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  • Alain Bashung

5 min

Avant la sortie de son album posthume, un livre raconte Alain Bashung

par Bastien Stisi

Publié le 31 octobre 2018 à 9 h 23 min
Mis à jour le 1 novembre 2018 à 10 h 55 min

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Stéphane Deschamps raconte, en textes et en images, les chemins de traverse d’une icône finalement méconnue.

Figure underground – il a joué chez le cinéaste surréaliste Fernando Arrabal, et a signé quelques disques franchement expérimentaux dans les années 80 – et pop – son portait désarticulé signé Mondino est resté dans les mémoires – de la chanson française, Alain Bashung reste encore un mystère. Aux éditions Hors Collection (ça ne s’invente pas), le journaliste Stéphane Deschamps continue, ainsi, de déblayer, loin de la lumière des dernières années, les chemins, souvent de traverse, que le Français a dû emprunter avant de devenir l’un des très grands noms de la chanson française, tendance dark, des années 80, 90, et 2000.

Car si la dernière image publique de Bashung, c’est cette apparition, furtive et déjà fantomatique (la maladie l’avait gagné depuis longtemps), aux Victoires de la Musique 2009, qui devaient consacrer son dernier album Bleu Pétrole et la tournée immensément courageuse qui lui avait fait suite, Bashung vient en vérité de très loin.

Découvrir l’Amérique…en Alsace

L’enfance, pour lui, se passe dans une Alsace post Seconde Guerre Mondiale (il est né en 1947), un espace où l’on parle peu et surtout pas de culture. Sa mère, qui a vu son père partir bien vite (on parle d’une romance furtive genre euphorie de la Libération de Paris, avec un père qu’on dit kabyle, mais qu’il n’a jamais connu), l’a envoyé dans sa belle-famille, avant de le récupérer, plus tard, dans un appartement parisien où l’espace est tellement réduit que les esprits ont peu d’espace pour respirer.

Le sien parviendra, miracle, à s’extirper. En Alsace, parce qu’on y capte ces radios allemandes qui, dans les années 50, ont commencé à s’ouvrir à la culture américaine, il a découvert le rock & roll et le blues proposé par les Américains de l’autre côté de l’Atlantique, une musique qu’il tentera de reproduire, bientôt. Il écoute les Chaussettes Noires, les Chats Sauvages (il aura d’ailleurs, plus tard, un groupe de reprises de « rock à l’ancienne » avec le chanteur Dick Rivers, Rock Band Revival), Ray Charles, Elvis Presley, mais aussi les Beatles ou Hugues Aufray, et avec cette guitare, qu’on lui offre parce qu’il a obtenu son certificat d’études, il manque, déjà, de tout casser. « Au comble du plaisir », nous dit Stéphane Deschamps, « l’apprenti guitariste la branche (sa guitare) directement sur le secteur, ce qui provoque une mini-explosion ».

De Baschung à Bashung

Adolescent, il fonde Les Duncees – c’est son tout premier groupe -, avec qui il joue dans des cabarets, des boîtes de strip-tease, dans des bases de soldats américains en France. Seul, et désormais solidement implanté à Paris, il reprend chaque soir, au Club Pierre Charron, du Elvis, du Dylan, du Buddy Holly, et ces groupes auxquels il songera lorsqu’il sortira un premier single au titre évocateur de ces obsessions d’alors : Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?

Bashung,  et il est étonnant de le noter en revenant quelques instants sur les premiers murmures de son passé, fera pourtant le choix de la chanson interprétée en Français, malgré cette véritable fascination pour les sons venus des États-Unis, et cette maîtrise si évidente de la langue de Ferré. Jeune, en 1965, il avait pourtant publié un recueil de poèmes, et signé les paroles (et aussi la musique) de son tout premier 45tours. L’époque est alors celle du yéyé, mais pour lui, ça ne fonctionne pas comme prévu. « N’êtes-vous pas un peu lassé d’être resté un espoir ? », lui demande un journaliste en 1970. « Le service militaire est venu perturber ma carrière, c’est une des causes. Mais la mauvaise organisation de ce métier, en France, en est peut-être une autre », affirme-t-il, déjà critique envers une industrie du disque qui le tiendra longtemps à distance, avant de l’aduler.

Boulanger, livreur d’huîtres… et Robespierre

Avant le succès, qui intervient plus de dix ans après son lancement dans la musique et quelques ratés (on veut d’abord faire de lui une figure formatée, yéyé et naïve, qui lui colle peu à la peau…), il accumule en effet les expériences. Il commence à travailler…dans la comptabilité, avant de rapidement renoncer. Il teste aussi, comme son beau-père, le métier de boulanger, mais renonce. Il livre aussi des huitres à des gens friqués dans la capitale. Obsédé par le rock and roll, il reste persuadé de pouvoir réussir dans la musique. Il joue aussi dans la Révolution française, premier opéra rock français (avant Starmania) où il interprète notamment le rôle de Robespierre. Pour plus de facilitées,  en 1967, il retire le « c » de son nom. Et devient Bashung.

Le tournant Gaby

C’est le single « Gaby oh Gaby » qui change tout. Le morceau doit initialement être la face B d’un maxi qu’on lui autorise en guise de dernière chance après deux albums qui n’ont pas fonctionné. Il se vendra un million d’exemplaires de ce titre qui le fait basculer dans une nouvelle dimension.

Une dépression suivra ce succès inattendu et les sollicitations, nombreuses, qui en découlent, et les « suicides artistiques » que représenteront la sortie de ces disques très underground des années 80 (Play Blessures avec Serge Gainsbourg en 1982, et le cold-wave Novice en 1989) seront compensés par quelques succès magistraux (les albums Osez Joséphine, Fantaisie Militaire, Bleu Pétrole) et quelques tubes devenus véritables standards de la chanson française (« La nuit je mens », « Résident de la République », « Madame rêve », « Osez Joséphine »…)

Conscient de son potentiel vocal, de son charisme magnétique et de cette manière étrange de chanter ce qui est noir, et parfois lumineux, on l’a très rapidement entouré de paroliers, figures complémentaires qui ont su retranscrire, avec lui, les complexités d’une âme nostalgique et torturée (quelques dépressions lui ont couté cher, et peut-être même une carrière plus grande encore). Ces auteurs, ce furent Daniel Tardieu (Roman-Photos), Boris Bergman (Roman-Photos, Roulette Russe, Pizza, Passé le Rio Grande, Novice), Pascal Jacquemin (Figure imposée), Jean Fauque (Novice, Chatterton, Osez Joséphine, Fantaisie Militaire, L’Imprudence), Miossec (L’Imprudence), Gérard Manset et Gaëtan Roussel (Bleu Pétrole), et même Serge Gainsbourg sur l’album Play Blessures.

C’est cette histoire, romantique et complexe, que Stéphane Deschamps raconte au sein d’un ouvrage dont la plus-value principale est incontestablement une iconographie précieuse, qui est notamment allée puiser dans les collections privées de membres de la famille Bashung, pour raconter la trajectoire d’un héros, finalement discret, de la chanson française.

À lire également : le très renseigné Alain Bashung, Fantaisie Militaire de Pierre Lemarchand aux précieuses éditions Densité, et le recueil d’interviews qu’on consacrait à Alain Bashung au sein de la collection Ultime, paru l’an dernier aux Éditions Nova. À venir aussi : cet album posthume de Bashung, qu’on évoquait hier, et prévu pour le 23 novembre. En Amont, c’est son nom, a déjà livré un premier extrait parmi les onze morceaux qui composent le disque, un single qui lui avait écrit Dominique A pendant l’enregistrement de Bleu Pétrole (son dernier album) et qui avait, jusqu’alors, été laissé en chantier.

Alain Bashung. Sa belle entreprise, Stéphane Deschamps, 2018, éditions Hors Collection.

Visuel : (c) Getty Images / Christophe d’Yvoire / Contributeur

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