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Les infirmières scolaires montpelliéraines se sont rassemblés devant le rectorat de la ville, le 22 mars, pour dénoncer le manque de moyens qui touche leur profession et réclamer une hausse de salaire.

Ils sont cinquante à siroter thés et cafés sur une terrasse, face au bâtiment tri-centenaire qui abrite l’Académie de Montpellier. Le personnel médical scolaire montpelliérain s’est réuni le 22 mars devant le rectorat local, après un appel à manifester du SNICS-FSU, syndicat des infirmières de l’éducation nationale. Il réclame une hausse de salaire et plus de bras dans les établissements. Les soignants sont assis car ils n’ont pas obtenu de la préfecture le droit de manifester, trop peu nombreux. Ils cachent pourtant quelques drapeaux du SNICS, une guitare et des ustensiles de cuisine, prêts à se faire entendre.

Le rassemblement devant le rectorat se met petit à petit en place. Un moule à gâteau et une cuillère servent de tambour au cortège. Les infirmières scandent sans limite « infirmières en colère ». « On n’est pas là pour casser des trucs. On veut alerter le rectorat sur la nécessité de créer des postes d’infirmières et sur les difficultés que rencontrent les jeunes au retour de la crise sanitaire », affirme Sandie Cariat, secrétaire académique du SNICS-FSU.

Le matin même, 800 infirmiers de la France entière suivaient une visio-conférence sur la santé à l’école. Les témoignages sur le mal-être en cours s’enchaînent à travers les écrans d’ordinateurs du lycée Joffre. Un lycéen intervient pour demander la création d’une consultation gratuite dans le secondaire. Il aimerait ne pas avoir à recourir à la carte vitale de ses parents pour consulter et conserver son intimité.

Des infirmières débordées

L’heure de rassemblement passe. Pourtant, les bruits de sifflet et les chants se font plus forts. Si les pancartes sont interdites, Marie-Laure Serié a fait de sa blouse son étendard. En fonction depuis presque 20 ans, elle portait déjà sa veste pleine de messages en 2010. On peut notamment y lire « Le salaire : à quand une augmentation ? ». « C’est minable de toucher 1800 euros de salaire à 58 ans, avec 17 ans d’expérience, un bac+8 et des heures supplémentaires qu’on ne compte plus » s’agace-t-elle. Ses journées commencent à 8h pour se terminer après 18h, avec des formations de premier secours et un doctorat à boucler. “Si nous sommes dans la rue, c’est parce que nous n’avons eu aucune reconnaissance depuis le début de l’épidémie. Nous n’avons touché aucune prime alors que nous étions au cœur de l’accueil des élèves qui avaient besoin d’être rassurés » rappelle Marie-Laure.

Un établissement scolaire, c’est 500 élèves comme 2000. Luc, infirmier carcassonais a fait le déplacement car dit-il, la mobilisation « était inexistante » dans sa ville. Il gère parfois seul la santé des 1900 élèves du lycée Jules Files. Selon le ministère de l’éducation nationale, il y aurait à l’heure actuelle environ 8000 infirmières scolaires pour 60.000 établissements, soit une infirmière pour 1700 élèves.

La jeunesse déboussolée en ligne de mire

Luc estime qu’avec l’apparition du coronavirus, la situation s’est compliquée. « Il y a un mal-être important chez les élèves, qui viennent davantage consulter. » S’il juge nécessaire d’accompagner les lycéens en détresse psychologique, il rappelle les revendications du jour : « il faut plus de monde dans les écoles : des psychologues, des aides-sociales, des infirmières. On ne pourra pas y arriver seuls ».

La pandémie a apporté une surcharge de travail dénoncée par toutes les infirmières présentes. Le contact tracing – ou traçage des contacts, qui permet d’avertir les personnes ayant été en contact avec une personne testée positive – imposé au début de l’année par le ministère de l’Education nationale, est perçu comme une perte de sens du métier.

Pour Sandie Cariat, ce n’est pas seulement un rassemblement pour les infirmières scolaires. « Le retard de prise en charge des soins est énorme, notamment au niveau de l’accès aux pédopsychiatres. Et puis notre rôle dans les établissements, c’est aussi l’éducation à la santé qui a été mise en pause par le coronavirus. » « Quand je termine ma journée, j’espère ne pas être passée à côté d’une situation d’urgence. Je pense notamment à une élève qui a voulu attenter à sa vie. Est-ce qu’elle a pu venir m’en parler ? » s’inquiète Sandie.

Les infirmières scolaires ont échangé avec le rectorat de Montpellier en visio-conférence à 18h. Elles sont revenues sur leurs difficultés et ont fait valoir leurs revendications. Le rectorat les a entendues et affirme qu’il fera remonter au ministère de l’éducation nationale les revendications de hausse de salaire et les demandes pour plus de postes.


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