Le collectif Sweatlodge se serait il converti au libéralisme ?
– » On dit qu’ils vont implanter un Night Shop géant, un centre commercial de la nïte en plein milieu du Warehouse, tu crois que c’est pour se faire un max de brozoufs ? « .
– » Mais non, Kiki, chez Sweatlodge, ils sont bien trop barrés pour virer accros à la société de consommation… Bien au contraire, durant cette soirée, il vont t’en montrer le coté obscur, t’emmener dans ces quartiers chauds et interlopes conçus pour récupérer les dividendes des gogos-actionnaires aussi vite qu’ils viennent de le gagner sur le dos de l’humanité ! ».
– » Passe derrière la porte verte et vois comme c’est beau :
Ruelles sordos, rythmes obsédants taillés pour les bastons sous strobos, chaque porte sa lanterne rouge, volutes suspectes ou brouillards chimiques, extases kitsch mappées à la boule à facettes, techno rave vaudoue, cadences sexuelles sévèrement pitchées, dancefloor de plus en plus moite… «
-« Ah, la putain de funky shit ! Ils voudraient me faire rentrer le démon de la danse dans le corps qu’ils ne s’y prendraient pas autrement !
– « Tu l’as dit, d’autant que dans le rôle de Deejay Momo, on retrouve dans la Main Room : 14anger, Terrorythmus, les Pelles Buys et Tonton Discord, tandis la Second Room, il y a orgie libertine aux platines avec le Sweatlodge All Star and Friends, nus et masqués, volume à fond « .
– » Et bien bien sûr, à condition de ne pas oublier le paquet de crackers pour le petit creux de quatre heures du mat, je dirais, Kiki, que voilà une belle soirée qui s’annonce ».
– » Pour sûr, Patron ».
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Sweatlodge Party : Night Shop, Nantes, Warehouse, vendredi 6 décembre.
