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3 min

À Londres, une exposition raconte sept décennies de création caribéenne

par Bintou Simporé

Publié le 23 août 2019 à 15 h 46 min
Mis à jour le 27 août 2019 à 17 h 46 min

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À l’occasion du Carnaval de Notting Hill, Bintou Simporé présente l’expo « Get up, stand up now ».

En juin 1948, un Empire Windrush (ancien navire allemand devenu britannique après la Seconde Guerre mondiale) débarque à Tilbury, près de Londres, avec le premier groupe important de Caribéens venus des Antilles britanniques. Dans le bateau, près de 500 passagers dont Lord Kitchener (célèbre chanteur de calypso originaire de Trinité-et-Tobago et auteur du célèbre morceau « London is a place for me ») : une génération que l’on a ensuite appelée la génération Windrush, dont les pionniers nous sont racontés et montrés dans l’exposition Get up, stand up now , generations of black creative pioneers. Cette exposition, Bintou Simporé a eu l’occasion de s’y rendre. Elle la racontait chez Isadora Dartial, dans La Plage Nova à l’occasion du Carnaval de Notting Hill, du 25 au 26 août 2019.

En plein cœur de Londres, non loin des rives de la Tamise, se trouve la Somerset House, un ancien Palais Royal devenu très grand centre international d’art contemporain. Descendez station Temple, marchez un peu, et vous vous retrouverez au centre d’une magnifique cour bordée par des bâtiments du XVIIIe siècle (on pense un peu à la Cour Carrée du Louvre). En levant les yeux, vous apercevrez un drapeau aux couleurs orange, vert, rose, jaune et bleu. C’est ici que ça se passe, et que débute la visite de cette exposition pluridisciplinaire – Get up, stand up now – dont le commissaire général, l’artiste sculpteur Zak Ové est le fils du légendaire artiste Horace Ové (cinéaste et artiste plasticien) très présent parmi les œuvres des quelques 110 artistes que l’exposition regroupe.

Horace Ové a documenté ces premières générations de migrants caribéens britanniques pour qui l’Angleterre, terre promise, s’est révélée à la fois fascinante et décevante, quand le racisme, les difficultés économiques, la discrimination sociale et la pauvreté ont donné l’impression à ces populations de n’être que des citoyens de seconde zone (sujet encore d’actualité).

C’est dans ces conditions que se sont créés les premiers collectifs qui unissaient militants, syndicalistes, écrivains et artistes qui ont réagi en créant par exemple  le CAM (Caribbean Artist Movement), fondé notamment par l’éditeur John Larose de Trinidad ou encore le poète de la Barbade Kamau Brathwaite et l’artiste Errol Loyd, qui présente d’ailleurs dans l’expo une tête sculptée du poète dub Linton Kwesi Johnson.

Get up, stand up now rassemble des dizaines d’œuvres d’hier et d’aujourd’hui, une plongée bouleversante dans le quotidien des populations afro-caribéennes, leurs luttes, leurs créations des années 40 à nos jours. Une exposition comme un grand livre où se mêlent documents d’époque, films, œuvres plastiques et sculptures. La traversée essentielle de plus d’un demi-siècle de vie et de créations avec les films d’Horace Ové et les  photos du Londres caribéen des années 50 et 60, en passant par un film ou l’on voit l’écrivain noir américain James Baldwin en conférence en Angleterre. Ou encore,  Stokely Carmichael des Blacks Panthers donnant un black power speech à Londres en 1967, ou, plus contemporains, les objets personnels de Jazzy B, leader de Soul to soul.

Dans une autre salle, surgit la Jablesse (diablesse) de Zak Ové, une sculpture à partir de branchages qui rappelle un personnage traditionnel du carnaval, puis les animaux empaillés en costume wax du britannique nigérian Yinka Shonibare.

Get up, stand up now est naturellement une exposition engagée. Là, une carte des lignes de métro de Londres où tous les noms de stations habituels sont remplacés par des noms d’artistes femmes noires britanniques. Plus loin, un prêtre vaudou qui rappelle sur son costume les noms d’esclaves légendaires qui se sont révoltés comme Nat Turner ou Dutty Boukman, mais rappelle aussi sur son haut de forme : « Justice for Grenfell », référence à la tour résidentielle de Londres qui a subi un incendie spectaculaire et mortel en 2017 , une œuvre d’Ishmahil Blagrove Jr. Ainsi de suite jusqu’à la salle afrofuturiste avec, entre autres, une œuvre d’Alexis Peskine.

Côté bande-son, comptez avec la musique de Jillionaire, DJ et producteur trinidadien membre de Major Lazer (programmé ce samedi à Rock en Seine) et la bande-son jazz et spatiale créée par Shabaka Hutchings de The Comet is Coming.

En marge de l’exposition, vous pouvez  également assister à quelques soirées évènementielles. Ce mercredi, c’était par exemple la projection du film produit par le label Chapter Two Records autour du collectif de musiciens jamaïcains réunis dans Inna Di Yard. Le 7 septembre, ce sera Linton Kwesi Johnson, dub poète jamaïcain, qui parlera avec l’auteur Caryl Phillips.

Get up, stand up now. Generations of Black creative pioneers. Du 12 juin au 15 septembre 2019. Somerset House, London, UK.

Visuel en Une © Armet Francis, Fashion Shoot Brixton Market, 1973. Courtesy of the artist

  • Carnaval
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