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Poussières d’étoile sur la planète pourpre : examen au télescope des mémoires inachevés du Kid de Minneapolis, « The Beautiful Ones ». Soit le récit – très bref, mais lumineux – de son enfance et de ses premiers contacts avec la musique.

« J’ai parlé à Prince pour la dernière fois dans la nuit du dimanche 17 avril 2016, quatre jours avant sa mort. J’étais au lit quand mon téléphone a vibré et affiché un numéro commençant par 952, l’indicatif du Minnesota. Il ne m’avait encore jamais appelé sur mon portable, mais j’ai immédiatement su que c’était lui. Je me suis rué sur un bout de papier et un stylo et j’ai branché mon téléphone à la prise murale – ma batterie était presque à plat. Les trente centimètres de câble de mon chargeur ne me permettaient pas de rester debout. J’ai donc passé notre dernière conversation accroupi dans un coin de ma chambre à prendre des notes sur un papier posé par terre.

« Salut Dan, a-t-il dit. C’est Prince. On a écrit beaucoup de choses sur la voix parlée de Prince – son étrange plénitude chuchotée, nasillarde et grave à la fois (…) « Je tenais à vous dire que je vais bien, malgré tout ce que les médias peuvent raconter. Ils exagèrent toujours, vous le savez. »

 

J’avais pu m’en faire une idée. Le mois où Prince avait annoncé que son « Frère Dan » l’aidait à réalisé ses mémoires, il m’était arrivé de lire – bien que j’étais de vingt-huit ans son cadet, et blanc – que j’étais réellement son frère. Mais les informations qui circulaient désormais étaient d’une toute autre portée. Quelques jours plus tôt, l’avion de Prince avait dû procéder à un atterrissage d’urgence après avoir décollé d’Atlanta où il venait de terminer ce qui allait être son dernier concert, dans le cadre d’une tournée solo de recherche et de recueillement qu’il avait baptisée Piano & A Microphone. Il avait été hospitalisé à Moline, dans l’Illinois, pour soigner, disait-on, une grippe particulièrement tenace.

Quelques heures après la diffusion de cette nouvelle sur TMZ, Prince avait tweeté depuis sa demeure de Paisley Park, à Chanhassen, dans le Minnesota, qu’il était en train d’écouter sa chanson Controversy, dont les premières paroles sont : I just can’t believe all the things people say. Autrement dit, il allait bien. Des habitants de Chanhassen l’avaient vu faire du vélo. Et la nuit avant qu’il m’appelle, il avait organisé une fête dans son studio d’enregistrement privé, profitant de l’occasion pour exhiber une nouvelle guitare violette et un piano de la même couleur. « Attendez quelques jours avant de gaspiller vos prières », avait-il lancé au public.

« – Je me suis fait de la bile, mais j’ai vu sur Twitter que vous alliez bien, lui ai-je dit. J’ai été désolé d’apprendre que vous aviez la grippe. » « – Je présentais des symptômes qui pouvaient faire penser à la grippe », a-t-il rectifié – une précision à laquelle j’allais repenser pendant de longs mois. « Et j’avais la voix rauque. » Il m’a semblé qu’il l’avait encore, comme s’il se remettait d’un gros rhume. Mais il n’avait pas envie de s’appesantir sur le sujet. Il m’appelait pour me parler du livre. »

 

Et le voilà, ce livre : The Beautiful Ones, mémoires inachevés, paru pour Halloween aux éditions Robert Laffont. Ouvrage qui aurait dû, selon les vœux de son auteur, « bousculer toutes les conventions » et dont le sujet dominant aurait dû être « la liberté de créer en toute autonomie », tout en répondant à la sacro-sainte question : qu’est-ce que le funk ? Hélas, la Faucheuse stoppa net l’autobiographe, mort à 57 ans d’une « overdose accidentelle d’une contrefaçon de Vicodin trop chargée en opioïde ».

Mais alors, que contient cet épais tombeau de papier mauve et or ?

Quarante pages, pas davantage, de récit de son enfance ; confessions qui, sans être bouleversantes sur le plan littéraire, s’avèrent suffisamment éclairantes sur l’homme, l’influence de ses parents ou ses premiers contacts avec la musique pour entamer un nouveau voyage sur la planète pourpre. S’y trouvent aussi : un album-photo commenté par l’artiste, qui s’achève en avril 1978 lors de la sortie du premier album For You ; un traitement scénaristique manuscrit de ce qui deviendra le film Purple Rain ; ainsi que la longue et touchante introduction de son co-auteur, Dan Piepenbring, un critique à peu près inconnu de 29 ans issu de la prestigieuse Paris Review (l’une des plus influentes revues littéraires américaines, célèbre pour ses entretiens-fleuves avec Faulkner, Borgès, Ellroy ou Carrère), qui n’avait écrit jusqu’ici aucun livre ; « La probabilité que je sois retenu se situait à mi-chemin entre gagner au loto et survivre à la chute d’un astéroïde. J’étais donné perdant d’emblée. » (Or, ce fut précisément ce qui plut au Love Symbol.)

Construite à partir de trois fragments de ces mémoires au parfum de poussières d’étoile, ponctuée d’inédits sélectionnés par Alexis Tain (auteur de Prince, le cygne noir), l’émission d’aujourd’hui sera conclue par deux textes de l’un de ses écrivains préférés, la regrettée Toni Morrison, tirés de son recueil intitulé La Source de l’amour-propre, paru aux éditions Christian Bourgois – et inédit lui aussi.

Le Prince est mort, vive les mots du Prince. Lui qui chantait, dans sa chanson Moonbeam Levels en 1982 : « Hier j’ai essayé d’écrire un roman, mais je ne savais pas par où commencer. »

Une émission imaginée et animée par Richard Gaitet, réalisée par Sulivan Clabaut. Programmation musicale : Alexis Tain, sans oublier les lumières de Michael Liot.

P.S. : Un soir, les auditeurs de la Book Box ont écrit des nouvelles sur Prince : http://www.nova.fr/radionova/75044/episode-nova-book-box 

Visuels © DR

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