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4 min

Nihiloxica : en Ouganda, la techno underground

par Bastien Stisi

Publié le 17 avril 2019 à 9 h 44 min
Mis à jour le 17 avril 2019 à 10 h 47 min

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À Kampala, des producteurs et des musiciens fusionnent, dans un tourbillon transcendant, musiques locales ougandaises et musique techno.

On vous parlait, il y a quelques mois de cela, de l’Ethiopiyawi, ce genre qui retourne les soirées les plus branchées d’Addis-Abeba en fusionnant les musiques traditionnelles d’Éthiopie et les musiques électroniques venues des États-Unis, d’Europe, et désormais d’un peu partout dans le monde. Il faut dorénavant garder également une oreille attentive à ce qui se passe du côté de l’Ouganda, dans ce pays bordé par le Kenya, le Rwanda ou la République démocratique du Congo et où commence à émerger un style mêlant, là encore, musiques locales et techno expérimentale, une fusion dans laquelle le label Nyege Nyege Tapes, qui a également lancé un festival, joue un rôle prépondérant.

À l’occasion du passage du groupe au Hasard Ludique (Paris XVIII) le 27 avril, on a posé quelques questions à Prince et Spyda, deux membres fondateurs de Nihiloxica, rencontre de musiciens percussionnistes ougandais et de producteurs venus de la scène contemporaine anglaise qui, à Kampala, bouleversent les codes, et laissent le regard trainer ailleurs.

Peut-on aujourd’hui parler, du côté de Kampala, d’une scène techno ougandaise ?

Prince : En Ouganda, on ne joue pas de musique techno dans les clubs commerciaux, même si au cours des dernières années, on a parfois entendu certains morceaux entre des trucs de dancehall. De manière générale, les gens ne s’y intéressent pas beaucoup, à part dans quelques soirées underground, où là, c’est toujours bondé !

Spyda : Je n’appellerais pas tellement ça « une scène techno ougandaise », mais plutôt quelques individus (comme Nyege Nyege par exemple) faisant la promotion de la musique techno et de d’autres genres de musique électronique. Ça commence à peine à grandir, les gens sont plus sensibles à des musiques importées comme le reggae ou le dancehall, mais c’est prometteur.

Y a-t-il un son spécifique lié à cette musique techno construite en Ouganda ?

Prince : Pas vraiment, mais si on doit considérer qu’il existe, alors notre techno serait basée sur l’utilisation de nombreux instruments traditionnels. Les producteurs locaux aiment les utiliser dans leur musique.

Spyda : Je pense que nous avons toujours joué de la techno d’une manière ou d’une autre. Il a simplement fallu à ces gars-là (Jacob et Pete, les producteurs anglais du projet) le temps de faire le lien entre la musique avec laquelle ils ont grandi et celle qui correspond plutôt à notre style. En Ouganda, il n’y a en réalité pas beaucoup de style de musique. À l’exception du Kadongo Kamu (un genre de musique pour guitare ougandaise), nous sommes plus concentrés sur notre musique folk, et nous la classons en fonction de la vitesse, de la région ou de la danse.

« Nihiloxica », qu’est-ce que ça veut dire ?

Pete : D’une certaine manière, le nom est censé représenter un assombrissement du nom « Nilotika », qui est le nom du groupe de percussions avec lequel nous avons initialement collaboré dans le cadre de ce projet. Leur nom vient des Nilotics, qui forment un groupe ethnique énorme, composé de nombreuses tribus ayant migré le long des rives du Nil. Le « nihi » vient du nihilisme (si vous ne le connaissez pas, c’est une sorte de philosophie existentielle sombre au sein de laquelle rien ne fait sens) et le « ox » vient de toxique – nous savons tous ce que cela signifie.

Je suis tombé amoureux de la techno

Comment vient-on à faire de la musique techno lorsque l’on a grandi en Ouganda, dans un pays où, comme vous le précisiez, on ne joue que très rarement ce genre de musique ?

Prince : Il y a eu un tournant décisif lorsque nous avons commencé à jouer dans des soirées électroniques pour des DJ comme Moroto Heavy Industries (l’un des fondateurs de Nyege Nyege). À l’époque, nous jouions simplement des rythmes traditionnels sur de la musique, mais plus nous jouions, plus nous arrivions à nous rapprocher notre propre manière de faire de la musique. Au début, je l’ai fait pour l’argent, mais je suis tombé amoureux de la techno, car c’est un genre extrêmement polyvalent qui nous donne plus de liberté pour expérimenter différents modèles. Quoi qu’il en soit, je n’appellerais pas notre musique techno, les gens nous associent à cela, mais je le vois comme une combinaison de tous nos talents et influences… c’est juste de la musique, en fait.

Peut-on comparer ce mouvement électronique qui commence à émerger en Ouganda avec l’Ethiopiyawi, qui se développe depuis quelques années du côté de l’Éthiopie ?

Jacob : À certains égards, les idées sous-jacentes sont similaires. Si je comprends bien, Ethiopiyawi est un genre décrit par le producteur Ethiopian Records (ndlr : le nom de scène d’Endeguena Mulu, grand défenseur de l’Ethiopiyawi) comme la fusion de différents styles de musiques électroniques et des musiques de son pays d’origine. Le but de Nihiloxica étant de se concentrer sur l’élément live et la conversation résultant de la combinaison de palettes sonores « techno » ou « électroniques » avec les sons traditionnels, il y a en effet un lien.

Notre musique est fondamentalement « live »

Votre musique est-elle basée sur l’utilisation de samples, ou est-ce que tout est produit par vos soins ?

Pete : Notre musique est fondamentalement « live ». Tout ce que vous entendez sur disque est ce que nous avons joué ensemble à ce moment-là. Il y a quelques samples ici et là, mais en réalité, ils sont extérieurs à l’idée même du projet. Le morceau « Choir Chops » est sans doute celui où il y a la plus grande utilisation d’échantillons, où nous superposons certains chants avec des trucs de synthé, mais à part ça, tout est vraiment joué en direct.

Quelle actualité, dans les prochaines semaines, pour Nihiloxica ?

Jacob : Il y a des choses très excitantes qui arrivent mais gardons cela secret pour le moment… Ce que je peux dire, c’est que nous avons beaucoup de tournées prévues pour les six prochains mois en Europe. Nous espérons parcourir de plus en plus de domaines dans les prochaines années.

Le 27 avril, pour le Deuxième anniversaire & l’ouverture des rails au Hasard Ludique, Nihiloxica passe la nuit au Hasard Ludique, avec également Bamao Yendé et You Man. Plus d’infos.

Visuel en Une © Grace Holyoake-Ward

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