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6 min

Deena Abdelwahed : « Une femme active, c’est toujours un problème »

par Bastien Stisi

Publié le 22 novembre 2018 à 12 h 45 min
Mis à jour le 22 novembre 2018 à 18 h 10 min

Deena Abdelwahed : « Une femme active, c’est toujours un problème »

Deena Abdelwahed : « Une femme active, c’est toujours un problème »

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La DJ et productrice tunisienne sort son premier album, « Khonnar ».

« L’archétype d’une génération mondialisée née avec internet et pour qui les frontières sont une notion obsolète ». C’est par ces mots que Deena Abdelwahed, native de la ville de Tunis mais qui a passé ses dernières années entre la Tunisie, Toulouse, Doha et Paris (elle est depuis quelques mois résidente à Concrete), synthétise son parcours sur les réseaux sociaux. La musique (house, techno, funk, autre) elle l’a en effet découverte sur le web – espace de liberté insensé lorsque l’on se place du côté de ceux qui peuvent y trouver la voix vers une échappatoire très concrète – avant de pouvoir la composer avec ses propres sons, et avec ses propres idées. Attachée à l’idée du « no border » mais aussi à ses racines culturelles, elle envisage une musique entre techno, house et electronica, une musique qu’elle héberge aujourd’hui sur un album, Khonnar (prononcez « ronnar »), qu’elle est venue nous présenter la semaine passée, chez Nova.

Dans tes premières années, qu’est-ce qui t’a amené à faire de la musique électronique ?

Deena Abdelwahed : Je me suis d’abord intéressée à la musique dansante, de manière générale. Le funk, le breakdance, puis la house de Chicago, le footwork, et ses dérivés un peu plus expérimentaux. Ces musiques, je les ai découvertes d’abord par internet, avant de les découvrir en vrai. Ma première fois en Europe a été à Berlin, où j’ai pu voir en 2013 un live d’Aisha Devi. À ce moment de ma vie, j’étais bénévole dans l’événementiel, dans des festivals qui se passaient à Tunis. J’ai travaillé dans un cinéma-théâtre aussi. J’ai pu bénéficier d’un stage payé de deux mois par la Goethe Institut, qui en faisait bénéficier des personnes un peu actives dans des pays arabes (du Maroc à la Palestine). À Berlin, je suis beaucoup sortie, je voulais découvrir en vrai ce que j’écoutais sur internet et sur mon téléphone ! Je composais déjà à cette époque de la musique, via Ableton, mais cette première rencontre physique m’a persuadé que je voulais le faire avec plus de sérieux.

En écoutant tes productions, on songe à Aphex Twin, à Autechre, à GAS. Tu aurais pu choisir de faire de la musique électronique semblable à ce que font ces artistes-là. Tu as, au contraire, décidée d’y ajouter une touche faisant directement référence à tes origines. Sur « Saratan », tu utilises des sons provenant de cérémonies sacrées. Pour quelle raison ?

Deena Abdelwahed : J’avais déjà des idées « sonores » de ce que je voulais faire. En découvrant tous ces artistes-là et cette musique, j’ai pu les formuler, mes idées, et apprendre à les exprimer de manière très concrète. J’ai beaucoup diggé, et essayé de comprendre comment composaient ces artistes.

Pour tes productions personnelles, travailles-tu avec des samples ?

Deena Abdelwahed : Aucun sample de voix sur cet album, c’est moi qui chante toujours !

Faire de la musique électronique, dans tous les cas, c’est très difficile en Tunisie

Est-on nécessairement dans une démarche féministe lorsque l’on est une artiste féminine tunisienne proposant de la musique techno ?

Deena Abdelwahed : Faire de la musique électronique, dans tous les cas, c’est très difficile en Tunisie. Et pas besoin d’être une femme pour ça ! De base c’est compliqué. Après, au sein de la bulle artistique dans laquelle je suis en Tunisie – LGBT, athées, femmes – on est tous considérés comme des marginaux. Pour y arriver, il faut vraiment se soutenir. Pour le reste, être une jeune femme active, c’est toujours un problème. C’est très difficile de rencontrer des gens, notamment dans ce milieu dans lequel la plupart des protagonistes sont des mecs… Dans ce genre de cercles, tu es toujours « la nana ». C’est dur de s’imposer. Le moment où j’ai compris que ça avançait, c’est le jour où le directeur artistique d’un club – Le Plug, à Tunis – a vu que j’apportais quelque chose de nouveau, que je faisais pas simplement de la techno et de la house. Il m’a donné des résidences. Mes amis viennent quand je joue, et les gens viennent me soutenir. Les gens veulent que je continue.

Si je rencontre un producteur de musique électronique, on va avant tout parler de sa musique. Avec toi nécessairement, et puisque tu es une femme qui fait de la musique électronique, je vais parler féminisme. Est-ce qu’il y a une forme de pression par rapport à ça ?

Deena Abdelwahed : Tu sais, c’est quelque chose que j’ai choisi. Je voulais être engagée, par rapport à mon identité. Après c’est sûr que certaines femmes font de la musique électronique dans des pays arabes, mais ce qui compte avant tout pour elles, c’est la technique. Et ces femmes-là, quand elles arrivent en Europe, quand elles jouent, à chaque fois il faut les mettre dans une case de féministe arabe, alors que ce n’est pas du tout leur objectif. Moi je me suis dit « ma manière de m’engager, c’est de faire de la musique électronique ».

Je voulais que ma musique soit politique

À partir de là, tu penses avoir fait un disque « politique » ?

Deena Abdelwahed : Oui. Même l’EP (Klabb, 2017, InFiné) l’était. C’est mon moteur. C’est pour ça que j’ai commencé à écrire de la musique. Je voulais que ma musique soit politique, culturelle. Que ça parle de quelque chose. Mais bon, j’ai aussi un esprit assez fêtard. Mais je ne sais pas faire quelque chose d’uniquement technique. Il faut toujours qu’il y ait un message derrière.

Tu as décidé d’appeler cet album Khonnar. Pour quelle raison ?

Deena Abdelwahed : « Khonnar », c’est de l’argot, ça vient de la rue, c’est un peu violent. Ça renvoie à ces choses que tout le monde connaît mais dont il ne faut pas parler. Si on en parle, ça peut être dangereux. Ce que je fais, ce n’est pas élitiste. Je voulais aussi que ça parle à la rue. C’était important pour moi que ce mot soit en tunisien. Mon identité est tunisienne. Et je suis moderne : donc de l’argot.

Sur « Al Mouharreb », tu utilises les mots du poète, chanteur et compositeur égyptien Abdullah Miniawy, qui a joué un rôle important durant les mouvements révolutionnaires égyptiens. Il vient également chanter sur le morceau « Rabbouni ». Pourquoi avoir fait appel à lui ?

Deena Abdelwahed : J’ai d’abord découvert son chant. Je lui ai dit : « si je devais uniquement chanter, j’aimerais le faire comme toi ». Du coup, il a eu la gentillesse de le faire pour moi… Ce que je fais avec les instruments, il le fait avec les mots. Ce qu’il a écrit pour moi, il a dû me l’expliquer… Son côté politique et son application dans les mouvements égyptiens, je les ai découvert après. Mais je t’avoue que ça ne m’a pas étonné plus que ça ! Il avait une « tête » a voir participé à ces mouvements-là !

D’une certaine manière, je rattrape mon retard

La musique électronique a cela de particulier et d’évident qu’elle ne contient pas de mots, et même s’il y en a quelques-uns chez toi. Comment faire, dès lors, pour exprimer tout de même une pensée ?

Deena Abdelwahed : Franchement pour te dire la vérité tout le monde m’a dit : « pourquoi tu ne chantes plus » ? J’ai dit « d’accord » ! Et je pense aussi que le chant est beaucoup plus lourd et compliqué pour moi, c’est plus évident. Quand on écoute quelqu’un qui chante, on comprend ce que l’artiste veut dire. Moi j’aime aussi que ça soit complexe. Ce qui se passe c’est tellement lourd, que je ne pouvais pas juste le chanter.

On eu l’occasion de rencontrer récemment le collectif Arabstazy, que tu connais bien (elle figure sur la première compilation du projet, Under Frustration). Eux me disaient aussi qu’ils étaient attachés à l’idée de la sauvegarde de certaines musiques traditionnelles, qu’ils estimaient en danger. Est-ce également ta démarche ?

Deena Abdelwahed : Ma génération à moi est de plus en plus en train de ne pas connaître ça. Je ne fait pas une recherche d’archivage, mais justement, j’essaye de la connaître. La plupart des gens de ma génération en Tunisie ne font pas attention à cet héritage-là. C’est présent dans les mariages, à la radio, ça fait partie de l’identité tunisienne. D’une certaine manière, je rattrape mon retard !

Deena Abdelwahed, elle était aussi l’invitée du Nova Club de David Blot, où elle nous a joué quelques morceaux.

Deena Abdelwahed, Khonnar, 2018, InFiné Music

Visuel : (c) Judas Companion

  • Deena Abdelwahed
  • InFiné
  • Tunisie

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