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3 min

Pete The Monkey, de l’autre côté du miroir

par Quentin Buecher

Publié le 5 août 2019 à 11 h 02 min
Mis à jour le 5 août 2019 à 16 h 18 min

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Depuis deux semaines, d’étranges témoignages nous reviennent de la région de Dieppe. Faisant état d’expériences sensorielles saisissantes, les bienheureuses victimes de ce phénomène présentent un point commun ; toutes étaient réunies à Pete The Monkey, festival caché en constante expansion se tenant à Saint-Aubin-sur-Mer.

C’est certain, si beaucoup jureraient avoir passé trois jours et trois nuits dans une sorte de faille, c’est que la torpeur dans laquelle on ressort du festival est bien comparable à celle qu’Alice, les oreilles débordant de couleurs et les yeux exorbités de sons, put éprouver en s’extirpant de son fameux terrier. Lové entre deux falaises au bord des côtes normandes de Seine-Maritime, le terrain d’accueil des quelques 15 000 festivaliers est propice à l’insertion dans une nature conquise par les bovins. Ces derniers ne manquent d’ailleurs pas d’arrêter leur regard hagard sur d’étranges énergumènes affublés de chapeaux, de paillettes et d’improbables chemises, tout au long du sentier menant au cœur de la fête. Ça y est, vous vous approchez, ce battement sombre qui cogne l’estomac se fait de plus en plus prégnant.

Pour la huitième édition du rendez-vous, les quatre scènes que l’on trouve sur place relaient des fréquences qui tapent dans le vrai. Par la diversité et la qualité d’une programmation éclectique réunissant sous son égide les artistes qui auront su capter les désirs et les envies d’un public qui connait sa musique, Pete The Monkey confirme chaque année sa capacité à propulser un éventail d’interprètes avec une justesse frappante. Que ce soit Charlotte Adigéry, dans la dissonance euphorisante dont elle a le secret, Johan Papaconstantino, comme charmeur romantique d’une assemblée assujétie, Hubert Lenoir, porte-étendard de la hardiesse sentimentale, Mauvais Oeil, duo porteur d’une poésie algérienne, KoKoKo, excitants congolais à la portée universelle, Kasaï Masaï, passeurs d’ogives dansantes ou encore le tendre et musclé Folamour. Toutes et tous auront entre autres remporté le plébiscite d’une foule conquise par leurs performances affolantes. Seul en scène, Moussa concentre l’héritage du rock et les aspirations charismatiques de sa génération. Le collectif Pain Surprises étire l’étoffe d’une masse entre deux millénaires. Teeers s’adresse à tous les types de cheveux. Fil rouge d’une édition dédiée à Pachamama, Mère Nature en andin, c’est la parcelle continue du Camion Bazar et de leurs invités qui délivrant pas à pas les sons funk, soul et disco, aura, peu à peu, raison de nos jambes.

À ce moment là, il est chose aisée d’invoquer les choix qui s’offrent aux déserteurs temporaires des premières lignes de la sono pour reprendre des forces. Une histoire inavouable ? Dans un bosquet anachronique, couchez-le sur papier entouré du son des machines à écrire pour, qu’une fois accrochées à un fil, le vent puisse les chuchoter. Une âme botanique ? Dans une imposante cabane, faites le lien entre les plantes et la terre pour qu’elles chantent leurs mélopées. Une bourrasque théâtrale ? Plongez dans la piscine à boules et tirez de votre corde vocale la jouissance d’entraîner les spectateurs d’un karaoké déluré dans les plus hautes notes de Bohemian Rhapsody. Mal au mic ? Go dans un hamac. Une lubie libertaire ? Déshabillez-vous et rejoignez la cohue du sauna dans lequel la convivialité est de mise et la gêne, proscrite. Peut-être frissonnez-vous ? Que neni, partout brûlent les feux de bois autour desquels se matérialisent les rencontres d’un soir.

La nature et nos émotions sont liées. Les performances nous permettant d’aborder les thèmes chers au festival sont légion et l’on soulignera les initiatives nous immergeant dans ce grand bain participatif : conversations avec la Terre (oui, la vraie), conférences autour du développement durable et exploration de nos cinq sens ; mentions spéciales au feu d’artifice et à la sauce aux truffes. C’est une grande parade rassemblant tous les acteurs de ce joyeux bordel qui viendra clore en bachata les célébrations du week-end.

Les sources de satisfaction dépassent toutefois les frontières du lieu : à midi ou à minuit, le bras de Manche est à dix minutes à pied de l’issue principale et il vous promet le repos dont vous rêviez ou l’after que vous n’osiez espérer ; avec un brin de hardiesse, vous longerez les hauteurs calcaires pour atteindre Quiberville et ses promesses de fruits de mer frais et iodés. À l’opposé, un vaste camping où les beuglements sont remplacés par le doux tintement de bols tibétains vous permettront d’aborder le jour suivant avec le même enthousiasme que si vous veniez d’arriver. Vous en sortirez sereins

Au terme de l’aventure, on ne peut que saluer le travail mis en œuvre par les organisateurs, les intervenants et les bénévoles du projet Pete afin de satisfaire celles et ceux qui prirent part à l’expérience, de l’accueil aux services, de l’engagement envers le respect à la découverte des autres et, un peu, de soi-même. Merci à celles et ceux qui nous prirent en stop sur l’impressionnant chemin escarpé de la gare, nous partageant leurs doléances pour la préservation de cette niche, réveillant notre conscience de vous avoir partagé l’emplacement d’un secret qu’on aurait aimé taire. À l’année prochaine.

Toutes les photos sont de Simon Bonanni

  • Moussa

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Quentin Buecher

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