La Philharmonie organise un week-end Cuba/Africa, dédié à l’exploration des racines et métissages de la musique cubaine.
Le métissage, c’est l’essence-même de la musique cubaine. Elle résulte d’un inexorable mélange entre sonorités venues d’ailleurs – Europe, Asie, et bien sûr, Afrique. De fait, dressé haut dans le paysage foisonnant de la musique africaine, Orchestra Baobab apparaît réellement indéracinable – et absolument inégalable. Au carrefour de plusieurs influences, le groupe distille une musique ensorcelante, à la fois chamarrée et chaloupée, dans laquelle sonorités africaines et latino-américaines (en particulier cubaines) se mêlent à des éléments de blues et de jazz.
Tenez d’ailleurs, ça c’est un album référence à écouter absolument !
A l’instar d’un baobab, le charismatique groupe sénégalais se montre toujours aussi verdoyant et robuste. Car comme déclarait Balla Sibidé — membre fondateur du groupe — au journal Le Monde, “un baobab ne meurt jamais. Même quand il tombe, ses racines le font revivre”.
C’est dingue quand même, cette impression que ce sont les groupes de “papis” qui donnent les concerts les plus longs, les plus mémorables ! Plus de 40 ans après leurs débuts, ces “papis”-là n’en sont pas vraiment. Symbolisant les rythmes afro-cubains des années 1970, l’Orchestra Baboab continue d’arpenter les scènes de France et du Sénégal, avec des concerts à rallonge et un public qui ne s’arrête jamais de danser.
Pour illustrer nos propos, et bien voici une vidéo qui va mettre des coeurs dans vos yeux :
On les retrouve justement le 5 mai à la Philharmonie.
Nova vous offre des places pour ce concert. Avis aux téméraires qui souhaitent participer, il vous suffit de jouer juste en dessous avec le mot de passe délivré sur la page Facebook Nova Aime.
L’Ochestra Baobab | le 5 mai à 20:30 à la Philharmonie (221 Avenue Jean Jaurès, 75019 Paris) | Event ici | Site ici.