Yale propose un cours sur le bonheur : c’est l’un des cours les plus populaires, les plus suivis de toute l’histoire de l’Université… Une institution vieille de 320 ans, au passage. Fondée en 1701. Ce cours n’a été donné en présentiel comme dit désormais, qu’au printemps 2018, sous forme d’un cours magistral dans le plus grand amphi du campus. Une version en ligne, gratuite, de ce cours sur 10 semaines, avait aussi été publiée : “la science du bien-être” était instantanément devenue populaire, attirant des centaines de milliers de curieux. Mais en mars dernier, lorsque le monde entier s’est soudainement confiné, le nombre d’inscriptions a grimpé en flèche… À ce jour, plus de 3,3 millions de personnes se sont inscrites, écrit le New York Times. Les gens veulent connaître le secret du bonheur. Apparemment, manger des crêpes ne suffit pas.
Dans le cadre de ce programme, adapté du cours de Yale, il y a des devoirs à faire : il est demandé aux étudiants (entre autres choses) de noter leurs habitudes de sommeil, de tenir un journal de gratitude (dans lequel on note les événements pour lesquels on se sent reconnaissants), de faire des actes de gentillesse aléatoires… Et de noter s’ils perçoivent un changement positif de leur humeur générale. Le New York Times cite d’anciens étudiants, passés d’une hygiène nocturne douteuse à une discipline du sommeil, passés de l’addiction aux réseaux sociaux à un peu de méditation… Qui se sont pliés à remplir un journal de gratitude, un peu chaque soir… Certains témoignages sont très encourageants, à base de “ça a changé ma vie”.Vous trouvez ça tarte ? D’autres anciens élèves pensent comme vous, et se disent déçus / que le cours soit une sorte de revue des bons conseils évidents d’une grand-mère : dormez suffisamment, buvez suffisamment d’eau, faites de votre mieux. Comme quoi, pas besoin d’assister à un cours de Yale : le secret du bonheur réside dans des conseils de grand-mère que tout le monde connaît… Il suffit de se résoudre à les appliquer.