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6 min

Odezenne: Les Fleurs du Mal contemporaines (2)

par Serious EP

Publié le 30 mai 2013 à 17 h 21 min
Mis à jour le 22 août 2019 à 14 h 53 min

Odezenne: Les Fleurs du Mal contemporaines (2)

Odezenne: Les Fleurs du Mal contemporaines (2)

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Rencontre avec le quatuor ovniesque du hip hop français

Après la première, deuxième partie de notre rencontre avec les membres d’Odezenne.

Vous êtes deux rappeurs avec une voix, une sensibilité et un flow différent mais vous restez complémentaires. Présentez votre collègue parolier.

Jacques parle d’Al : A la base, quand on s’est rencontrés, ce qui m’a plus c’est la voix, le placement, et la manière avec laquelle il arrive à sortir des super phases au milieu d’un « grand merdier », sans que ça soit péjoratif. Mais ça c’était au début. Et moi, je le vois comme spectateur, je ne suis pas dans sa tête, je vois l’évolution jour après jour. Il a beau dire qu’il écrit de la merde, je pense pas qu’il écrit de la merde. Moi j’écoute qu’un rappeur c’est Alix.

Al : Je vais pleurer là. (rires)

Jaco : Non mais c’est vrai en plus !  Je me rends compte qu’il y a un truc, c’est super moderne ! Tu verras dans les nouveaux tracks. J’aime beaucoup son flow, et c’est pas pour faire de la lèche parce que le DJ est merdique (rires complices). Il a le nez, le coup d’inspi pour faire quelque chose de nouveau. Et ça claque ! Ca a plein de sens sans en donner, c’est vachement bien ! 

Al parle de Jacques : Première chose que j’apprécie, c’est le travail d’écriture, quand je le vois bosser ses figures de styles. Dans OVNI, tout le côté exercice de style c’est lui qui l’a emmené. Moi je suis un peu free alors que lui il a fait ses gammes. Ca m’a toujours fasciné parce que je sais moins bien le faire. Et deuxièmement, le plus important, sur beaucoup de textes il crée un sens caché très profond.

Il y a la simplicité et la bonne formule qui veut dire beaucoup plus que ça n’y paraît.

Par exemple, avec Ca va ca vient ou Les Dealers de Bulles –sur lequel on se fout de sa gueule alors qu’il est génial- je les écoute la première fois et je kiffe. Je kiffe la rythmique, l’entêtement dans le tempo, la régularité. Alors que moi je suis souvent hors phase, lui tape comme un marteau. Mais souvent, j’ai découvert, alors que c’est super simple comment il écrit –sujet, verbe, complément-, la profondeur qu’il y avait sous mes yeux depuis deux ans. Je me dis « ah le batard ! ». C’était devant notre gueule et je comprends du coup la patte de Jaco. 

Vous bataillez pour trouver l’harmonie au sein du groupe. Comment les productions influencent l’écriture, et inversement, comment l’écriture modifie la composition musicale ? 

Al : On utilise souvent Mattia pour faire passer les pilules. On dit des trucs assassins et lui il les présente avec douceur.

Mattia : Mais tout ça est inconscient. En studio, on avait des maquettes, on a passé 6 mois de création musicale sans mix mais avec instruments. Par rapport au premier album, on a fait une vraie expérience studio où tu composes tout. Au bout de deux semaines t’es déjà perdu donc t’es obligé de te laisser porter.

Jaco : C’est pareil quand il va te proposer des sons sur un texte que tu as écrit avec des images en tête. Puisqu’on aime ce qu’on fait, on aime ce qu’on est, sachant que notre musique c’est nous. Mattia il magnifie nos textes. Avec un autre producteur ça aurait moins de goût parce que lui il comprend notre alphabet. Je sais pas si c’est parce qu’il me connaît ou simplement qu’il est très fort. Mattia c’est 23 ans de MAO, c’est 24 ans de musique classique.

Al : Heureusement qu’il est là pour donner l’impression que tout le monde bosse.

Jaco : Non mais Al il dit toujours qu’on bosse pas alors que dans son coin il travaille comme un dingue.

Al : Ok mais lui c’est la locomotive, l’infatigable alors que nous on s’essouffle. On n’est pas des coureurs de marathon mais Mattia, lui, il fait des sprints sur des marathons. Après, peut-être qu’on apporte l’équilibre et la finition…

Et alors toi Mattia, ça se passe comment de ton côté la composition par rapport aux textes d’Al et Jaco ?

Mattia : La composition c’est un jeu compliqué. Moi quand je produis, je produis pour eux. Je cherche à faire des choses qui vont les inspirer, pour que quelque chose se déclenche. Il faut qu’ils se sentent en moi. Au début, et ça peut encore arriver, je produisais dans mon coin, avec mes cahiers de brouillon. Mais ce qui montre qu’il y a évolution c’est que j’arrive de plus en plus à faire en sorte que ce qui me plaît leur parle directement à eux aussi. Et quand eux me passent des textes qu’ils ont juste posés sur une rythmique ou une face B, je prends en compte la première musicalité sur laquelle ils ont posé, et après j’essaye de trouver. Je fais le chemin inverse, c’est à dire de trouver ce qui aurait pu les influencer. Je marche pas trop comme les mecs du classique qui crée une émotion à partir d’une pâquerette. La musique marche  au coup d’inspi, sur le moment. A partir d’un point, je développe et puis la musique m’emmène. 

Jaco : Et de notre côté, contrairement à la majorité des morceaux, on est parti d’un riff à un million de dollars pour écrire Saxophone. 

Al : C’est marrant parce que sur ce morceau on a inversé les rôles. C’est la guitare de Mattia qui nous a inspirés. Notre but c’était de ne pas l’écorcher, de pas l’abîmer ce riff, en slalomant autour. Jaco avait écrit cette contine sur un coin de paquet de clopes et j’ai repris l’idée. En plusieurs temps, par échanges, on avance, on se lance des idées.

Jaco : La proximité fait tout. Avec Al on habite dans la même maison. Mattia il habite à 200 mètres et Pierre travaille pas loin. On passe 16 heures par jour ensemble.

Mattia : Le fait qu’on soit ensemble drive complètement notre création.

Jaco : Maintenant tu comprends pourquoi on n’aime pas faire des boeufs, des freestyles et tout ça. On est dans notre truc.

Al : On est des connards quoi ! (rires) 

Vous êtes une bande de connards qui n’écrivez que des textes sombres ? 

 

Mattia : Justement, on essaye de balancer ça. A côté des textes sombres qui nous caractérisent essentiellement, il y a des morceaux comme Tu pu du cul et Adieu, où on montre qu’on n’est pas une petite bande de mecs blasés. Même si Maux-Doux reste mon morceau préféré avec sa noirceur.

Al : J’ai jamais été blasé moi, au contraire.

Mattia : Peut-être pas blasé alors mais mélancolique, sensible. Des gens nous disent que c’est le bad dans nos morceaux. Mais pas vraiment, en tout cas, pas uniquement. On est aussi une bande de jeunes cons.

Al : Déjà, je pense que les gens qui accrochent pas dès le début c’est parce qu’ils ont écouté l’album à plusieurs. C’est impudique d’écouter ce son. T’as besoin d’être seul, ou peut-être avec ta meuf, mais il faut de la confiance. Sinon, si tu joues un morceau comme Maux Doux en soirée ça plombe l’ambiance, et les gens vont avoir l’impression de recevoir une claque.

Je pense que les gens qui accrochent pas dès le début c’est parce qu’ils ont écouté l’album à plusieurs. C’est impudique d’écouter ce son.

 

Jaco : Nous on a eu beaucoup de phases à écouter du son seul. Et ce qu’on voit avec l’album OVNI, c’est qu’il faut faire un effort, un pas pour arriver vers nous.

Al : Si tu veux comprendre l’ampleur de ce qu’on essaye de faire passer…

Jaco : …C’est pas gagné ! Regarde, on fait une tournée deux ans après la sortie. C’est fou le temps qu’il a fallu pour que l’album arrive aux oreilles des programmateurs !

Al : Toi, tu sors du studio, tu peux plus blairer ton album parce que tu l’as trop mixé. Tu sors et tu te dis : « Merde mais qu’est ce qu’on a branlé ! Jamais les gens vont écouter ça ! » Donc je comprends que certains trouvent que c’est pourri, ou mettent du temps à l’apprécier. Je suis pareil qu’eux avec mon propre album.

Jaco : Première semaine on a vendu 32 disques: ça nous a pas étonné !

Al : Le pire c’est qu’on était quand même dans le top 10. Imagine l’état des ventes maintenant !

Mattia : On en vend plus aujourd’hui, grâce au temps. C’est super rare de nos jours un disque qui tient sur cette longueur. Donc, au final, on se dit qu’on n’a pas bossé pour rien.

Jaco : C’est extérieur à ce qu’on peut contrôler. Cet album marche de mieux en mieux, même s’il est sorti il y a longtemps. C’est peut-être aussi parce qu’on est tout petit, donc notre public n’est pas imposant par le nombre.

Al : C’est pas con ce que tu dis !

Jaco : Je dis pas que des conneries… 

J’ai compris qu’une nouvelle fois vous allez tout déconstruire pour votre prochain album. Ca va se transformer en hard rock ? 

Al : Pourquoi pas la prochaine fois ! Non, là il va être plutôt dans le bac chanson française, toujours en étant un OVNI, mais pour bousculer un autre bac après le Hip-Hop. Continuer à faire chier les gens. Mais j’ai pas envie d’en dire plus…

Aller on se lâche ! Quelques mots clés : plus de samples, moins de flows, de paroles, de mots. On a tellement pété toutes les barrières que pour le prochain album tout a changé. On écrit différemment.

Jaco : Plus sérieusement, on va aller se balader à Prague. Il y a une superbe absinthe, et puis c’est pas Bordeaux, tout simplement, donc ça change.

Al : Prague parce que c’est bien, il y a Kafka, Kundera. Ca fait de l’inspiration. On ira aussi à Berlin pour le côté techno.

Mattia : On a déjà commencé à bosser mais on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse notre prochain album dans un nouvel endroit. On a écumé les lieux de création chez nous. Il faut changer, sinon on va retomber dans une spirale qu’on a déjà explorée.

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