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5 min

Terres du Son 2017 : un pari collectif gagné haut la main

par Ambre Chalumeau

Publié le 11 juillet 2017 à 15 h 00 min
Mis à jour le 20 juillet 2017 à 17 h 20 min

Festival Terre du Son

Festival Terre du Son

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Le festival tourangeau faisait sa 13ème édition du 7 au 9 juillet, Nova y était.

L’édition 2012 avait failli être la dernière. Le festival s’était monté sous une pluie torrentielle et une avalanche de complications. Joey Starr, tête d’affiche de la première soirée, était coincé dans les embouteillages, et les organisateurs de Terres du Son prévoyaient déjà l’échec financier qui allait mettre fin à l’aventure. Mais non. Joey Starr est arrivé in extremis, a exorcisé 5h de frustration autoroutière en rugissant dans un micro qui pourtant n’avait rien fait de mal, et, malgré la mousson, l’édition connut un record d’affluence.

Une preuve éclatante de la complicité folle qui existe entre Terres du Son et ses festivaliers. Et cette confiance motive les organisateurs un peu plus chaque année : le festival que trois copains ont créé en 2005 et qui rassemblait 3000 personnes a changé de lieu plusieurs fois, s’est développé, et cette année ce sont 1400 bénévoles qui oeuvraient pour organiser la centaine de concerts que proposait l’édition 2017, pour 45 000 personnes.

Terres du Son, le calme avant Kate Tempest
Terres du Son, le calme avant Kate Tempest

Un rendez-vous de 45 000 copains à l’ambiance contagieuse

Elle est frappante et réjouissante, la façon dont les festivaliers parlent de Terres du Son avec le même ton que s’ils disaient « nous ». La plupart viennent depuis des années, avec une clique chaque fois plus grande, enrôlant tour à tour parents, amis, collègues, qui rejoignent l’enthousiasme général avec la ferveur du fraîchement converti. Beaucoup expliquent acheter leur pass avant même l’annonce de la programmation, certains de passer un bon moment. Terres du Son n’est clairement plus la propriété exclusive des organisateurs : les festivaliers en sont l’armature, et, conscients de ce rôle, se sentent presque investis d’un devoir d’honneur de revenir tous les ans, comme ils l’ont prouvé lors du déluge de 2012.

Hugues Barbotin, directeur et programmateur du festival, au fait de cet attachement, refuse de le sacrifier à l’expansion du festival. « On a pas vocation à devenir plus grand, on est à 45 000 festivaliers, on a trouvé notre jauge. Ce qu’on travaille à améliorer, c’est la qualité de l’accueil. » Et si effectivement certains admettent avoir froncé le sourcil en voyant le festival grandir, voire crié au social traître, retrouver les composantes de leur rendez-vous annuel les a tous rassurés : la nourriture locale, bio, et variée ; l’ambiance familière et euphorique ; et la centaine de propositions musicales répartie sur les quatre scènes de la Prairie payante ainsi que sur l’éco-village gratuit.

Pour les bénévoles aussi, le festival se fait une mission de rester autant un plaisir que du travail. Ne serait-ce que la bataille annuelle entre les deux bars du site, avec thème et costumes. Cette année, comme dans un souci de précision historique, les cowboys ont massacré les Indiens…

 

Une combinaison unique d’artistes et de projets

Côté programmation, parmi les 100 concerts, chacun peut y trouver son compte. Passer la même journée, sur la même scène, Camille et les métalleux de Gojira c’est plus de l’éclectisme, c’est du grand écart avec ligaments croisés. Une récurrence dans les discours des festivaliers : tous y font, chaque année, des bonnes découvertes. C’est là l’effet recherché par le programmateur, déterminé à mélanger artistes connus et internationaux avec des petits groupes locaux pour « redonner aux gens l’envie de découvrir ». Convaincu du pouvoir de la musique live, de son potentiel à épiphanies, il cherche à faire de chaque année une conjoncture unique de concerts, par les rencontres entre des artistes opposés, donc, mais aussi par les cartes blanches accordées à des labels, des collectifs, des artistes. Cette année par exemple, Bachar Mar Khalifé a créé un concert hommage au musicien nubien Hamza El Din, qui ne sera joué que quelques fois dans l’été.

Bachar Mar Khalifé et la chanteuse nubienne Alsarah

Le donnant donnant tacite avec les festivaliers opère là aussi, et en plus de l’ambiance c’est l’équilibre entre découvertes et têtes d’affiche qu’il est important de protéger. Cette année parmi elles on trouvait Morcheeba, Isaac Delusion sous un chapiteau plein à craquer, Birdy Nam Nam, Polo & Pan, Petit Biscuit, …

Terres du Son sait se faire une capsule spatiale et temporelle : aux notes d’Inna di Yard – une performance d’une justesse et d’une classe tellement écrasantes qu’elle ont fait tomber de dépit les dreadlocks rouquines de tous les rastas blancs de la vallée de la Loire -, aux envolées mélodieuses d’Imany, ou lors du concert bijou de Bachar Mar Khalifé, on ne sait plus très bien où l’on est, mais on sait qu’on est au bon endroit. 

Un coup de coeur du programmateur ? Après une hésitation torturée à la Corneille (pas le chanteur, l’autre), il admet avoir été époustouflé par la rappeuse londonienne Kate Tempest, ou par Raul Midón. Côté festivaliers, les bonnes surprises s’appellent Naive New Beaters, Faada Freddy ou bien Keny Arkana.

Inna di yard, la classe jamaïcaine.

Un laboratoire d’innovations pour le développement durable

Mais là où le festival évolue, drastiquement, chaque année, c’est sur les pans environnementaux et sociaux.

Terres du Son fut un des premiers festivals à revendiquer l’étiquette d’éco-responsable, mais rares sont ceux qui vont autant en ce sens dans tous les domaines, au delà de la toilette sèche grunge ou des couronnes de fleurs de nymphette Topshop : l’alimentation est locale et bio ; la communication se fait uniquement avec du papier recyclé et de l’encre végétale ; le transport se fait majoritairement en covoiturage et en vélo, avec un parcours cycliste spécial comprenant pauses buvettes et massages ; même les flippers de l’espace partenaire sont alimentés par l’énergie solaire…

Le festival se décrit comme « un laboratoire d’expérimentation », ce que confirme Caroline Loridan, chargée de mission en développement durable à Terres du Son : « Il y a un an de préparation pour trois jours de festival, pendant lesquels on teste, on expérimente. Ensuite on fait un bilan et on re-cogite, pour l’année d’après ». Une des expériences de l’édition 2017 ? Un cheval ramasseur de déchets.  

Il est venu pour Camille.

Mais le gros chantier de cette année, c’était l’accessibilité. Le festival comprend une partie entièrement gratuite, l’éco-village, et s’efforce de pratiquer des tarifs les plus bas possibles, côté billetterie et sur le site même ; mais l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est aussi extrêmement travaillée, tout comme pour les sourds et malentendants à qui on propose des performances spéciales, en langue des signes ou via des bandes magnétiques. Et les festivaliers se disent sensibles à ces démarches, qui accentuent encore la pointe de fierté dans leur voix quand ils déclarent leur nombre d’éditions comme on brandirait des badges scouts. 

Ainsi à Terres du Son, le public est fidèle et revient, chaque fois plus nombreux, chaque fois plus heureux, pour participer à l’atmosphère qui fait le charme de ces trois jours. Les organisateurs, eux, savent évoluer en programmation et en logistique sans rompre avec la familiarité du rendez vous, et oeuvrent pour le rendre accessible au plus grand nombre.

Un pacte signé il y a 13 ans et renoué chaque année, même jour même heure même cidre de pomme. Est-ce que l’édition 2017 a respecté les clauses, même celles écrites en tout petit dans la marge ? Oui unanime. Est-ce qu’elle a dépassé les attentes ? Aussi. « Est-ce que vous reviendrez l’année prochaine ? – Bah évidemment, faut être con pour pas revenir ! ». Ah. Déso. C’est noté.

Visuel de couverture © Znowx 

 

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Ambre Chalumeau

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