Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : « Taxi Caraïbes » de Ariel Tintar.
Autrefois dit Ariel Ariel, Ariel Tintar officie désormais sous son nom civil (et oui, j’ai dit beaucoup de fois Ariel dans cette phrase). Artiste complet, il joue, produit, chante et compose ses disques, et celui dont on souhaite vous parler ce matin ne fait pas exception.
Un EP de cinq titres, cathartique, s’il en est. En français ou en créole (mi-guadeloupéen, mi-martiniquais, en l’honneur de ses origines), Ariel Tintar aborde le racisme, les origines, le mensonge, aussi, qui lui a longtemps servi de refuge. « J’avance dans le monde, vers moi-même. Vers ce qui m’inspire, vers ce que je trouve beau. Et j’ai envie de dire que c’est mon ambition est là, toute simple. » C’est lui qui le dit (bien), et ils sont nombreux, les choses et les lieux qui l’inspirent. Du Maroc au Brésil, en passant par sa Martinique natale, sa musique est aussi le fruit d’explorations, de déambulations musicales qui l’ont nourries, ici et surtout là-bas. Ariel Tintar, il existe aussi en vrai. La preuve, pour celles et ceux qui le peuvent, aux Transmusicales de Rennes le 7 décembre.
