Bachir a passé sa vie à errer en repensant au passé, sans trouver la paix, jusqu’à il y a peu.
Le 20 septembre dernier, le Président de la République, Emmanuel Macron, présentait ses excuses aux Harkis pour leur traitement en France, discriminés et « privés de leurs libertés fondamentales ». Il leur a promis une loi de « reconnaissance et de réparation ». Les harkis sont des algériens qui se sont engagés aux côtés des militaires français pendant la guerre d’Algérie, entre 1954 et 1962.
Presque un mois après, Bachir Rezigat, l’un des derniers soldats harkis encore en vie, revient sur une vie difficile de luttes, d’abandon et de quête de citoyenneté. Il a enfin trouvé la paix d’âme avec le discours d’Emmanuel Macron.
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