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3 min

Zouzou : et si on parlait d’éducation sexuelle ?

par Alex Masson

Publié le 21 décembre 2014 à 15 h 07 min
Mis à jour le 6 janvier 2015 à 10 h 12 min

ZOUZOU

ZOUZOU

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Zouzou, comédie décomplexée s’empare du sujet avec pertinence et à-propos.

Après-midi chargée pour Lucie, Agathe et Marie. Leur mère, Solange veut leur annoncer qu’il est temps pour elle de s’occuper de sa vie et et de son lit. Et présenter à ses trois filles l’amant qu’elle leur dissimulait jusque là. Au même moment, Zouzou, la gamine d’Agathe se fait dépuceler dans une des chambres de la maison familiale. De quoi secouer les trois frangines, a mi-chemin entre les âges de l’adolescente et de la sexagénaire. Et se poser des questions sur leur propre sexualité, leurs propres sentiments.

Dès sa première séquence ou presque, Zouzou sort des rangs de la comédie à la Française, en assumant d’appeler un chat un chat. Voire plus précisément une chatte, une chatte. Jamais dans un but de provocation, mais de pédagogie, comme le prouvent une démonstration que les filles aussi peuvent faire pipi debout, ou une imitation de clitoris.

Vulgaire ? Absolument jamais. Au contraire le premier film de Blandine Lenoir s’en protège en prenant la parti de la marrade, de rire malgré tout d’un sujet plus que jamais sérieux : l’enseignement de la sexualité aujourd’hui. Il y a quelque chose de particulièrement primesautier, presque printanier dans Zouzou, parenthèse débridéee et bucolique (tout se passe dans un coin de campagne, vert et illuminé). Quelque chose d’aérien qui emporte les conversations de ces femmes.

Une légereté qui permet de se passer de préliminaires pour aller rapidement au coeur du sujet : pourquoi la sexualité reste encore un sujet tabou ? Pour l’éducation sexuelle pose encore problème ? Blandine Lenoir avait déjà approché la chose dans ses courts métrages (comme l’épatant Ma culotte), elle la pose aujourd’hui sur la table de la cuisine de Solange et ses filles.

 

 

 

Pour faire le tour du sujet, Zouzou fait un portrait d’ensemble de la gent féminine : une grand-mère qui a décidé de redevenir femme après s’être pliée aux conventions sociales du rôle de mère et d’épouse pendant des années, une fille aînée, mère célibataire qui en veut un peu trop aux hommes pour savoir comment en retrouver un, la cadette, instit’ féministe qui se fatigue elle-même à force de ne penser qu’en militante, qui se prend les pieds dans sa liberté sexuelle; la benjamine, tellement bien mariée qu’elle ne peut plus voir son mari en peinture, et donc Zouzou, 14 ans et qui vient de voir le loup.

Ne pas croire que Zouzou est pour autant un tract d’Oser le féminisme ! arcbouté sur les revendications du MLF. Blandine Lenoir donne aussi la parole à des hommes. Ils sont tout aussi largués que les femmes du film, ne sachant plus trop comment naviguer entre manque de repères et société reposant sur la performance.

Il y aussi un autre personnage féminin dont on parlera moins, parce que maillon faible de ce film, faisant au mieux pièce rapportée, au pire obstacle à l’entrain du film. On mettra ce rôle inutile sur le compte d’une certaine décomplexion. La même que celle de tout un pan de cinéma français 70’s qu’on oublie souvent, des premiers Coline Serreau (Pourquoi pas nous ?) à certaines comédies sociales vachardes  (Themroc, Erotissimo et on passe bien d’autres perles à redécouvrir). Celui qui replaçait la condition féminine -et par extension, humaine- dans le contexte de leur époque.

 

 

 

Zouzou retrouve leur sens de l’à-propos, leur esprit libertaire, autrement dit ce courant d’air frais qui fait l’effet d’une rafraîchissante bourrasque dans le cinéma popu français d’aujourd’hui. Y compris quand il est un rien bordélique, ou s’égare autour du personnage mentionné plus haut. 

Jamais accroché au comptoir du café du commerce, Zouzou pose les bonnes questions, jusqu’à être beaucoup plus pertinent, convaincant que d’autres récentes comédies qui avaient brandi en écharpe le féminisme pour mieux en épouser les clichés (cf. l’atroce Sous les jupes des filles, film avant tout porté par un esprit de vengeance envers les hommes que par l’idée d’un débat équitable).

Lenoir et ses comédiennes (la phénoménale Laure Calamy en tête, à la fois irrésistible en grande gueule et émouvante quand ses failles remontent à la surface) sont avant tout bienveillantes, ne sont jamais dans la vindicte mais dans l’échange. Bien sur, les femmes de Zouzou se chamaillent, se réconcilient, s’emplâtrent pour mieux tomber dans les bras les unes des autres, certaines jouent même de la trompette dans les champs. Bref elles sont libres, mieux encore, dans la vie.

 

 

En salles le 24 décembre.

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Par

Alex Masson

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