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3 min

Kleber Mendonça, le réalisateur brésilien de retour à Cannes avec un film très politique

par Véronique Mortaigne

Publié le 30 avril 2019 à 13 h 30 min
Mis à jour le 14 octobre 2019 à 15 h 13 min

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Le portrait de Néo Géo, par Véronique Mortaigne.

Dans Néo Géo, Véronique Mortaigne fait le portrait de Kleber Mendonça Filho cinéatse brésilien pour la deuxième fois en sélection officielle du Festival de Cannes. En 2016, Aquarius, l’histoire d’une journaliste musicale en butte aux provocations de promoteurs  immobiliers, avait fait l’unanimité auprès des critiques. Trois ans plus tard, cet inconditionnel du Parti des Travailleurs brésilien présente Bacurau, réalisé avec Juliano Dordelles, un film qu’il qualifie de « très politique ».

Ce Pernamboucain de Pernambouc, capitale Recife, a coché toutes les cases, et se retrouve pour la deuxième fois en compétition officielle à Cannes. Il n’a pas peur d’être laminé par plus vétéran que lui, parce les Nordestins sont têtus, âpres à la lutte. La preuve : Pernambouc a donné Lula au Brésil, premier président ouvrier dans un pays aux forts clivages sociaux.

 En 2016, Kleber Mendonça avait fait l’unanimité auprès des critiques cannois avec Aquarius, l’histoire d’une ancienne journaliste musicale – la bande son était remarquable – en butte aux chantages de promoteurs immobiliers. L’action se déroule à Recife, où Kleber Mendonça Filho est né en 1968, avant de passer plusieurs années au Royaume-Uni avec ses parents. Beatles, Queen, Maria Bethania et Gilberto Gil.  

Précis, concentré, rieur, Kleber Mendonça appartient à ce Brésil « rouge » qui n’a pas voté pour l’extrême droite affairiste de Jair Bolsonaro, « conséquence mortifère d’un cycle infernal », selon le cinéaste. Déjà en 2016, l’équipe d’Aquarius, dont l’actrice Sonia Braga, avait arboré des pancartes sur les marches du Palais dénonçant « le coup d’Etat » mené contre la présidente élue Dilma Roussef.

Trois ans plus tard, cet inconditionnel du Parti des Travailleurs présente donc Bacurau, réalisé avec son directeur artistique, Juliano Dordelles, un film gonflé, entre science fiction et épopée rurale. Francophile assumé, il nous dit à Paris alors qu’il termine la postproduction de Bacurau, qu’il n’aura pas besoin de pancartes cette fois-ci, le film, extrêmement « politique », parlera de lui-même.

Bacurau, « Nighthawk » en anglais, est le nom d’un passereau qui chante la nuit, et un mot qui sert à désigner en argot local le dernier bus pour fêtards attardés. Kleber en fait une bourgade du désert du sertao, placée en situation de chaos après le décès de sa doyenne. Mais qui résiste à l’anéantissement programmé. Une métaphore.

Kleber est une personnalité active du cinéma brésilien, il a géré des salles, créé des festivals, à Recife, toujours, chez lui. Il n’a jamais été tenté par la richesse du sud. Sous la présidence de Michel Temer, « l’imbécile cynique », il a eu de gros problèmes. Le Ministère de la culture, aujourd’hui supprimé, lui réclamait par exemple la dévolution de subventions concédées pour son premier film, Les Bruits de Recife, sorti en 2012. Il s’est battu, car s’il est charmant, Kléber est rude.

Cannes est une plage de repos, malgré la compétition. Kleber y vint pour la première fois il y a vingt ans, en 1999. Il était jeune critique au Jornal do Comercio, un quotidien local. L’attachée culturelle du consulat de France de Recife réussit à convaincre le rédacteur en chef, plus enclin à traiter des chiens écrasés que de cinéma, de le laisser partir au Festival de Cannes. « Elle représentait pour lui le summum du chic français, il n’a pas osé résister. Et pour justifier mon voyage, il m’a demandé d’écrire des pages et des pages, j’ai été sans doute l’un des critiques internationaux les plus prolifiques de Cannes ». Le Brésilien assidu y est retourné chaque année pendant 17 ans, « gagnant peu à peu, dit-il, les bonnes couleurs de pastilles pour assister aux projections ».

Kleber a épousé sa productrice, Emilie, une Française, et il sait que sa présence à Cannes va l’exposer à l’extrême, face à un pouvoir aveugle qui a exigé le remplacement des chaises du Palais présidentiel à Brasilia : elles étaient rouges, et rappelaient au Messie Bolsonaro le spectre du communisme. Elles sont désormais bleu marine. L’affiche de Bacurau est d’un orange intense, couleur feu, en quelque sorte.

Le Néo Géo du dimanche 28 avril, c’est en podcast.

Visuel © Kleber Mendonça

  • Brésil
  • Kleber Mendonça
  • Néo Géo Nova

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Véronique Mortaigne

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