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3 min

Le pauvre, le riche, le propre, le sale, le simple et le complexe

par Marie Misset

Publié le 5 janvier 2017 à 14 h 08 min
Mis à jour le 5 janvier 2017 à 23 h 11 min

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La revue de presse de Marie Misset du 5 janvier.

Tous les matins dans Plus Près De Toi, Marie Misset fait sa revue de presse. Et tous les matins également, on la retrouve désormais aussi en ligne sur Novaplanet, cette revue de presse, écrite en ligne comme elle est dite à l’antenne.

L’un des sujets qui fait la une ce matin, c’est la pauvreté, notamment dans l’humanité, dont la Une est un ordre : « Arrêtez d’instrumentaliser la pauvreté, réglons là. »

Et les chiffres que L’Huma donne dans son édito sont effectivement alarmants : l‘insee recense 9 millions de pauvre, soit 14,1% de la population dont un tiers d’enfants. Si la pauvreté a fortement baissé entre les années 70 et les années 90, la France compte aujourd’hui 1 million de pauvres de plus depuis 10 ans, le nombre de SDF a augmenté de 50% et rien que l’an dernier, les expulsions locatives ont augmenté de 24%. 

Pour aiguiser notre indignation, L’Huma n’hésite pas, quelques pages plus loin, à indiquer qu’au Canada comme au Royaume-Uni en ce 5 janvier, ça y est les « gros patrons » ont gagné l’équivalent du salaire médian annuel de leur pays.

Pour en revenir à la pauvreté, le problème  – au-delà du constat – est surtout l’absence de propositions politiques pour l’enrayer mixée à l’utilisation des pauvres à des fins électorales, le tout sans jamais aller titiller les causes de la précarité. Jean-Christophe Sarrot d’ATD quart monde renchérit : « la tentation d’exclure l’autre pour s’en sortir est un récit qui fonctionne encore plus que le discours de vérité ».

Et ce n’est sans doute pas une surprise pour Erik Orsenna, auteur d’un texte pour le 1 qui s’intéresse cette semaine à la démondialisation. Il dit : « on veut du simple, même si c’est faux. On préfère ce qui est faux à ce qui est complexe. Le complexe, on ne veut pas le comprendre. Les politiques veulent simplifier car on vote pour le simple. Ne parlons pas de populisme, mais de simplisme. Bientôt il n’y aura que des simplets au pouvoir. Parmi les nains, ce n’est pas Simplet que j’aurais choisi pour diriger … »

 

Si on ne sait pas qui d’Atchoum, Joyeux, Prof ou Grincheux remporterait les faveurs d’Erik Orsenna dans l’urne, en revanche, ces lectures m’ont étrangement fait penser au magazine NEZ. Drôle de revue dont le numéro 2 est en librairie et qui comme son nom l’indique, est consacrée aux odeurs.

Ce numéro est consacré à une belle thématique : le propre et le sale. Et j’y ai pensé parce qu’on y raconte justement l’histoire de cette famille très pauvre expulsée du musée d’Orsay en 2013, parce que trop de gens s’étaient plaint de leur odeur. Dans ce dossier sur « propre et le sale », on apprend que depuis longtemps, on accuse de puer celui que l’on veut exclure : Le mot « putain » vient du latin « putida », celle qui pue et pour Jacques Chirac « Le bruit et l’odeur désigne l’étranger, l’indésirable.

Un livre paru en 2001, Les pouvoirs de l’odeur (Annick Le Guérer) explique d’ailleurs comment le développement de l’hygiène privé au XXe siècle a renforcé les clivages entre nantis qui sentent le propre et les prolétaires, qui sentent donc le pauvre.

S’en est suivi non pas une injonction à sentir bon, mais à sentir propre, l’odeur du propre devient un véritable passe-partout social.

Et là où ça devient marrant, là où la complexité refait surface, c’est que se développe en ce moment un mouvement de ceux qui trouvent cette obsession du propre ridicule et anachronique dans un monde où l’on ne transpire presque plus, Ils s’appelent les unwashed, ceux qui ne se lavent plus ; l’industrie des cosmétiques et du parfum, elle, les appele les abandonnistes.

 

Mais ça n’est pas tout, il existe aussi apparemment dans l’industrie underground du parfum – la parfumerie alternative, dit-on dans NEZ – non seulement un désir de sentir à nouveau, de sentir fort, mais presque de sentir sale. Lutens par exemple déteste la parfumerie « nettoyée, sans corps et sans mémoire. Il faut que les parfums appartiennent à notre racine, à notre sueur, à notre passé, à notre décadence même ».

Le nouveau chic, c’est le sale.

Sur un blog très suivi de la parfumerie alternative – j’ai vraiment l’impression de rentrer dans un monde inconnu – on décrit par exemple l’eau d’Hermès crée en 1951 comme « l’odeur du slip de robert mitchum dans le sac de Grace Kelly ». Bal à Versailles crée en 1962, a lui, l’odeur d’ « un trou de balle de chat qui vire au crottin fermenté » et c’est un compliment.

Le Nez – la revue – a peu de solutions pour résoudre la pauvreté. Il en a en revanche beaucoup pour interroger un sens très souvent négligé, oublié, relégué. L’odorat, un mec pas simple comme les aime Erik Orsenna. 

Visuels : (c) DR

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Marie Misset

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