Une étude témoigne du fait que la pratique d’un instrument empêche un déclin cognitif lié à l’âge.
Il avait déjà été prouvé que la musique jouait un rôle important dans le développement cognitif des enfants et des adolescents, mais ce que l’on vient d’avancer est que cet aspect bénéfique se poursuit jusque très tard dans la vie, comme l’avance une étude de l’Institut de Rotman au Canada. Commencer la musique avant 14 ans et poursuivre durant 10 ans de manière intensive aurait un effet significatif et durable sur la capacité à appréhender et comprendre un discours. (On ajoute quand même, qu’ouvrir des livres reste aussi le meilleur moyen de ne pas être trop con, tout musicien que l’on soit).
Pour cette étude, 10 musiciens et 10 personnes sans formation musicale ont été opposés, des fragments de discours, très brefs, parfois même des onomatopées, leur étaient envoyés à travers un casque, il en résultait un constat : le cerveau des musiciens âgés a fait preuve de réponses neurophysiologiques mieux assurées et plus efficaces. Ils reçoivent de façon beaucoup plus nette un discours, plus vite et de façon plus détaillée. Ce que l’on impute à la plasticité cérébrale acquise durant l’enfance et l’adolescence.
En somme l’éducation musicale pallie à un certain déclin cognitif lié à l’âge. On se dit qu’il serait peut être temps de passer à autre chose que cette satanée flûte à bec dans nos écoles…