs inachevés« . Comme une répétition – mais en live.

 

Le succès ? On verra bien ! Pour l’acteur, la réussite est « ce chemin qui ne mène nulle part (…) Je n’ai pas envie de contrôler mes acteurs. Je veux qu’ils prennent des risques, empruntent de mauvais chemins pour mieux trouver, peut-être, celui qui leur est propre« .

  • John Malkovich
  • théâtre

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Thomas Carrié

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