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5 min

La pochette de disque réhabilitée.

par nova

Publié le 17 février 2015 à 12 h 48 min
Mis à jour le 26 mars 2015 à 11 h 01 min

La pochette de disque réhabilitée

La pochette de disque réhabilitée

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Un site compte redonner à la pochette d’album le statut qu’elle mérite : celui d’une véritable œuvre d’art.

Voilà un formidable site consacré aux pochettes de disques, qui ravira les mélomanes qui attachent encore une importance au disque, à ce que ce format signifie comme aboutissement d’une recherche d’expression et de composition. C’est à cet égard que la dimension visuelle est capitale car elle habille l’œuvre, en donne sa principale signification, la couleur d’un disque, elle est aussi le premier rapport immédiat à un album, au travers de la jaquette, ou artwork. Dans l’histoire, l’artwork a connu son lot de chef-d’œuvres, ces pochettes mythiques que l’on identifie immédiatement à son auteur, son époque, et qui finissent même par distinguer les grands classiques de l’histoire de la musique. Par exemple, le Unknown Pleasures de Joy Division est peut être reconnu de tous sur un tee-shirt, notamment par des gens qui ne maîtrisent peut être pas l’ensemble de la tracklist du disque.

L’histoire des pochettes de disques connaît ses périodes, ses registres, ses styles, et cette tradition continue de se perpétrer.  L’initiative du site Neoprisme est donc particulièrement intéressante, il se donne pour mission de redonner à la pochette d’album le statut qu’elle mérite : celui d’une véritable œuvre d’art. De manière régulière l’équipe analyse une pochette de disque, et évoque la musique par ce prisme. Une idée pertinente. Full Support.

Ci-dessous en guise d’exemple l’analyse graphique du Wonder Where we Land de SBTRKT.

Retrouver Neoprisme en cliquant ici

« A modern vision of ceremonial masks from native societies ». Les mots sont ceux d’Aaron Jerome, le fondateur du projet SBRTKT (pour ne pas passer pour une buse, prononcez « subtract », c’est-à-dire « soustraire » en français), et résument à eux seuls ce qui résulte du travail d’identification visuelle – l’un des plus riches et des plus passionnants de la scène post-dubstep actuelle – mené par le designer graphique A Hidden Place aux côtés du producteur londonien : mêler les arts anciens et les arts nouveaux, le primitif et le futuriste, le tout au service du fameux processus « d’art global ».

 

 

Du masque omniprésent… 

Cette démarche, bien sûr, est d’abord symbolisée par la construction de ces masques au tribalisme rétro-futuriste qu’Aaron Jerome porte sur scène, et qui apparaissent (ostentatoirement ou implicitement) dans l’intégralité des clips, des pochettes et des supports de communication liés à SBTRKT. Ceux-ci, avant de se préoccuper d’esthétisme (on sait qu’ils sont un mélange de motifs dogons, kongolais, mésoaméricains et indiens), sont d’abord issus de la volonté d’anonymat de son géniteur, et par filiation, par le refus de la mise en avant d’un individu aux dépens du projet artistique.

Bien aidé par le formidable travail de l’immensément talentueux A Hidden Place (qui cache lui aussi son identité derrière un nom bien compliqué), avec qui il pense en amont et depuis le début de l’aventure l’intégralité des créations graphiques et plastiques liées à SBTRKT, Aaron Jerome a finis, à force de rabâchage visuel et à l’image de ces autres artistes masqués / casqués / cagoulés (Daft Punk, Cascadeur, Danger, Bloody Beetroots, Slipknot, 100 autres groupes…), par faire de ce masque, changeant en fonction des saisons et des sorties discographiques, une véritable continuité de son propre visage.

Sur scène, les musiciens d’Aaron Jerome se vêtissent parfois aussi de ces protections boisées. On en distribue également parfois, en guise de mimétisme rassembleur, des exemplaires cartonnés au public (ce fut le cas au Bestival, au sein duquel plus de 2 000 festivaliers portaient le masque du Londonien durant son set…) Tous ont à l’esprit la forme du masque lorsque l’on évoque SBTRKT. La recette visuelle a fonctionné, peut-être davantage encore que le duo compositeur / designer ne l’avait initialement espéré. Mais presque trop.

…au masque envahissant

Car si le masque était initialement là pour focaliser l’attention sur le son, et non pas sur l’individu qui le construit, le format a finis par galvauder le fond. Par le gommer presque. SBTRKT, c’est donc pour le lectorat de Pitchfork Magazine « le type qui porte un masque coloré aux découpages pseudo aztèques, et qui accessoirement, fait résonner son royaume musical avec un esthétisme à peu prêt semblable » (le post-dubstep joint donc ici des territoires tribaux, mais noyés dans une production très contemporaine). Le masque devait être omniprésent. Il est devenu omnipotent, si ce n’est envahissant 

C’est peut-être pour cette raison, et aussi sans doute par un besoin de renouvellement graphique, que l’on constate après la parution en 2013 de Live, cet album résultant de l’enregistrement d’un concert du gourou électro dans la salle de Sheperd’s Bush Empire de Londres, un changement drastique de représentation visuelle dans les covers liés aux épisodes discographiques de SBTRKT.

De la représentation systématique de ces masques destinés à venir se poser sur le nez d’Aaron Jerome, qui ornementaient jusqu’alors la totalité des pochettes des disques du Britannique (Soundboy Shift, Step In Shadows, Hold On, le LP éponyme SBTRKT…), on s’oriente désormais vers une représentation détachée de ce « personnage réel », afin de se tourner vers celle, plus vivace encore, d’une panthère noire aux yeux peinturés. Elle aussi, évidemment, est masquée. Aaron Jerome n’est désormais plus le seul à capter le regard. 

Le producteur, sa panthère

Ainsi, l’étrange bête, curieux mélange de félin (entre la panthère et le sphinx) et de canin (elle fait parfois penser à un loup, ou à un renard noir), débarque sur les affiches promotionnelles annonçant les concerts du groupe à partir de 2013, et s’impose rapidement comme la nouvelle icône visuelle centrale du projet. Elle intègre ainsi l’aménagement scénique du groupe (au We Love Green de 2014, on en gonfla même une version monumentale semblable à un véritable Cheval de Troie), et surtout, c’est elle qui vient ornementer la pochette de Wonder Where We Land, le second album de SBTRKT paru il y a quelques semaines, un visuel qui vient succéder aux portraits en buste jusqu’ici largement favorisés par A Hidden Place afin d’illustrer les précédents disques.

La panthère y figure sereinement posée dans la paume d’une main ouverte, dont la finesse des poignets semble indiquer qu’elle est celle d’un être aux chromosomes XX, qui pourrait bien être celle de Yukimi Nagano (la chanteuse de Little Dragon en featuring sur le morceau), harcelée par une hypnose humide, qui se trouve être le personnage central du clip de « Wildfire » (issu du premier album éponyme). Et parce que l’œuvre visuelle de SBTRKT est fabriquée autour d’un processus d’auto citations judicieuses et permanentes, transformées au fur et à mesure que l’audience grossissait, en véritable jeu de pistes pour les aficionados les plus attentifs, on retrouve justement la bête dans le clip de « New Dorp. New York », qui évoque directement la pochette de l’album dont le morceau est issu. Dans une nuit urbaine et vaporeuse, l’icône féline vagabonde en effet avec vivacité, assassine un ennemi dont il n’est pas possible de distinguer les traits, et termine, manifestement sereine, dans le creux de la main ouverte intégrée dans un panorama qui semble la placer au sommet d’un tout. La boucle est bouclée, et la panthère masquée validée : c’est elle, à n’en pas douter, qui est désormais l’égérie futuro-tribale du projet.

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