Si vous n’êtes jamais venus à la fête de l’Huma, sachez que c’est grand, et très vivant. Rempli, bruyant, coloré. Il y a des stands pour tous les goûts et surtout pour toutes les éducations politiques. Celle que l’on se fait en débattant avec des aînés un poil têtus des stands du PCF d’Indre Loire ou d’Ivry-sur-Seine. Il y a l’éducation à la politique étrangère qu’on découvre par celles et ceux qui rappellent comment les luttes se croisent à l’international.

Il y a les grands débats éternels de l’agora sur le travail, la gauche, le monde. Et puis il y a tout le reste : les 50 manières de prouver que la politique prend aux tripes, au cœur et au ventre.

Ici on boit, on danse, on mange, on joue, on gueule et on reboit. Avec des collectifs, un public, des artistes, des personnalités venues du monde entier. Les avenues ici s’appellent Olympe de Gouges, Gisèle Halimi, Elsa Triolet ou Marcel Cachin.

Bref : on a passé le week-end à la Fête de l’Humanité – 87e édition –