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Labelle : « J’assume le terme : je fais du maloya électronique »

par Bastien Stisi

Publié le 23 août 2017 à 17 h 59 min
Mis à jour le 26 mars 2018 à 11 h 59 min

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Installé à La Réunion, Labelle y a produit « Univers-Ile », son deuxième album.

Il y a quatre ans, à l’occasion d’un passage aux Électropicales – le festival électronique annuel de l’île de La Réunion -, on découvrait Labelle, DJ-producteur touche-à-tout et musicologue de formation lancé, via un projet aussi percutant en live que sensible en studio, dans un processus de conciliation des cultures. Les siennes en priorité : les musiques électroniques (de la techno de Detroit à l’electronica de Berlin), et les musiques associées, dans de larges mesures, à l’île de La Réunion (le maloya, surtout).

« Faire le pont entre les genres »

Puisque 9 400 kilomètres séparent Paris, capitale de la France continentale, de Saint-Denis, capitale de La Réunion insulaire, c’est donc par Skype que l’on s’adresse à Jérémy (le prénom de Labelle), contacté parce que sort Univers-Ile, son second album. « La base du projet, vraiment, c’était de faire des ponts entre les genres, entre musique électronique et musique réunionnais. Puis j’ai découvert qu’en réalité, le pont était déjà en moi, dans les racines qui sont les miennes ».

Fils d’une mère continentale et d’un père créole, Jérémy porte en effet en lui ce métissage que l’on retrouve de manière si éloquente au sein de sa musique, un métissage qui décidera, bien vite, aussi bien de son parcours créatif que de son parcours de vie. Élevé du côté de Rennes, Labelle suivra en effet, à l’âge adulte, la trace de ses origines paternelles, en quittant définitivement la métropole pour La Réunion, empruntant le chemin que les jeunes effectuent ici, généralement, dans le sens inverse. Sa copine étudie le rituel hindouiste de la marche sur le feu – qui n’est plus pratiqué qu’à la Réunion -, et lui vient de terminer ses études de musicologie. L’occasion était belle. Pendant ladite cérémonie rituelle, il enregistre quelques sons, comme autant de base pour la production de son premier album. L’aventure débute vraiment ici.

« J’ai commencé à produire, j’avais 18 ans. À la base, mes productions, c’était uniquement des outils pour mes DJ sets. Des bruits de vague, des sons d’ambiances, des textures, que j’insérais pour faire des pauses et des transitions, des choses très fonctionnelles. Je suis passé au live à partir de 2008. j’avais fait le tour du DJing. J’étais difficile sur la manière de sélectionner les morceaux. Je passais peu de nouveautés. Je voulais servir le set le plus artistique possible. Quelque chose d’expérimental. Les albums sont, logiquement venus après ».

Ensemble d’abord, son premier album, qui le fait connaître du grand public. Beau succès. Et Univers-Ile désormais, qui sort chez InFiné, une signature due – en partie, ne romançons pas trop – à une erreur qui aurait finalement été bénéfique. « Lors des Transmusicales de Rennes, en 2013, je me suis retrouvé, dans le programme du festival, avec un texte disant que j’étais signé chez InFiné. J’avais fait un podcast pour eux et remixé le ‘Ya Nas’ de Bachar Mar-Khalifé, mais j’étais alors signé chez Eumolpe Records.On en a bien rigolé avec Alexandre Cazac, (l’un des deux boss d’InFiné, qu’on a rencontré cette année, Ndlr) de cette anecdote. On a discuté plus sérieusement lorsque j’ai terminé mon deuxième album… »

Transe

InFiné, effectivement, vu de l’extérieur, voilà le réceptacle parfait pour accueillir l’objet discographique proposé aujourd’hui. Un métissage de tous les instants, pour un label que l’idée de frontière irrite, et un album qu’il faudra donc qualifier, parce qu’il faut bien poser quelques mots pour donner une petite base, de « maloya électronique ». Labelle s’en accommode, de ce qualificatif. Et assume l’association de deux genres possédant des racines communes (le côté répétitif, l’appel à la transe…), sans oublier de préciser, bien entendu, que les faits sont « un peu plus complexes que ça ».

« Revendiquer une culture, ce n’est pas quelque chose d’anodin à la Réunion. Ma démarche s’inscrit dans la suite de la revendication du maloya mais elle en prend aussi le contrepied. On utilise des éléments du maloya, pour en faire quelque chose de nouveau, de plus universel, et de moins centré sur La Réunion. Je voulais m’éloigner des revendications locales, qui occupaient beaucoup les textes maloyas dans les années 70-90. Le but n’était plus de faire de la musique réunionnaise pour les Réunionnais, mais de se projeter ailleurs ».

La Réunion, et son essence

Ailleurs ? Au Mali (il dissèque méticuleusement la kora de Ballaké Sissoko, sur « Grand Maître). En Inde (via un featuring avec le guitariste indien Prakash Sontakke). Dans son histoire personnelle, aussi. Sur « Babette », chant électronique, tribal et transcendé composé en l’honneur d’une ancêtre dont il a retrouvé la trace en s’adonnant aux joies de la recherche généalogique, et qui fut, au XVIIIe, une esclave déportée depuis l’Île Maurice à La Réunion, voisine la plus proche de l’Océan Indien.  « Je voulais remettre de ces sources originelles dans ma musique, nous dit Labelle. Ces musiques qui faisaient parti du maloya à la base ».

Une curiosité, quand même : du maloya, mais quasiment sans paroles ? Vraiment ? « C’est vrai que ça surprend les gens au début, lorsque je dis que je fais du maloya, mais sans paroles…Le texte est en effet très présent dans les premiers textes liés à la musique maloya. Mais la forme a tellement évolué depuis… Se limiter à un instrumentarium pour jouer du maloya, c’est figer une musique qui se veut toujours vivante, ce serait dommage. Tout est à réinventer, en permanence. »

Visuel : (c) Romain Philippon x Kid Kreol & Boogie

  • InFiné
  • La Réunion
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Bastien Stisi

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