« Voleuses » : des voitures, des gros flingues, de la bagarre, du sang et des œstrogènes

publié le 02/11/2023

Des héroïnes, pour une fois, dans ce film d’action sorti le 1ᵉʳ novembre sur Netflix.

Bandit, voyou… Mettre ces termes au féminin, ça n’existe pas, ça sonne faux. L’idée que l’on se fait du gangster qui enchaîne les casses, saute in extremis d’une voiture avant qu’elle explose et bute un tas de gens, dans l’imagerie du cinéma, elle est plutôt bien testostéronée.
« Voleuse », par contre, ça se met au féminin. Mettez-le au pluriel, même, et vous avez là un film d’action sous œstrogènes, signé Mélanie Laurent.

C’est l’histoire d’un duo qui fait son ultime casse, un tableau à dérober dans un monastère corse. Mélanie Laurent et Adele Exarchopoulos sont les Voleuses du film du même nom, sorti sur Netflix Mercredi 1er novembre. En bref : des bandites, donc, des voitures, des gros flingues, de la bagarre, du sang, et beaucoup de scène vraiment drôles. En plus du scénario bien construit qui nous tient en haleine tout du long et des très belles images de Formule 1 au Mans ou de paysages corses ensoleillés, le casting est assez fou. Au duo de Voleuses se joint Manon Bresch, découverte notamment dans la géniale série Netflix MORTEL. On retrouve aussi Isabelle Adjani en Marraine du cartel, Philippe Katerine being Philippe Katerine ou encore Felix Moati, en sandales. C’est jubilatoire de voir Adele Exarchopoulos dans ce rôle notamment, avec de vraies scènes de bagarre où elle arrache un tympan à mains nues…
Si c’est un film de femmes ce n’est pas un film sur le féminisme, c’est d’abord un vrai film d’action et le sous texte, s’il faut en lire un, serait plutôt sur l’amitié, vibrante, sincère, vraie tout au long du film et de l’évolution de ses personnages. Un vrai film d’héroïnes, donc. Et ça, sur LA grosse plateforme de superproductions internationales.