Confrontation entre les signes extérieurs du monde de la finance et ébullition intérieure d’une jeune femme, un remarquable portrait de transfuge de classe.
On avait découvert Héléna Klotz, avec « L’âge atomique« , chronique des aspirations et des pulsions de la jeunesse d’aujourd’hui. Avec « La vénus d’argent », elle signe de nouveau un film ultra-contemporain. À savoir sur une époque où le besoin de retrouver ses repères, ses fondations, se fait grandissant alors que la société est elle de plus en plus floue.
À travers la trajectoire de Jeanne, qui infiltre le monde de la finance pour s’émanciper de blessures intimes, « La vénus d’argent » se fait récit de transformation en faisant des arcanes opaques du trading la chrysalide d’une reconstruction sentimentale, Héléna Klotz jouant avec les codes du thriller pour mieux décrypter les ressorts des rapports humains. Pour Nova, la réalisatrice revient sur les coulisses de son film.
En salles le 22 novembre.
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