Trois ans après “The Dreaming” Kate Bush revenait au top des charts avec “Hounds of Love”, sorti le 20 septembre 1985. Avec une production plus intimiste, “Hounds of Love” raconte l’Amour entre singles entêtants typiques des 80s et musiques plus expérimentales.
Il faut s’imaginer en 1985, la banane portée en coiffure, les leggins sont irisés, les ghetto blasters vissés sur l’épaule, les K7 audio se remontent avec un crayon à papier et Kate Bush sort son album Hounds of love. « Hounds of Love« est considéré par beaucoup comme le meilleur album de Catherine Bush, qui n’a rien à voir avec George.
Icône de la musique pop
Kate Bush s’est fait connaître en 1978 avec son premier album Wuthering Heights, véritable succès porté par ses 20 ans et les tubes Babooshka et King of the Mountain. Son dernier album en date 50 Words for Snow est sorti en 2011. Entre les deux, une dizaine d’opus, dont celui qui fête aujourd’hui ses 40 ans, “Hounds of love” !
Home studio de campagne
Avec “Hounds of Love”, Kate Bush confirme ses ambitions de productrice, puisqu’elle fait quasiment tout (composition, arrangements, lyrics, claviers) toute seule. La nouveauté la plus importante sur cet album, c’est l’utilisation d’un home studio par la chanteuse, qu’elle a fait construire à East Wickham, dans la campagne du sud-est de Londres, près de chez ses parents. La nature environnante influence donc le son de l’album et certains reprocheront à “Hounds of Love” un certain manque d’élaboration. Sur le premier morceau “Running up that Hill”, on retrouve cette voix caractéristique accompagnée par une batterie et ce synthé, typiques de l’ambiance 80s.
« Hounds of Love » le titre éponyme, évoque la peur d’aimer. Le morceaux est lancé par un extrait du film “Night of the Demon” du réalisateur français Jacques Tourneur. Le film est un classique que Kate Bush regardait beaucoup avec sa famille quand elle était plus jeune. Elle en garde un extrait des plus angoissants : « It’s in the trees ! It’s coming« …
Ce 5e album est conçu à partir des deux faces d’un disque vinyle. Sur la face A, les 5 titres et singles les plus connus et sur la face B une suite conceptuelle, plus sombre et expérimentale appelée The Ninth Wave (La Neuvième Vague). C’est l’histoire d’une femme qui dérive seule dans la mer en pleine nuit, inspirée d’un poème d’Alfred Tennyson. Au début de de Waking The Witch, une voix démoniaque se fait entendre…
Décorée commandeur de l’ordre de l’empire britannique par la reine Elizabeth II en 2013, l’artiste multi facettes continue ses incursions dans tous les domaines artistiques et confiait l’année dernière à la BBC qu’après 13 ans de silence discographique, elle était « très motivée pour un nouvel album » … A suivre donc!

