Cinq jours de découverte avec 17 projections.
Du 13 au 17 février, le F.A.M.E festival met en compétition un certain nombre de films musicaux, allant du documentaire au film expérimental. Pour ce faire, cinq jours durant, la Gaîté Lyrique vibrera aux rythmes des images et de la musique. Cinq jours aussi pour aiguiser sa curiosité grâce aux performances excentriques, des dj-sets, des conférences et des rencontres avec les poètes de l’image. Les cinéphiles et les mélomanes y trouveront certainement leur compte ! Trois prix seront décernés aux films lauréats à la fin du festival : le prix F.A.M.E (dont le jury se compose de journalistes, de programmateurs, cinéastes, et de la chanteuse Barbara Carlotti), le prix étudiant ainsi que le prix du public. On vous fait découvrir une partie de la programmation dévoilée mercredi dernier juste en dessous.
L’ode au pouvoir féminin
Pour cette cinquième édition, les femmes sont mises à l’honneur. Le festival porte des histoires qui outrepassent les frontières et qui traduisent des questionnements générationnels. Parmi cette belle sélection, nous trouvons le très attendu documentaire MIA : MATANGI / MAYA / M.I.A de S. Loveridge, retraçant le parcours tumultueux de la chanteuse. De son statut de réfugié politique à celui de pop star internationale. De Matangi au Sri Lanka jusqu’aux devants de la scène.
On retrouve aussi le documentaire A Bright Light : Karen and the Process, d’Emmanuelle Antille sur la vie de la chanteuse de Folk, Karen Dalton. “Un objet très singulier, profondément émouvant” et une réflexion particulière sur le dévouement de l’âme à la création.
Hors compétition, on retrouve le documentaire L7: Pretend We’re Dead de Sarah Price, où des centaines d’heures d’archives personnelles des rockeuses L7 sont décortiquées pour offrir un film intense. Notez aussi la réalisation de Leilah Weinraub sur les strip-teaseuses du Shakedown qui nous plonge dans le monde des soirées lesbiennes afro-américaines des années 2000.
Performances et conférences, dj-sets et voguing… il y en a pour tous les goûts
On parle évidemment de force féminine, mais le new-waver Daniel Darc ne sera pas en reste. En avant première et en présence des réalisateurs M. Dufaud et de T. Villeneuve, retrouvez Daniel Darc : Pieces of my Life. Une oeuvre traduisant la fascination pour le “Héros punk et chanteur solo torturé, en proie à l’autodestruction”.
La fête, pour inaugurer le festival, et un plongeon dans la disco des années 80 avec Cultes du collectif (LA)HORDE et High Energy d’Olivier Monssens. “Des corps qui dansent mais qui n’oublient jamais de ressentir”.
Pour la séance spéciale « voguing », deux projection offrent un aperçu de la Ballroom Scene grâce à Lasseindra Ninja, la figure emblématique du voguing ! Une danse qui s’assimile bien plus à une attitude, une affirmation.
Du côté des performances, Regina Demina interprétera une pièce mêlant musique film et lecture. Krikor, armé de ses synthétiseurs fera office de DJ lors d’une projection performée. Mais bien sûr on ne vous dit pas tout… il y aura aussi de nombreuses rencontres, ateliers, conférences
Une programmation kaléidoscopique à découvrir entièrement sur le site du festival.