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3 min

Rap et lowriders : avec les chicanos du Japon

par nova

Publié le 8 février 2018 à 14 h 19 min
Mis à jour le 9 février 2018 à 16 h 47 min

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Lowriding, mode, tatouages, musique, de Los Angeles à Tokyo.

Dans ses morceaux, comme dans ses clips, la jeune rappeuse japonaise MoNa aka Sad Girl possède ses propres gimmicks. Une combinaison de plusieurs langues, le Japonais, l’Anglais, l’Espagnol, une manière de s’habiller, de se maquiller, mais aussi de se montrer aux côtés de vieilles voitures à la carrosserie bien soignée. Autant de caractéristiques qui ont forgé son identité artistique, celle d’une « rappeuse chicana », selon ses propres mots. MoNa comme beaucoup d’autres Japonais s’est émancipée à travers la culture chicano, qui prenait racine dans les années 50 à Los Angeles. Mais comment un groupe de japonais a bien pu jeter son dévolu sur la culture d’une minorité qui évoluait à des milliers de kilomètres de Tokyo, de l’autre côté de l’océan Pacifique, en reprenant ses codes vestimentaires et en ridant dans des voitures à ras de terre ?

Le terme « chicano » apparaît dans les années 50. Il fait référence aux Latino-américains installés aux États-Unis. Eux préfèrent cette appellation à celle d’ « immigrants » ou d’ « étrangers ». Leur engagement commun pour une reconnaissance de leurs droits en fait une communauté qui pose les bases de sa propre culture. Dans les années 70, elle passe par un attachement particulier aux vieilles voitures avec le phénomène du lowriding. Par la musique aussi, axée doo wop et soul, comme en témoigne la compilation East Side Story, « C’était la musique de ce moment où on s’est véritablement trouvé » raconte The Homeboy Mad, un « activiste chicano », à Wax Poetics. 

Shin Miyata, l’entremetteur

Pendant ce temps au Japon, un certain Shin Miyata découvre la culture chicano grâce à une série américaine, Chips, très populaire dans le pays. En 1984, il décide de s’installer pendant un an dans l’Est de Los Angeles, l’épicentre du mouvement. Il a alors 21 ans. Fasciné par ce qu’il a vu, il se donne pour mission à son retour au Japon d’introduire la culture chicano dans son pays, en écrivant régulièrement pour Lowrider Magazine mais aussi en créant son propre label, Barrio Gold Records.

Il se lance dans la réédition de disques et permet ainsi à des artistes, la plupart basés à Los Angeles, de se faire entendre au Japon. Le musicien Mark Guerrero, qui a rencontré Shin Miyata, énumère ces artistes : East LA Sabor Factory, Queztal ou encore Eastside Connection.

La suite se raconte en images, grâce à un documentaire réalisé par les britanniques Louis Ellison et Jacob Hodgkinson. Tourné entre Tokyo, Osaka et Kyoto, il s’intitule sobrement Chicano, et suit différents précurseurs du mouvement Chicano au Japon, dont Shin Miyata ou encore DJ Paco. On y voit cette jeunesse qui tente de se défaire de l’image négative parfois associée aux chicanos, celle des gangs de L.A., mais qui se retrouve pleinement dans leurs valeurs familiales, comme l’explique un homme non identifié à la fin du documentaire : «On a de la sympathie pour eux et on est liés dans la manière dont ils expriment leur opinion, dont ils aiment leur crew, leur famille, et dont ils travaillent dure pour faire des choses qu’ils aiment. Pour moi, c’est ça qui a rassemblé la culture chicano et japonaise. » 

DJ Paco nous raconte qu’il découvre le mouvement via Lowrider Magazine dans les années 90. C’est d’abord la mode qui a attiré son attention, « J’ai été choqué par la mode chicano. La pantalons baggy, les pantacourts, les chaussettes hautes. » Et puis viens la musique, « j’ai commencé à acheter des CD de rap chicano ».

Ces CD, MoNa aka Sad Girl s’en servait elle aussi pour s’imprégner du mouvement. « Il y a 10 ans, j’ai trouvé ces disques de rap chicano, j’étais attirée par leurs pochettes, je dépensais la moitié de mon salaire là-dedans. C’était la seule manière pour moi d’avoir des informations sur eux, sur la mode, le maquillage etc.., à ce moment-là. » Elle poursuit : « J’écoutais Da Brat, YOYO… mais il me semble que c’est en 2003 que j’ai découvert la musique de JV, j’étais très impressionnée par sa musique. Le ‘rap chicana’ est très sexy, mignon et mauvais à la fois, c’est ce que je voulais. » À l’époque, MoNa attire l’attention des lowriders car « la scène hip hop n’était pas très développée », elle se considère alors comme « la seule rappeuse qui reproduisait le style chicano » au Japon.

Shin Miyata continue son entreprise, Barrio Gold Records est toujours en marche. Le 24 février à Los Angeles, un documentaire consacré à ce personnage intitulé Our Man in Tokyo sera diffusé en avant-première au musée national américano-japonais. Un acteur central dans l’histoire de la musique chicano, qui depuis près de 20 ans, a permis à de nombreux groupes de Los Angeles de s’introduire au Japon, comme ce fût le cas pour le groupe Chicano Batman en 2017. Le film explorera « les efforts conscients » de Miyata, peut-on lire dans son descriptif, « pour briser les stéréotypes, des deux côtés du Pacifique. »

Visuel : © Capture d’écran « Chicano » – Louis Ellison et Jacob Hodgkinson

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