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7 min

Stones Throw, un label et l’Histoire.

par nova

Publié le 24 février 2014 à 18 h 34 min
Mis à jour le 20 septembre 2017 à 19 h 06 min

stones throw

stones throw

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Un documentaire retrace l’épopée musicale d’un label aujourd’hui mythique.

 

Le douze décembre 2012, l’immense discothèque qui tient lieu de maison à Peanut Butter Wolf accueille une Boiler Room épique de plus de douze heures. Le créateur et directeur du label Stones Throw est dans son élément, nageant dans ses disques.

Cette orgie discale se mue alors en une soirée entre proches du label, autour de la figure tutélaire se pressent Dam Funk, Madlib ou encore J Rocc. Dam Funk tient le micro, à l’écoute de son dernier disque en collaboration avec Snoop Dogg et scande au PB Wolf, « thank you for « Keeping it real » Leitmotiv Hip Hop par essence face au dévoiement d’un art par beaucoup de labels.

Un engagement irréprochable pour la musique c’est ce que l’on pourra toujours retenir de Stones Throw et ce qui explique cette relation fusionnelle entre les artistes, la structure et son directeur. Ce que raconte le documentaire Our Vinyls Weighs A Ton, c’est cette aventure intransigeante de l’underground vers la lumière, cette aspiration individuelle, celle de son fondateur, qui s’est muée en travail d’équipe pour finir comme une famille.

 

I/  Un label à l’image d’un homme.

 

Né en 1970 et originaire de San José, Peanut Butter Wolf semble destiné à la musique. Dès sa plus tendre enfance, Chris Manak, le vrai patronyme du loup en beurre de cacahuète, passe ses journées au fin fond de son garage à réaliser des compilations de Soul et de Funk sur cassette, utilisant son argent de déjeuner pour acheter des disques plutôt que de s’offrir un grilled cheese. Cette appétence pour la musique n’a de cesse de croître au fil de rencontres et des vinyles qui s’accumulent.

Il prend un tournant New Wave et Punk au lycée où il fait la rencontre d’autres amis musiciens avec pour seul objectif de percer dans le milieu de la musique. Jeff Jank en fait déjà partie. Mais la particularité de Chris et Jeff est qu’en dépit de leur jeune âge, ils ne se confinent pas en un seul registre, trainent avec toutes les tribus et microcosmes musicaux et cultivent une érudition toujours plus large, dans une perspective boulimique de tout écouter.

Cette boulimie musicale Chris l’amène au delà de cette approche d’auditeur pur, Peanut Butter Wolf a aussi une approche expérimentale de la musique. Au sein d’un groupe mais aussi en tant que producteur et Emcee avec une rencontre marquante et capitale pour sa destinée future : Chariszma.

Les deux amis forment un duo inséparable et une fusion musicale orientée vers le Hip Hop et fermement décidé à prouver que le rap technique et bien écrit n’est pas que l’apanage de la côte Est et que la côte Ouest ne se limite pas qu’au Gangsta Rap.

Tous deux pétris de talents, les deux amis musiciens ne tardent pas à s’attirer une petite renommée locale et obtiennent les faveurs du label Hollywood Basic qui les signe en 1990. Peanut Butter Wolf a tout juste 20 ans.

Cette expérience dans ce label, filiale de Disney, marque durablement l’approche créative de Peanut Butter Wolf, qui doit subir une direction artistique parfois imposée. Il se refusera ainsi plus tard à brimer d’une quelconque manière les élans créatifs des artistes qu’il signera sur son futur label.

La conception de l’album avec Charizma prend alors du temps, mais l’alchimie musicale entre les deux hommes est totale, elle se retrouve pourtant brisée dans son élan par un drame lorsque, en 1993, Charizma, cruisant dans Palo Alto subit un carjacking auquel il refuse d’obtempérer. La ville possède alors le plus haut taux d’homicide à main armé et le jeune prodige lyrical vient dramatiquement gonfler les statistiques.

Cette disparition est un traumatisme pour Peanut Butter Wolf, fauché en pleine ascension musicale avec un alter ego sans qui il ne conçoit pas de créer.

S’ensuivent trois années de traversée du désert musical, dont Peanut Butter Wolf composant désormais seul, ne sort qu’en 1996 en créant Stones Throw. Pourtant, de cette période demeure Peanut Butter Breaks, achevé en 1994.

 

2/ Stones Throw, la démesure Madlibienne.

Un des enjeux principaux de Peanut Butter Wolf devient alors de pouvoir sortir la musique qu’il avait enregistré avec Charizma, c’est en partie une des motivations à l’origine de Stones Throw.

Le premier disque qui est distribué par Stones Throw est ainsi un vinyle de Charizma et Peanut Butter Wolf : Methods, & My World Premiere.  Les deux morceaux contiennent déjà en creux toute l’orientation musicale du label alors en gestation. 

 

Mais Stones Throw va connaître un tournant, suite à l’écoute d’un disque. Toujours autant féru de musique et continuant à produire dans son coin, Peanut Butter Wolf tombe sur un EP, Psyche Move qui sort en 1996 sur le label Crate Digger’s Palace. Le groupe vient d’Oxnard et s’appelle The Lootpack. A la production opère un certain Madlib…

L’écoute du disque donne une seule et unique motivation à Peanut Butter Wolf, signer ce qu’il considère immédiatement comme un génie.  Conçernant Madlib, être signé par un homme responsable de Peanut Butter Breaks l’enchante. Immédiatement Peanut Butter Wolf s’installe dans une maison à LA et fait déménager Madlib d’Oxnard pour s’installer avec Egon, Jeff Jank, bras droit du label et lui même.  Le protégé est mis en situation pour produire quasiment en permanence. Cette collaboration aboutie en 1999 à Soundpieces: Da Antidote de The Lootpack.

Madlib produit sans discontinuer, faisant tout écouter à Peanut Butter Wolf. Un jour ce dernier écoute une nouvelle fournée de beats, quand son oreille tombe sur une voix high pitchée et étrange, il accroche immédiatement sur cette approche musicale. Et demande l’origine du titre à Madlib, ce dernier est étonné, ne pensant pas lui avoir fait passer ce titre qu’il considère comme une expérimentation.

Madlib cherchait en effet à rapper mais ne parvient pas à trouver un accord à la musicalité de sa voix, (ses amis l’ont toujours surnommé Barry White du fait de sa voix profonde), afin de pallier à ce problème, il décide de ralentir les beats afin de rapper lentement, puis de ré-accélérer l’ensemble

ce qui donne un timbre de voix aigue et sur-pitchée. Mais Peanut Butter Wolf le pousse à prolonger dans cette veine. C’est la naissance de Quasimoto, alter ego musical de Madlib. Et représenté par un animal cartoonesque lui même inspiré de l’affiche du film « La planète sauvage » de René Laloux

En 2000 sort donc The Unseen, l’album de Quasimoto, acclamé par la critique et qui connaitra un important succès Underground.

Il érige donc Madlib en tant que grand nom du Beatmaking

3 L’ère Dilla et Madlib.

Dès lors le monde du Hip Hop est divisé entre deux génies, deux hémisphères du sample. MadLib et son alter-ego de Detroit, J Dilla. Qui connaît en parralèle une carrière sous son vrai nom après avoir produit des dizaines de Hits pour The Pharcyde ou notamment pour Janet Jackson sans être crédité.

 En 2000, son mythique groupe Slum Village, fait paraître son premier album signé sur une major. The Fantastic Vol.2 , et collabore avec Questlove de The Roots et The Soulquarians mais aussi Talib Kweli, Common.

Les deux artistes se vouent un culte réciproque, J  Dilla demandant même une prod à Madlib afin de pouvoir rapper dessus. Les deux musiciens se répondent par disques interposés et J Dilla déclare même à l’époque « Madlib me parle et ne parle qu’a moi ! » Cette hégémonie des deux beatmakers intéresse tout le rap, suspendus eux aussi à leurs releases via Stones Throw. Dans le documentaire, Kanye West ne tarit pas d’éloge pour les deux musiciens, qualifiant selon lui J dilla comme un scientifique perfectionniste et Madlib comme un type un peu fou.

« Madlib me parle et ne parle qu’à moi ! » J Dilla

C’est en unissant cette rivalité musicale et amicale que le label de Peanut Butter Wolf atteint son âge d’or.  J Dilla quitte Detroit et s’installe en Californie afin de pouvoir collaborer avec l’artiste qu’il estime tant. De cette collaboration nait Jaylib, autre classique du label et rêve ultime de plus d’un auditeur.

Mais la boulimie musicale des deux hommes ne s’arrête pas ; Madlib collabore avec MF DOOM pour Madvillain et les disques importants se succèdent.  Madlib s’essaye même au jazz, pourtant incapable de jouer d’un

instrument, il produit des morceaux dignes d’un véritable Jazzband sous le nom de  Yesterday’s New Quintet.

Enfin classique parmi les classiques, Stones Throw sera aussi le label qui sortira 3 jours avant sa mort le mythique Donuts de J Dilla, un disque enregistré depuis sa chambre d’hopital où l’on tente de le soigner d’une maladie du sang. Composé uniquement avec  un Boss SP–303 sampler et une platine à 45 tours, le disque place pourtant J dilla en maître absolu du sample et des rythmiques souls et jazz appliquées au Hip Hop.

 

4 L’ère post-Hip Hop.

La disparition de Dilla marque un période difficile pour Stones Throw, couplé à l’explosion internet le label connaît ses premières difficultés, mais Peanut Butter Wolf s’obstine à sortir les disques qu’il aime. Permettant par ailleurs de s’extraire de cette étiquette Hip Hop à laquelle il ne pensait probablement pas à l’origine, ayant toujours vu son propre label comme un

Grand Mix discal.

The stepKids, Anika, Diva, Jonti, Royal kush, James Pants frayent ainsi leur chemin sur les sillons des vinyles du label californien.…

Peanut Butter Wolf possède toujours cette vision et cette oreille incomparable. Il déniche ainsi Mayer Hawthorne qui lui envoie pourtant des démos de Hip Hop, mais son oreille s’arrête sur ses maquettes de Soul et le gourou le conseille de s’orienter dans cette voie. Il signe récemment Vex Ruffin, qui sera pourtant évidemment un échec commercial. Mais il accueille aussi l’immense Snoop Dogg pour collaborer avec Dam Funk.

Eclectique et polymorphe, Stones Throw a déjà l’histoire et l’engagement musical pour lui. Ce documentaire réaffirme à quel point il appartient aujourd’hui à la famille des grands labels historiques, à l’instar de la Motown, de Studio One ou encore de Sarah Records.

 

 

 

 

 

 

 

  • J Dilla
  • label

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