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En Iran, la musique (des hommes) toujours sous contrôle de l’État

par Sophie Marchand & Jean Morel

Publié le 12 février 2019 à 17 h 19 min
Mis à jour le 12 février 2019 à 17 h 30 min

En Iran, la musique (des hommes) toujours sous contrôle de l’État

En Iran, la musique (des hommes) toujours sous contrôle de l’État

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Dans Bam Bam, on se demande chaque semaine à qui profite le stream. Et en Iran, c’est clairement aux hommes.

Chaque semaine dans Bam Bam, on se demande à qui profite le stream. Et on se tourne aujourd’hui du côté de l’Iran.

C’est que ce lundi 11 février, l’Iran célébrait les quarante ans de la révolution ayant donné naissance à la République islamique, et ce alors que ces dernières semaines, l’État cherche à endiguer les mouvements de protestations locaux qui ne cessent d’éclater à travers le pays, et notamment parmi les agriculteurs, dans les usines, et jusqu’à l’intérieur des prisons. Et si l’on vous parle de la situation politique en Iran afin d’introduire un focus sur la musique iranienne, c’est qu’au pays d’Hassan Rohani, président de la République islamique d’Iran depuis 2013, la politique conserve un impact extrêmement fort sur la production musicale qui est proposée à l’intérieur du pays.

Le 4 février dernier, par exemple, le chanteur iranien à succès Hamid Askari a été contraint d’interrompre sa carrière. La raison ? Il a volontairement laissé chanter l’une de ses musiciennes lors d’un concert à Téhéran. Or, en République islamique d’Iran, « le chant solo d’une femme » constitue « une infraction » à la loi. C’est ce qu’a rappelé le responsable musical du Ministère de la Culture et de l’Orientation islamique après avoir annoncé sa décision d’interdire toutes les activités musicales du chanteur.

Il est donc assez facile d’admettre qu’en Iran, le stream profite d’abord et exclusivement aux hommes qui vont dans le sens des gardiens de la révolution islamique. Pour s’en rendre compte, il y a ce site, Persian Music Videos, sur lequel on retrouve les charts hebdomadaires des morceaux des hommes qui marchent le mieux en Iran. Et cette semaine, ce qui fonctionne le mieux du côté de Téhéran et dans le reste du pays, c’est le titre « Bade Man » de Xaniar Khosravi.

Ce qu’il faut pourtant rappeler, c’est qu’entre 1967 et 1978, soit une période de modernisation du pays qui coïncide avec les révolutions des musiques occidentales, la pop music se partageait partout en Iran, notamment grâce aux radios de l’armée américaine, et a fini par se mélanger aux rythmes traditionnels du pays, c’est-à-dire des cordes, du sitar, de la guitare, des basses et des cuivres, magnifiés par du chant en Farsi (le nom local de la langue majoritaire en Iran).

Depuis la révolution de 1979, le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique contrôle drastiquement toutes les productions culturelles, au nom de « la chasteté publique ». La musique occidentale moderne est interdite en Iran et les productions de cette époque aussi. Si aujourd’hui, la jeunesse parvient à écouter de la musique différente grâce à des VPN ou en s’échangeant des vidéos Instragram, ou en passant par la messagerie cryptée Telegram, l’ayatollah Khomeiny affirme pour sa part que la musique pop occidentale est « similaire à la drogue ». Dans Bam Bam, Sophie Marchand et Jean Morel vous jouent donc un disque interdit, un morceau d’un grand chanteur iranien, Gougoush, qui reprend le très culte « Respect » d’Aretha Franklin; un morceau à la symbolique énorme dans un pays où les droits des femmes sont un combat quotidien. Voilà à qui, dans Bam Bam, on voudrait que le stream profite.

Bam Bam, c’est le Bureau des Affaires Musicales de Radio Nova, animé par Sophie Marchand et Jean Morel, du lundi au vendredi sur Nova.

Visuel (c) capture d’écran YouTube

  • BAM BAM
  • Iran

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