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3 min

L’histoire des Forty Elephants, le gang de meufs qui a régné un siècle sur Londres

par Ségo Raffaitin

Publié le 25 février 2025 à 12 h 54 min
Mis à jour le 25 février 2025 à 19 h 35 min

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Le titre a fait la Une de toute la presse britannique en 1925 : “Les Quarante Éléphants mettent la police de Londres sur les dents”. Il ne s’agissait pas d’une histoire de pachydermes, mais d’un gang exclusivement féminin qui a terrifié le Londres du XIXe et XXe siècle. Un genre de « Peaky Blinders », façon robes chics et colliers de diamants, que le réalisateur des Peaky raconte dans une nouvelle série : « A Thousand Blows ».

Londres, autour des années 1870. Au sud de la Tamises, dans les rues du quartier pauvre de Southwark, un gang de mecs se faisait appeler les Elephant Boys, en référence à un carrefour important du coin où se trouvait le Elephant & Castle (« L’Éléphant et le Château« ), un pub crasse autour duquel ils traînaient. Rien de plus normal finalement : un autre groupe de criminels parmi les dizaines qui peuplaient le Londres du XIXe siècle. Ce qui a fait l’histoire, ce sont les sœurs, meufs et amies des Elephant Boys, qui ont décidé de se lancer, elles aussi, dans le crime en créant leur propre gang de malfaitrices : les Forty Elephants. Un gang bien atypique, dont le parcours se découvre dans A Thousand Blows, la nouvelle série de Steven Knight, sortie le 21 février 2025.


Le quartier de Elephant & Castle, autour de 1905 / Alamy.com
Le quartier de Elephant & Castle, autour de 1905 / Alamy.com

Les voleuses invisibles de Londres

C’est le journaliste Henry Mayhew qui a été l’un des premiers à parler des Forty Elephants, avec son livre London Labour and the London Poor, publié en 1851. Discret, ce gang exclusivement féminin opérait différemment des autres, puisqu’il était craint pour son habilité… à faire les poches et à voler dans les magasins. En même temps, à l’époque, les gens se méfient moins des femmes, ces frêles créatures un peu bébêtes, tout juste bonnes à enfanter et dénuées de tout sens du pouvoir. Du pain béni pour les Forty Elephants, qui dupaient encore plus facilement les hommes.

Ce n’est pas par pur esthétisme que l’un des critères nécessaires pour rentrer dans les rangs du gang était de se comporter et de s’habiller le plus élégamment possible, pour mieux se faire passer pour une femme de la classe supérieure… Les Forty Elephants créaient leurs propres robes, leur cousant de gigantesques doublures pour cacher leurs butins. Elles usaient aussi de faux bras, ainsi quand leur main avait l’ai tranquillement posée sur le comptoir, elles étaient en réalité en train de chiper au-dessous.

Elles étaient aussi connues pour attirer les hommes âgés dans les ruelles, en les menaçant de les dénoncer à la police pour un crime qu’il n’avait pas commis pour les dépouiller… Quand elles ne s’arrangeaient pas pour se faire embaucher en tant que domestiques dans les appartements des riches familles londoniennes, pour les piller.

Mary Carr, la première reine des Forty Elephants

À la tête du gang, une certaine Mary Carr (ou Mary Crane, ou encore Polly Carr, car elles utilisaient beaucoup de pseudos). On sait peu de choses à son sujet, si ce n’est qu’elle est née en 1862 dans le quartier de Holborn, et qu’elle est devenue la cheffe des Forty Elephants en 1890, après avoir fait un séjour en prison à Kent. D’après l’historien Brian McDonald, c’était sous son règne qu’a été instauré un code de l’organisation : « Interdiction de boire avant un vol » / « Interdiction, entre les membres, de se voler, argent ou amours » / « Répartir tous les butins équitablement entre les membres concernées, qu’importe leur rôle« . Comme quoi, même s’il y avait une hiérarchie, les Forty Elephants travaillaient et gagnaient ensemble, en vraie sororité.

Marry Carr a fini par tomber en 1896, après avoir été jugée pour avoir participé à la vente du petit Michael Magee, âgé de six ans seulement, vendu par ses parents à un couple sans enfants. D’après Brian McDonald, Marry Carr avait débarqué au tribunal « dans un splendide manteau en velours noir, bordé de fourrure, sur une robe en soie noire, avec un chapeau à large bord de style Rembrandt, orné de cinq plumes d’autruche. À ses doigts scintillaient sept bagues en diamant, d’une valeur estimée à plus de 300 £, à une époque où le salaire d’un ouvrier était inférieur à 2 £ par semaine. » Elle enchaîna les séjours en prison, avant de mourir en 1924… Sans emporter avec elle les Forty Elephants.

Alice Diamond et son scintillant poing américain

La relève n’a pas tardé, avec l’arrivée d’Alice Diamond, née en 1886, criminelle de père en fille, et nouvelle bosse du pire gang féminin de Londres. Elle était surnommée la « femme géante » (elle mesurait entre 1,72 m et 1,75 m, ce qui, pour l’époque, était rare). À 17 ans, elle volait des chapeaux, à 20 ans, elle préférait les dimanats. Elle avait d’ailleurs une signature bien à elle : ceux qui auraient voulu se mettre en travers de son chemin risquaient de repartir la mâchoire marquée de son « poing américain » fait de diamants multiples, qu’elle accumulait à ses doigts. Alice Diamond a fini sa carrière de cheffe de gang en tant que tenancière de maison close, tout en continuant à former des jeunes femmes au vol à la tire. Sur sa tombe, elle fera graver “Gone shopping” (« Partie faire les magasins »).


Alice Diamond (autour de 1920) / Wikipedia Commons
Alice Diamond (autour de 1920) / Wikipedia Commons

Shirley Pitts, un dernier pied de nez et la fin du gang

La dernière reine des Forty Elephants, gangster jusqu’au tombeau, s’appellait Shirley Pitts. Elle s’est fait enterrer en 1992 avec une robe de Zandra Rhodes, chiffrée à 5000 livres et… non payée ! Il parait qu’à l’époque, la créatrice de la robe avait déclaré que « c’était un honneur » !

« A Thousand Blows » : l’histoire des Forty Elephants, en série

Envie d’en savoir plus ? Ca tombe bien, parce que Steven Knight, le réalisateur de Peaky Blinders, revient avec A Thousand Blows, une nouvelle série qui retrace (avec une petite dose de fiction) l’histoire des Forty Elephants et de Marry Carr.

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