Chaque jour, Radio Nova met un coup de projecteur sur un titre. Aujourd’hui : “Déjà-Vu”, d’Emma Peters.
Sorti le 9 janvier, le single de synthpop nous a vendu l’été six mois avant son arrivée, en réchauffant la douleur hivernale sur un thème que vous maîtrisez probablement toutes et tous : celui de la rupture.
Avec ce titre, Emma Peters est loin de ses reprises acoustiques et mélancoliques qu’on lui connaît bien. Depuis son deuxième album Tout de suite, sorti en 2024, elle nous surprend à coups de singles. Celui-ci nous raconte un amour déçu, manqué, un peu regretté — mais pas trop non plus. Ce n’était ni le premier amour, ni le grand. Et si sa douleur est du “déjà-vu”, autant y mettre un peu de BPM et quelques percussions.
Du groove pour les cœurs durs
“Déjà-Vu”, c’est une rupture qui ne détruit plus, c’est du groove pour les cœurs durs. C’est une lettre d’amour confuse mais rigide, d’une femme qui vit une rupture d’adulte : ça fait mal, mais c’est pas la fin du monde. La chanteuse fait balancer notre tête et notre cœur avec une nostalgie rythmée qui sent l’été, dans un mélange de rock synthétique et de pop française. On s’imagine autant l’écouter le matin en allant au taf pour se réveiller que la nuit blotti·e sous la couette, un peu défoncé·e, un peu heureux·se.
La dichotomie musicale est juste : lorsqu’on vit une rupture “déjà-vue”, la douleur est vive, mais la force aussi. Le single est une mélodie criante de tendresse et d’espoir, avec une protagoniste qui souffle vouloir “parler de choses tristes et pouvoir en sourire”. Alors on l’écoute sur nos écouteurs ou en tournée, et on sourit en faisant face à ce beau et douloureux sentiment qu’est la nostalgie.