En images : Ed Mount en live dans « Chambre noire »

“Dans presque chacun de mes morceaux, il y a un rapport au temps qui passe. C’est marrant, parce que dans la vie, je ne suis pas trop dans la nostalgie. Je suis même plutôt partisan de regarder vers l’avant.”

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans une nouvelle session de pré-premier tour de la Chambre noire. Notre invité est finalement comme nous, pas très nostalgique mais suffisamment pour connaître ses classiques. Et surtout, assez ouvert sur le futur qui s’en inspire.

Il voulait que son dernier projet (Close to your heart, après le précédent Left my heart) soit en quelque sorte un disque des années 70. Et puis, un peu de ces deux disques se sont détachés : les morceaux avec batterie d’un côté, et les morceaux avec boîtes à rythmes (le son se tourne vers le R’n’B) de l’autre.

Résultat, on arrive à un son qui lui correspond davantage.

Une soft pop 70’s qu’on écouterait bien dans une bagnole face à un soleil couchant. Rien à voir donc avec le terme fainéant de musique chill ou smooth utilisé ça et là.

On aurait pu dire de notre artiste du jour qu’il s’agit de sa seconde Chambre noire, puisque sa première, il l’avait faite mais en accompagnateur pour l’ami Malik Djoudi l’an dernier, que je vous recommande de revoir sur YouTube et de réécouter en podcast.

Malik Djoudi, avec qui notre invité partage entre autres les douces mélodies sur l’amour et le temps qui passe.

Il y a cinq ans notre invité, cet obsessionnel des accords qui n’en est pas à un paradoxe près, a créé son personnage.

Celui d’un type cool au costume trop grand qui tient à faire de la musique plus facile à ressentir qu’à analyser. Apporter des choses surprenantes, comme des instruments dans une production sur ordinateurs. Créer des contrastes comme dans la vie, finalement.Alors, merci de nous avoir amener vers l’avant avec une pointe de nostalgie, et merci d’avoir apporté une énergie solaire à la Chambre noire, Ed Mount.