Chaque semaine, RKK fouille dans sa mémoire (d’hier ou du siècle dernier) et exhume quelques pépites video (et l’histoire qui va avec)
Dans mes errances entre Buenos Aires (Argentine) et (les Trottoirs de) Buenos Aires aux Halles, j’ai eu l’occasion, le privilège de croiser dans les années 80 des monuments du tango, Oswaldo Pugliese, Horacio Salgan, José Libertella (Sexteto Mayor), Nestor Marconi. Plus celui qui échappe à toute étiquette, Astor Piazzolla. Et deux chanteurs uniques, deux voix madrées et caractère qui va avec : Roberto Goyeneche, un nom basque et un surnom, « El Polaco », le Polonais, du à ses cheveux blonds, croisé à Paris, et Edmundo Rivero, gueule taillée à coup de serpe et voix de stentor, rencontré dans le bureau du « Viejo Almacen », l’antre du tango qu’il dirigeait à l’époque. Des rencontres qu’on n’oublie pas, et des musiques pour les faire revivre, avec notamment un duo de Goyeneche avec l’ex punk devenue lady tango Adriana Varela.
Edmundo Rivero : « Sur »
Roberto Goyeneche : « La ultiima curda »
Roberto Goyeneche + Adriana Varela : « Balada para un loco » (sonore)