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4 min

Après « Ma Vie de Courgette », « Sauvages » : le nouveau chef-d’œuvre stop motion de Claude Barras

par Ségo Raffaitin

Publié le 16 octobre 2024 à 14 h 37 min
Mis à jour le 17 octobre 2024 à 18 h 24 min

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Certain‧es (mauvaises langues ?) disent souvent qu’après un premier film à succès, le deuxième est inévitablement raté. Après l’immense « Ma Vie de Courgette », qu’en est-il de « Sauvages », la nouvelle œuvre de Claude Barras ? Spoiler : c’est trop bien.

Claude Barras, le génie du stop-motion

Ce sont de petites marionnettes aux grands yeux écarquillés qui nous attendrissent en un simple battement de cil. S’il vous en fallait plus : leurs voix sont adorables, le scénario bouleversant et original. Vous avez peut-être en tête le nom de Ma Vie de Courgette, ce film social à hauteur d’enfants, sorti en 2016. On savait, on est un peu mentaliste chez Nova.

Dans ce long-métrage, on suivait celui qui préfère qu’on l’appelle Courgette, placé en foyer après le décès de sa maman qui « aimait un peu trop la bière« . L’aventure puissante de cet enfant, entre les copains du foyer et la lumière de l’avenir. Autant de réalisme que de poésie dans ce film réalisé par Claude Barras, sur lequel a aussi travaillé une certaine Céline Sciamma. « Ma vie de Courgette » n’a pas seulement séduit l’autrice de cet article : le film avait dépassé le million d’entrées, sacré deux fois par les César et nommé aux Oscars.

« Sauvages » : le deuxième film de Barras

On ne réfléchit donc pas longtemps et on fonce en salle pour aller voir Sauvages, la nouvelle production de Barras, sorti ce mercredi 16 octobre. Portrait d’une petite fille en lutte contre la destruction d’une forêt ancestrale de l’île de Bornéo, le film a été très remarqué au festival de Cannes. Beaucoup évoquent même un pur chef-d’œuvre.

Dans la forêt tropicale de Bornéo

Le film démarre : écran noir. Puis, dans la nuit de la salle du cinéma, des sons de la nature : des gazouillis d’oiseaux, des bruissements de feuillages. Ce sont les vrais sons de la forêt tropicale de Bornéo, théâtre des événements du film. On y suit la petite Kéria, qui recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment, Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale.

Une animation démente, « le stop motion est une résistance »

On ne peut qu’à nouveau admirer la minutie des personnages qui n’ont ni été créés par IA, ni même dessinés, mais bien fabriqués artisanalement pour ce film en stop motion. Claude Barras explique : “Le stop motion est pour moi une forme de résistance au monde de la virtualité et des ordinateurs”, ajoutant que « malgré la complexité technique du tournage d’un film comme Sauvages, jamais je ne pourrais imaginer le réaliser en images de synthèse. » Pour vous donner une idée, le film Ma Vie de Courgette, a nécessité de façonner pas moins d’une soixantaine de décors et 54 marionnettes dans trois déclinaisons de costumes.

Trois semaines avec des micros dans la forêt de Bornéo

Au-delà de l’animation démente, la démarche globale du film est impressionnante. On parlait plus haut dans cet article de l’ouverture dans la pénombre de la forêt. Claude Barras a travaillé avec Charles de Ville, un concepteur sonore, qui est parti trois semaines dans la forêt de Bornéo avec ses micros. Pour ses enregistrements, il s’est posté dans les lieux et moments proches de ceux que l’on voit dans le film. « Au montage, l’association de ces captations sonores in situ aux images s’est avérée de toute beauté » se souvient Claude Barras. « Charles a pu avec son spectromètre « éteindre » ou « allumer » tel ou tel animal pour accompagner les tensions dramatiques et sculpter sa matière sonore. »

Une démarche documentaire

Claude Barras, lui-même, est allé à Bornéo. Grâce à une association qui lutte contre la déforestation, il a rencontré l’un des leaders de la résistance penane et a pu assister à la réunion annuelle des chefs de famille et chefs de clan. « Puis j’ai pu partir dix jours dans la forêt avec l’une des dernières familles vivant encore dans un nomadisme vraiment traditionnel. Le plus étonnant pour moi, alors que je m’attendais à vivre une expérience très exotique, c’est d’avoir eu l’impression de retrouver mes grands-parents. » Ce sont d’ailleurs eux qui l’ont inspiré pour le film. Il se souvient de leurs récits du « temps d’avant » dans les Alpes « où l’on se rendait à la ville deux fois par an pour acheter un peu de sel. Le reste du temps, on vivait en autarcie en fabriquant soi-même ses meubles et ses outils. » Des communautés qui vivaient selon les cycles des saisons, à différentes altitudes, en passant d’un village à l’autre. Des grands-parents qui vivaient un nomadisme proche de celui des Penans, que l’on suit dans le film. « On considère toujours le nomadisme comme quelque chose de très exotique mais en réalité, il y a deux générations en Europe, bien des gens vivaient et se déplaçaient selon le cycle de la nature. »

Dire l’urgence

S’il n’a pas fait un film sur la génération alpine de ses grands-parents, c’est parce que ces communautés n’existent plus. Par contre, « il y a une forme d’actualité, d’urgence même dans les enjeux de Bornéo. La déforestation y a déjà fait des ravages à grande échelle, mais il reste encore là-bas 10% de forêts primaires non exploitées, des gens qui vivent, pas de façon complètement autarcique, mais qui ont envie de conserver leur mode de vie et leur forêt. » Pour le dire, l’histoire des personnages, leur combat, mais aussi l’émerveillement inévitable devant la beauté de la forêt.

L’avis DU professionnel : Alex Masson valide

Pour comprendre ce que vaut réellement cet intriguant Sauvages, on a demandé à Alex Masson, notre expert ciné : “C’est un tout petit peu en dessous de Ma vie de Courgette… Parce qu’un peu plus sur des rails de scénario façon fable morale, mais ça a la même puissance émotionnelle. C’est fort, que ce soit dans la manière de faire passer le message écologiste ou dans la qualité démente de l’animation”. Ça a été un crève-cœur pour lui de ne pas lui trouver de place dans la sélection Pop-Corn de cette semaine. D’ailleurs, si vous vous voulez découvrir les deux films qu’il a choisis, ça se passe ici.

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