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3 min

The Beach Boys : une légende américaine ?

par Jean Rouzaud

Publié le 3 juillet 2018 à 15 h 47 min
Mis à jour le 3 juillet 2018 à 16 h 59 min

The Beach Boys : une légende américaine ?

The Beach Boys : une légende américaine ?

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La chronique de Jean Rouzaud.

Les Beach Boys, avaient été casés dans la « Surf Culture » naissante et fantasmée, vers 1963-64, par un père manager autoritaire et violent…à la suite de musiciens comme Jan and Dean, Dick Dale ou les Surfaris (et aussi dans la lignée des groupes de Doo Wop afro américains…)

Avec leurs chœurs parfaits (comme les Bee Gees ou les Everly Brothers), les frères Wilson ajoutèrent un étage à ce style, successeurs donc d’un genre très jeune, très « dance party », basé sur des harmonies vocales et du rythme.

D’abord, ce fut cool et accrocheur

Leur première période fut cool et plutôt accrocheuse avec ces titres comme « I Get Around », « Barbara Ann », « Help Me Rhonda », « Fun, Fun Fun », hymnes parfaits de plagistes cleans et sportifs, pour feu de camp sur la plage…Jusqu’à la British Invasion, menée par les Beatles, et un paquet de groupes anglais touchés par la grâce (The Yardbirds, The Animals, The Kinks, The Troggs, The Pretty Things, Small Faces, The Who, The Rolling Stones…Il y avait de quoi s’inquiéter devant cette armée de talents, et c’était la première ligne… )

L’Amérique vécut cette vague comme une guerre, un affront, et même un jugement de Dieu ! Nous avons inondé la Grande-Bretagne de Rock, et voici l’enfant naturel qui revient au pays pour brûler nos récoltes (…de dollars de la Culture Pop ? Qui était en train de devenir énorme…)

Looks de choristes évangélistes et musique psyché

Avec leur look clean de choristes évangélistes, les Beach Boys décidèrent de s’accrocher pour être au niveau de la révolution anglaise, mais aussi hippy, voire psychédélique…

Parallèlement, des expérimentations de studios commençaient à trafiquer sérieusement la prise de son et, de la Motown aux murs de sons, de mecs comme Phil Spector, le grand bidouillage était lancé (juste avant, les overdubs et couches de pistes étaient interdits afin d’éviter les trucages et les effets intransportables sur scène…et incalculables sur les contrats d’auteurs !)

Mais la boîte de Pandore fut ouverte :  des avalanches de trucages, delays, dubs, overdubs, larsens, échos, superpositions, ronflements, chuintements…Une infinité d’effets vinrent recouvrir ou multiplier voix et simples instruments. Les apprentis sorciers allaient en souffrir.

Ce fut le début d’une période de manipulations, de drames pour les auteurs et interprètes, et de tentations pour les producteurs et éditeurs de musique : la guerre était commencée.

Pour les Beach Boys, Dennis à la batterie jouait son rôle, comme Carl avec guitares et voix, appuyé par Mike Love et Al Jardine, mais Brian lui, était spécial : il avait un espèce de don musical, une bizarre grâce mélodique et une forte obsession Beatlesienne…

Ce fut un combat pour se surpasser, et il en sortit notamment trois titres. Indiscutables : « God Only Knows », « Good Vibrations » et « Heroes and Villains »…De drôles de chansons vibrantes, inattendues, avec des breaks, des reprises en chœurs célestes, en canon baroque, avec  un côté symphonique, des sons venus de nulle part et une intention de « grande musique »…Pour parer au rafales Beatles.

Pour ce faire, Brian Wilson le « grand » frère surdoué s’était vraiment arraché, multipliant les prises, les montages , les effets, exigeant que chaque parcelle de chanson soit au plus haut, avant monter ces bouts ultra-boostés et ciselés, pour en faire des morceaux inimitables…

Ces révélations musicales allaient faire pleuvoir argent et projets : un tourbillon de conseillers-groupies allaient tuer la poule aux œufs d’or.

Pognon et génération décapitée

La suite est connue : l’ avant-garde américaine se rua sur le LSD, la coke, les amphétamines, Sinsemilla, Peyotl, Hasch, etc. jusqu’à ce que cette génération soit décapitée de Jimi à Janis et de Jim à…Brian !

À l’aube de transformer l’essai de ce son : Beach Boys/Brian Wilson et des premiers miracles paradisiaques, en un album définitif intitulé Smile, tout s’est effondré pour les frères de la plage.

Les délires de Brian Wilson sont légions…paranoïas, crises, blocages, soupçons, perfectionnisme absurde, peurs paniques, comédies, refus, boulimie, le faux surfer en surpoids devint inutilisable et l’album magique attends encore (!) malgré une légende tenace et quelques bribes d’enregistrements prometteurs.

« Smile », spectre muet ?

En réalité, l’album magique Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles (1967) avait dépassé le mur du son, comme étant LA symphonie Pop sixties indépassable. Brian Wilson ne s’en remit jamais et Smile devint un album fantôme, un spectre muet !

Rien de tel qu’un silence pour déclencher 10 000 versions de l’histoire : le non-événement devint un Frankenstein de racontars imaginaires.

C’est cette histoire qui ressort chez Le Mot et Le Reste, par Jean-Marie Pottier, détaillant chaque étape et chaque catastrophe, pour nous mener d’un groupe brillant, vers un dérapage incontrôlé et interminable…

Celui de toute une génération, passant d’une mystique débridée, visant hédonisme total et spiritualité stratosphérique, à la chute annoncée d’enfants – fleurs suicidaires, dans le vide d’une Amérique cauchemardesque, guerrière et climatisée…

Smile. La symphonie inachevée des Beach Boys. Par Jean-Marie Pottier. Éditions Le Mot et Le Reste. 230 pages. 20 euros.

Visuel en Une : (c) Getty Images / Chris Walter 

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