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7 min

De Bob Dylan à Joan Baez : un guide de la Fnac sur la vague folk des 60’s

par David Bola

Publié le 12 mai 2025 à 12 h 32 min
Mis à jour le 13 mai 2025 à 16 h 20 min

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« Blowin’ in the Wind » explore la vague folk des 1960 aux années 2000 en 80 disques, de Bob Dylan à Joan Baez en passant par Odetta et les Fleet Foxes

Se faire les passeurs d’histoires populaires, des traditions et des airs, c’est la mission que se sont donné les artisans du revival folk qui, au cours des années 60, ont décidé de porter sur scène les vies des travailleurs, des laissés pour comptes, du peuple. Le projet est politique par nature : en se mettant du côté des oubliés, les folkeux sont devenus des haut-parleurs contestataires dans un contexte de trouble politique anxiogène – les sixties sont les années du mouvement des droits civiques, de la crise des missiles de Cuba, de la guerre du Vietnam. La folk américaine a eu ses pionniers (eux-mêmes héritiers de chanteurs populaires souvent anonymes), ses superstars, ses héritiers et ses réponses à l’étranger… bien trop d’avatars pour la raconter en une poignée de disques. Le guide Blowin’ In The Wind fait les choses en grand et en choisit quatre-vingt, répartis en quatre groupes («Les Fondateurs », «Les Cadors», «Folk in the USA » et «So british!»), couvrant le XXe et XXIe siècle.

Une sortie qui tombe à pic, alors que les premiers succès folk de Bob Dylan et son virage électrique ont été mis en image dans A Complete Unknown, biopic de James Mangold porté par Timothée Chalamet, et qu’un renouveau folk plus électronique que jamais agite la bande son moderne (on pense par exemple à Saya Gray et Oklou, que David Blot recevait il y a peu dans son Nova Club). Ce guide offre donc de quoi abreuver de références celles et ceux qui ne se sont jamais réellement penchés sur le mouvement folk ou qui ont besoin de revoir les bases. Sur 80 disques cités, Nova vous recommande cinq albums inoxydables, à écouter d’urgence.  

The Mama’s and Papa’s – If You Can Believe Your Eyes And Ears (1966) 

Quand on pense aux Mama’s and Papa’s, on pense immédiatement à leur “California Dreamin’”, devenu une signature du mouvement culturel kaléidoscopique des sixties : les hippies. Tout est là : des cheveux longs, des fleurs et puis une harmonie vocale qui semble traduire une unité inébranlable, un sentiment de “on est ensemble, et tout va pour le mieux”. Ce titre a fait déménager des milliers de rêveurs vers le “Golden State”, rendus riches ces interprètes et surtout démontrer leur capacité à comprendre leur époque. En 1963, quand Michelle et John Phillips (deux des quatre Mama’s and Papa’s, les restants étant Cass Elliot et Denny Doherty) accouchent des premières lignes de leur hymne à la Californie, l’État incarne une forme d’El Dorado de la contre-culture, une terre promise pour les hippies en herbe. Pourquoi ne pas suivre cette superbe harmonie jusqu’à la côte ouest quand on s’enlise dans son bled natal ? D’ailleurs, le titre connait d’abord le succès via une radio de Boston à plus de 4 000 kilomètres des étoiles de Hollywood.

Parlons du reste du disque, qui vaut aussi son pesant d’or. La variété des styles invoqués (folk, pop rock, soul) qui causait du tort au quatuor à leur début (les radios et les magazines ne savaient pas bien où les placer), fait finalement la force de l’album. En reprenant quelques canons de la folk, et en les rapprochant des exigences de leur temps, les Mama’s and Papa’s ouvrent un chemin entre l’héritage et le présent, séduisent les beatnicks et draguent les hippies et font du “California Sound” un rayon doré qui irradie tout le pays. 

Bob Dylan – Freewheelin’ Outtakes – The Columbia Sessions (Enregistré en 1962) 

Les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés et les épaules rentrées, avec contre lui une Suze Rotolo emmitouflée dans un manteau vert, tous les deux souriants et rafraîchis par la neige new-yorkaise, c’est ainsi que l’Amérique découvre Bob Dylan en 1963, année de sortie de son deuxième album Freewheelin’, à la pochette culte. Sur les 13 titres de l’album, 12 sont des originaux : Dylan se démarque de ses camarades du mouvement folk en écrivant sa propre mystique. On y entend l’écho de la guerre froide, de la menace nucléaire, du mouvement des droits civiques et le fossé entre les générations qui cohabitent, mais ne se comprennent plus. Plus besoin de lire les journaux ou d’allumer le poste quand on a entendu le monde raconté par Dylan. Cet album est depuis devenu une sorte de monument, un trait dans le sable qui permet de séparer les époques. Pourtant, il ne contenait qu’une fraction de ce que le folkeux avait enregistré à l’époque. 

En 1962, Bob Dylan a déjà 86 productions dans le coffre. Certaines d’entre elles ont longtemps circulé sous forme de bootleg, un disque pirate destiné aux fans dévoués et aux collectionneurs, qui sera disponible en CD à partir de 1994 sous le nom de Freewheelin’ Outtakes. On y trouve des chutes de studio, ainsi que des titres chipés sur les ondes, comme The Death of Emmet Till, une ballade enregistrée lors de l’émission radio Folksinger’s Choice qui revient sur l’assassinat raciste du jeune afro-américain. Freewheelin’ Outtakes contient aussi des reprises d’Hank Williams, de Robert Johnson ou d’Elvis, rappelant qu’avant d’être un auteur, Dylan est une forme de mémoire vivante de la chanson américaine.


Joan Baez – Joan Baez (1960)

Été 1960, dans un hôtel new-yorkais, une jeune femme pas encore tout à fait sortie de l’adolescence échauffe sa voix, installée sur un vieux tapis poussiéreux. Joan Baez a alors 19 ans et vient de signer un contrat avec le petit label indépendant Vanguard, balayant au passage les avances de la maison Columbia, qui la courtisait depuis son passage au mythique Newport Folk Festival de 1959. Ce deal lui permet d’enregistrer ce premier album – ce qu’elle fera en quatre jours. Ce sont les premières prises que vous en entendez sur le disque, “c’est comme ça qu’on les faisait dans le temps. Tant qu’un chien ne traversait pas la pièce en courant, c’était bon” confie-t-elle à Rolling Stone des années plus tard. 

Baez est attachée à la vérité et au legs de l’héritage populaire, d’Amérique et d’ailleurs : “Silver Dagger” qui ouvre le disque est une ballade étasunienne, “Marry Hamilton” est écossaise et “John Riley” un chant anglais. L’interprète, elle vient de Staten Island (même si on l’imaginait à l’époque être descendue pieds nus des montagnes Appalachiennes) ignorant probablement que ses contemporaines allaient bientôt lui emboîter le pas, en reprenant ses airs (Dylan et les Animals ont, eux aussi, chanté “House Of The Rising Sun”) et son style (jeans d’ouvrier, accessoires faits main et robes à fleurs à l’ère hippie). En réalité, c’est le deuxième album de Joan Baez, paru l’année suivante qui lance pour de bon son succès et avec lui, un revival folk populaire. 

Odetta – Sometimes I Feel Like Crying

Le 28 août 1963, une foule marche vers Washington D.C, capitale américaine, pour demander de meilleurs droits civiques et économiques pour les afro-américains. C’est sur cette scène que Martin Luther King Jr. partage son rêve avec le monde. C’est aussi sur cette scène qu’Odetta, figure à l’embranchement entre la folk, le jazz et le blues, livre une performance exceptionnelle du titre “O Freedom”, et inscrit son nom dans la grande histoire de la chanson américaine. Modeste, elle décrit son rôle dans le mouvement des droits civiques comme celui d’un “petit soldat dans une très grande armée”. Dr King, lui, préfère la décrire comme “la reine de la folk américaine”. Ce surnom, elle l’a aussi gagné grâce à ses productions, en particulier son album Odetta Sings Folk Songs (1963)… mais elle pourrait aussi bien réclamer la couronne du blues (via son disque de 1956 Odetta Sings Ballads and Blues) et du jazz avec Odetta (1967). Sa force, c’est d’incarner la pluralité sonore de l’amérique et de se poser à la croisée entre les héritages. Sometimes I Feel Like Crying est peut-être le disque qui représente le mieux cette multiplicité. 

Si “I’ve Been Living with the Blues” et “Empty Pocket Blues” s’inscrivent dans la continuité des chants du blues noir américain, ces reprises du chant traditionnel américain “If I Had Wings » (aussi interprétée par Pete Seeger, Joan Baez, Dylan) et de “House of The Rising Sun” (dont la version la plus connue revient à The Animals) sont sans conteste des hymnes folk. Autre fait d’arme majeur : en 1968, Odetta montera sur scène lors du concert à la mémoire de Woodie Guthrie, papa d’une génération de folkeurs et folkeuses. 

Fleet Foxes – Fleet Foxes (2008) 

La pochette est médiévale, le son est un melting-pot de folk sixties autant influencé par les cadors américains, que par leurs homologues anglais, pourtant ce disque a vu le jour en 2008, année de l’élection d’Obama, de la crise des subprimes et des jeux de Pékin. Une anomalie temporelle (d’ailleurs, dans la seconde moitié des années 2000, on a plus envie de les qualifier de rock indie que de folk) mais aussi géographique : les Fleet Foxes sont de Seattle, une ville plus connue pour sa scène Grunge portée par Pearl Jam ou Alice in Chains. Qu’importe. Les renards Robin Pecknold et Skylar Skjelset sont dylanologues, incollables sur les productions du Incredible String Band et réussissent à convaincre le dirlo du label grunge Sub Pop de faire un écart en publiant leur premier album. Cela en dit long sur la puissance de la proposition. 

L’inclure dans cette liste, c’est aussi rappeler un fait important, qui s’applique à tous styles de musique : s’il est bon de connaître les âges d’or des genres, il ne faut pas oublier que leurs histoires continuent de s’écrire, avec de nouveaux scribes à la baguette. 

Blowin’ In The Wind, Une Odyssée du Folk en 80 albums : un guide édité par la Fnac GM Éditions. Dans la même collection, retrouvez “Latin Fever” et “Say It Loud”, volumes consacrés aux trésors musicaux du continent sud-américain et la musique noire américaine contestataire. 

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