Kiddy Smile consacré dans The New York Times

Depuis son passage à l’Élysée pour la Fête de la musique en juin dernier, la parole de Kiddy Smile se fait plutôt rare. Il nous le confiait en interview quelques semaines plus tard, Kiddy n’est pas un politicien, c’est un artiste. Le jour où il s’est posté sur les marches de l’Élysée, devant des platines et entouré par ses amis vogueurs, avec un t-shirt sur lequel on pouvait lire « Fils d’immigrés, noir et pédé », il s’agissait avant tout pour lui d’aller au coeur du système, et de « provoquer du discours » de par sa présence, comme il l’expliquait sur sa page Facebook.

Un message qui a marqué les esprits, jusque de l’autre côté de l’Atlantique, puisque le prestigieux quotidien américain The New York Times lui accorde dans ses pages un long portrait, publié ce lundi. 

Un article qui revient évidemment sur sa prestation à l’Élysée, sur les réactions politiques que cette dernière a provoqué, notamment du côté de l’extrême droite, mais qui va bien au-delà de ça, en consacrant l’artiste, en tant que « DJ qui brise les barrières en France ». Pour raconter l’histoire de Kiddy Smile, le journal s’est notamment adressé à Didier Lestrade, le co-fondateur d’Act Up, « Kiddy est, en France, l’un des seuls artistes noirs visible et aux avant-postes sur les questions des droits LGBT ». 

Gaspard Noé, réalisateur du film Climax (en salles le 19 septembre) dans lequel on retrouve Kiddy Smile, prend lui aussi la parole, « Quand il joue sa musique, avec toutes ces personnes autour de lui, c’est comme s »il y avait du feu ». Le New York Times revient aussi sur la relation de Kiddy Smile avec la scène ballroom, et sur sa carrière de danseur, « Je ne me sentais jamais vraiment moi-même, jusqu’à ce que je découvre la ballroom ».

Kiddy Smile sortira son premier album, One Trick Pony, le 31 août. Il clôturait il y a quelques mois la quatrième saison des Nova[Mix]Club au Badaboum, son set est à revoir ici.

Visuel : © Capture d’écran Youtube