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5 min

Muzi : « Les histoires de l’Apartheid méritent d’être racontées »

par Thomas Soulet. Une interview de Bintou Simpore et Michael Liot

Publié le 17 septembre 2019 à 15 h 44 min
Mis à jour le 18 septembre 2019 à 16 h 22 min

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Rencontre avec l’artiste sud africain au festival Afropunk Paris à la Seine Musicale en juillet dernier.

Chez Radio Nova, vous le savez, on adore Muzi. L’artiste sud-africain est très productif et ce depuis 2016 avec deux albums  Boom Shaka (2016) et Afrovision (2018), et un EP délivré en mai 2019, Stimela Segolide. Grand défendeur de la culture zoulou et sud-africaine, Muzi a participé du projet du génie britannique Damon Albarn et son Africa Express paru juillet dernier. Un album qui s’entoure d’artistes qui sont la musique d’hier, d’aujourd’hui et de demain de l’Afrique du Sud. Mais le musicien zoulou ne s’arrête pas là. Il revient cet automne avec un nouvel album Zeno prévu pour le 11 octobre prochain. On aura la chance de découvrir son nouveau single « Good Vibes Only » featuring le jeune Espacio Dios le vendredi 20 septembre. Pour nous faire patienter, remontons le temps avec Bintou Simpore et Michael Liot qui interviewaient Muzi  au Festival  Afropunk à Paris en juillet dernier. L’artiste nous y parlait de sa musique, de son dernier EP Stimela SeGolide, de ses influences et de ses combats. Nous retrouvons cet entretien dans l’émission Néo Géo.

Muzi, vous êtes passé sur Radio Nova avec une chanson appelée « People ». C’est une chanson que vous avez faite pour la compilation de Beating Heart, un collectif londonien. Pouvez-vous nous dire comment c’est arrivé ?

Beating Heart nous a contacté. Pour une compilation, ils voulaient que je choisisse une chanson qui me plaisait pour en faire un remix. La façon dont on a créé ce morceau a été très naturelle. Puis vous, Nova, l’avez relayé et mon Spotify a explosé et je me suis dit « Wow ok ! », c’était dingue ! Merci…

Un genre de musique africaine moderne et fluide

Je pense que ce qu’on a aimé sur cette chanson, et en général avec votre style, c’est ce mix de rythmes traditionnels. Il y a quelque chose de très local, de très sud-africain et en dépit de la production qui est, en même temps, très moderne. Puis vous avez réalisé l’album « Afrovision ». Comment définissez-vous votre style ?

Je dirais que je produis un  genre de musique africaine moderne et fluide. Je pense que c’est la meilleure façon de le décrire, car je ne me limite pas qu’à un seul genre. Je le décris comme ça parce que je suis un millénial ! Donc toutes ces influences, je les prends et je les transmets dans ma musique.

Votre premier album, Boom Shaka, est-ce que c’est une référence à Boom Shaka, le groupe de kwaito ?

Je rendais effectivement hommage à Boom Shaka le groupe, parce qu’il faisait des choses qu’on n’avait jamais vu à l’époque en Afrique du Sud. Le fait de s’exprimer aussi librement…  Ils étaient propriétaires de leurs propres enregistrements, et faisaient toutes ces choses de manière innovante. Ils étaient également très proches du peuple. Cet album leur rend effectivement hommage.

 

C’était donc pendant la période kwaito. Les gens appellent ce genre « la house sud-africaine », est-ce que vous êtes d’accord ?

Non, ce n’est pas de la house sud-africaine, c’est un genre qui nous est propre, qu’on a créé. Ça a commencé comme aux débuts du  Hip Hop,  quand on prenait des beat disco et les ralentissaient pour rapper dessus.  Le kwaito a fait la même chose mais en racontant nos histoires.

La musique kwaito, c’est ça : 105 bpm, des gens qui parlent de leurs problèmes ou de choses diverses, un genre musical authentiquement sud-africain. L’appeler autrement, c’est lui manquer de respect.

Vous parliez d’être un millénial. Est-ce que vous vous considérez aussi de la génération « Born Free » en Afrique du Sud ?

Les « Born Free » sont les personnes nées après 1994 quand l’Apartheid s’est achevée. Je suis né en 1991, j’avais donc trois ans à cette époque. Mais je pense que je fais partie de cette génération car je n’ai pas eu le sentiment de ressentir l’ambiance que les « chacals » de l’Apartheid ont pu faire vivre à nos parents même si, dans notre pays, il y a encore beaucoup de chemin à faire. Mais on a définitivement plus de liberté que nos parents.

J’ai le sentiment que nos parents n’ont jamais eu la chance de pouvoir raconter leur histoire

Et qu’en est-il de la connaissance de cette période sous l’Apartheid ? Il semble que vous essayez de faire le lien entre cette génération et l’ancienne.

J’essaie de le faire car j’ai le sentiment que nos parents n’ont jamais eu la chance de pouvoir raconter leur histoire. J’imagine toujours ce qui aurait pu se passer si Brenda Fassie ou Chicco Twala avaient pu s’imposer internationalement. On a eu tellement d’artistes africains incroyables qui n’ont jamais pu briller à cause de l’Apartheid… Maintenant, ce sont des histoires qui méritent d’être racontées.

Et c’est même plus que de la musique. Parlons par exemple de ce dernier EP, qui contient non seulement de la musique mais aussi des histoires sur votre famille.

C’est comme l’anthropologie, on va creuser et on va trouver l’histoire de mon peuple. Moi je le fais musicalement, et Stimela Segolide est plus sur ma mère. Son père devait partir vivre dans les mines et sa mère devait travailler dans les maisons des Blancs. Du coup, ma mère se retrouvait seule. Son père était parti pour un an environ, et ce genre d’éloignement casse la dynamique d’une famille. Il a fini par avoir une autre famille à Johannesburg. Tout ça à cause de l’argent.

« Stimela Segolide » se traduit par « le train en or » car les gens prenaient le train pour aller creuser afin de trouver de l’or. C’est une signification littéraire et figurative.

Une guitare et puis tu chantes, c’est à peu près l’essentiel 

Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu’est le Maskandi ?

C’est la musique folk zoulou. Si tu penses à la musique country, ou tout simplement à n’importe quelle musique folk, c’est juste de la guitare et du chant. C’est ça le Maskandi, des hommes ou des femmes qui jammaient après le travail. Une guitare et puis tu chantes, c’est à peu près l’essentiel. La plupart des chansons parlent de ruptures, tu parles de tes problèmes, c’est un peu comme le Blues.

En tant que Zoulou comment voyez-vous le genre Maskandi ? Il y a quelques années, on a reçu Busi Mhlongo à Radio Nova. En concert, c’était très fort et très spirituel. Vous faites référence à Busi dans ce nouvel EP ?

Oui, elle aussi est une personne qui s’est mobilisé pour que notre culture aille plus loin. Elle a été une des premières artistes du genre musical maskandi à faire en sorte que son album soit mixé correctement, elle est allée à Londres pour ça, et elle tenait à en faire quelque chose d’attrayant. J’ai beaucoup de respect pour elle et pour l’âme qui se dégage de sa musique.

Si, à la fin de ma carrière, j’ai créé une marche pour que quelqu’un d’autre monte dessus et avance, alors j’aurai fait mon travail.

Je pense à ce morceau que vous avez composé « Zulu Skywalker », est-ce une vision afro-futuriste ?

Je me vois comme une étape. Si, à la fin de ma carrière, j’ai créé une marche pour que quelqu’un d’autre monte dessus et avance, alors j’aurai fait mon travail. Il faut être assez confiant pour être cette marche, et un jour quelqu’un d’autre me remplacera et fera ça bien mieux que moi. C’est ça l’objectif, pas vrai ? Car on ne nous a jamais appris à nous appuyer sur les épaules de Brenda Fassie ou d’autres artistes car on était trop jeune. Mais si quelqu’un peut se reposer sur mes épaules alors j’aurai réussi.

Cette interview a été diffusée pendant l’émission Néo Géo du dimanche 15 septembre.

Visuels © Samora Chapman

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