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4 min

Jeff Mills : « j’ai toujours eu une approche très organique des machines »

par Camille Diao & Jean Morel

Publié le 21 août 2018 à 16 h 17 min
Mis à jour le 22 août 2018 à 17 h 12 min

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Au Neopop Festival, rencontre avec le DJ et producteur américain.

Figure émérite de la techno dite « de Detroit », fondateur de l’importantissime collectif Underground Resistance, auteur de tubes techno légendaires (« The Bells », « Sonic Destroyer »…),  Jeff Mills nous a livré en quasi 40 ans de carrière une centaine de sorties et quasiment autant d’expérimentations. Ce producteur d’avant-garde aux mille collaborations (avec Robert Hood, l’Orchestre Philharmonique de Montpellier, Tony Allen, et même virtuellement Fritz Lang et Georges Méliès), se produisait à la mi-août au Neopop, un festival techno implanté dans la commune portugaise de Viana do Castelo.  Nova était sur place pour vous faire vivre le festival en direct, et en a profité pour rencontrer le DJ et producteur de légende à son hôtel, quelques heures avant l’intense set qu’il a livré plus tard dans la nuit. L’occasion de discuter avec lui de ses prochains projets, tous tournés vers le jazz et l’improvisation. Rencontre. 

Le jazz, ça fait très longtemps que j’ai envie de m’y mettre

Jean Morel : Jeff Mills, vous avez toujours multiplié les projets, et en avez actuellement beaucoup. Il y a notamment Spiral Deluxe, un projet qui remonte à 2014 mais qui sort aujourd’hui sur disque. D’où vient cette envie de se mettre à un format un peu jazz ?

Jeff Mills : En fait, c’est une idée qui remonte à loin, depuis une bonne décennie ! J’ai été batteur avant de devenir DJ, et à mes débuts, j’avais une approche de la musique techno qui se rapprochait d’une démarche de musicien. Pour moi, devenir DJ, c’était comme former un groupe, finalement. J’ai toujours été très touché par le parallèle entre toucher les machines et jouer de la batterie, j’ai une approche très organique des machines. Quant au jazz, j’en écoute depuis le tout début, depuis les années 70, 80…On ne peut pas tellement parler de side project : pour moi, c’est plutôt un retour aux sources, et quelque chose que j’avais vraiment envie de faire depuis longtemps.

Jean Morel : Comment vous êtes-vous dis : ça y est, c’est le bon moment pour le faire ? J’ai cru comprendre que l’enregistrement du disque avait été très court, et n’avait duré que deux ou trois jours.

Jeff Mills : J’aurais pu monter un groupe à tous les stades de ma carrière, en quelque sorte. Mais j’attendais le moment où l’industrie musicale électronique et le public de la musique électronique seraient prêts à entendre ce genre de projets. Aujourd’hui, je suis face à un public assez inconditionnel, et avec la carrière que j’ai derrière moi, je sors moins, et j’ai plus de temps pour écouter de la musique avec plus d’attention. J’avais aussi, en vieillissant, le besoin de m’entourer d’excellents musiciens. J’ai aussi remarqué qu’il y avait très peu de groupes dans le domaine des musiques électroniques. Ainsi, c’était le moment de le faire. Il me semblait que l’improvisation ou la spontanéité que l’on voulait faire avec ce projet manquait dans la musique électronique. Et le côté jazz peut apporter ça. Spiral Deluxe, c’est un projet dans lequel les musiciens « jouent » des machines, mais où rien n’est programmé : ils jouent en direct, tout comme ils le feraient avec des instruments.

Camille Diao : À quoi ressemble très concrètement ce projet sur scène, avec vos quatre musiciens ?

Jeff Mills : Nous sommes effectivement quatre musiciens sur scène (la Japonaise Yumiko Ohno au piano – meilleure joueuse de Moog que j’ai jamais connu – Kenji Hino à la basse, Gerald Mitchell à la basse – l’un de mes amis d’enfance que je connais depuis le lycée, à Detroit). Gerald Mitchell, pour l’anecdote, c’est lui qui a arrangé « Knights of the Jaguar » de DJ Rolando, le morceau sorti sur Underground Resistance (le label qu’il a fondé en 1989 à Detroit avec Robert Hood et Darwin Hall, ndlr). Ce qui est très important pour moi dans ce groupe, c’est que nous sommes tous les quatre des musiciens très expérimentés qui avons l’habitude de la scène et qui avons joué énormément de choses différentes. C’est ce que l’on pourrait appeler un « supergroupe », puisque nous sommes quatre solistes qui jouons, pour l’occasion, ensemble.

Jean Morel : La rencontre qui a dû être très importante pour toi, on le suppose, c’est aussi celle que tu as eu avec Tony Allen, qui a réinventé une manière de faire de la batterie. Ensemble, vous sortez l’EP Tomorrow Comes The Harvest.

Jeff Mills : Avant d’avoir l’opportunité de travailler avec Tony Allen je connaissais évidemment son travail mais je ne l’avais jamais étudié ni écouté en détail. Je me suis penché dessus, et ai réfléchi à ce que l’on pourrait faire ensemble. J’ai cherché une manière avec mon Roland TR-909 de la manière de faire fonctionner ensemble la batterie et les machines. Et quand j’ai trouvé, de manière assez spontanée, cette manière de jouer, ça a pris et tous c’est fait très vite : la composition de nouveaux titres, le live…il y a vraiment quelque chose qui s’est passé.

C’est naturel pour un musicien de vouloir travailler avec les autres

Camille Diao : La manière que vous avez de multiplier les collaborations, Jeff Mills – Spiral Deluxe, votre projet avec Tony Allen – n’est-ce pas une manière de tromper la solitude du producteur de musique électronique qui est souvent, comme vous le disiez, tout seul, dans la mesure où il y a peu de groupes de musique électronique ?

Jeff Mills : Ce n’est pas forcément pour tromper la solitude. C’est plus une démarche d’apprentissage et d’éducation. Quand on est un musicien, je crois que c’est naturel d’aller chercher d’autres gens qui nous apprennent les choses un petit peu différemment. Je prends l’exemple de la musique classique : je ne compte pas en faire, mais le fait de jouer avec un orchestre de musique classique me permet de comprendre pourquoi c’est un genre musical qui a traversé les siècles et, pourquoi pas, prendre un peu de cette recette pour en faire profiter la musique électronique. Je lis aussi beaucoup de science-fiction, et m’intéresse de manière générale beaucoup à la science : ça nourrit mon imagination, et ça met permet d’assouvir la grande soif de connaissances qui est la mienne !

Le double EP Voodoo Magic de Spiral Deluxe sortira le 7 septembre sur Axis Records

L’album Tomorrow Comes The Harvest de Jeff Mills et Tony Allen est annoncé pour le 29 septembre sur Blue Note. 

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