C’est le nouveau Brad Pitt, le nouveau George Clooney, un Alain Delon des temps modernes : Pedro Pascal, l’idéal masculin 2.0. Des édits et vidéos de l’acteur pullulent sur les réseaux sociaux en vraie Pedromania.
L’acteur vient de fêter ses 50 ans, sa carrière a décollé vraiment en 2015 quand il a été repéré dans Game of thrones et a enchainé avec Narcos, ou The Last of Us…. Mais c’est depuis quelques mois que les vidéos et photos de lui pullulent sur tous mes réseaux sociaux, dans les fils d’actualités. Il est devenu le nouveau crush de tout internet, on compte près de 700 mille publications avec son blaze sur tik-tok, des compilations de lui filmé en train de faire tout et rien tant que ça consiste à exister.
Ces vidéos viennent beaucoup par exemple du dernier Festival de Cannes. On le voit marcher, sourire, pas sourire, faire un clin d’œil, danser, parler, faire des grimaces, des blagounettes, porter un débardeur ultra-évasé, etc.
« Pedro Pascal, un homme écrit par une femme et sculpté par les dieux »
Alors les gens sont drôles dans leur manière d’adorer, de désirer et d’admirer l’acteur. On lit en description de ces vidéos
“Les bras de Pedro Pascal sont comme ça parce qu’il porte, à lui seul, le poids de la mission qui consiste à empêcher toutes les femmes de la planète de complètement renoncer aux hommes”
Ou bien :
“Pedro Pascal, un homme écrit par une femme et sculpté par les dieux”,
Ou encore :
“Je suis bi, ce qui veut dire que je suis attirée par les femmes et Pedro Pascal”… ce à quoi quelqu’un d’autre répond “je suis asexuelle mais je réalise qu’il se pourrait que je sois en fait pedrosexuelle”
Quand la déconstruction sociale rend sexy
C’est justement là qu’on tient le phénomène. Pedro Pascal, de son vrai nom Jose pedro Balmaceda Pascal, est devenu l’archétype d’un mec cisgenre déconstruit, politisé et bienveillant comme il faudrait. Ses fans sont fans de l’image d’Alexander Skarsgård qui lors d’une avant-première d’un drame queer, à cannes, se précipite pour embrasser Pedro chaleureusement sur la joue. Ses fans sont fans de la fierté dans ses yeux quand sa sœur trans défile sur le tapis rouge dans une robe somptueuse et qu’il glisse fièrement aux gens autour de lui “c’est ma soeur! c’est ma soeur, là!”. Ses fans sont aussi fans de lui quand sa fille le cite lorsqu’il lui dit “être papa, c’est un état d’esprit”
Les fans sont fans de ses prises de position sur les exilés, lorsqu’il rappelle que ses parents ont fui la dictature chilienne, qu’il a été accueilli, et qu’il défend ces protections, ce droit à être en sécurité.
Il est spontané, rigolo, viril sans être toxique, il est viril tout en étant un allié engagé, il incarne une masculinité douce. Un peu comme les personnages qu’il a joués finalement, des guerriers au cœur tendre, des papas rassurants et vaillants.
C’est ainsi que le monde devint… Pedrosexuel.