C’était un secret bien gardé, repoussé plusieurs fois cet hiver : Canblaster joue enfin LIBEROSIS en live. Deux dates à Paris, les 21 et 22 mai à l’Essaim, ce club qui, pour l’occasion, ouvre sa Main Room comme une salle de concert à part entière – 350 places, un son net, puissant, pensé pour le live.
LIBEROSIS, c’est le dernier album de Cédric Steffens, alias Canblaster – qu’on retrouvait il y’a quelques mois dans le studio de Myd pour un Nova Club spécial Twitch. Son disque infuse la house ambient d’un souffle quasi spirituel, en équilibre sur le fil tendu entre rave introspective et euphorie clubbing 90s. Dix-huit titres façonnés comme un voyage intérieur, mixés par Steve Dub, ingénieur légendaire derrière les Chemical Brothers.
Originaire de Douai, Canblaster s’est d’abord fait connaître comme un surdoué du son, jonglant entre les mondes en solo ou avec le groupe Club Cheval (Myd, Panteros666 et Sam Tiba). Mais LIBEROSIS marque un tournant : une épopée plus personnelle, dense et immersive nourrie de science-fiction et de culture japonaise.
Sur scène, Canblaster promet un show live suivi d’un DJ set accompagné par ses fidèles synthétiseurs modulaires. Un live de 1heure et demie et des mix toute la soirée : hallucinations stroboscopiques garanties, à peine 22h passées. En renfort : l’excellent Lucasv, producteur signé chez Sublime, et Darzack, figure de la techno française, pour faire basculer la soirée en mode club.
Un concert en semaine, mais qui sonne comme un after. Canblaster transforme l’Essaim en cocon de basses, d’effets kaléidoscopiques et de mélancolie futuriste – LIBEROSIS comme le spleen électronique d’un monde qui danse encore.